Femmes administrateurs/Assi Assi Célestine: "Nous avons le devoir et le pouvoir de transformer l’administration publique ivoirienne"
17 ans après sa création, le Réseau ivoirien des femmes administrateurs (Rifemad) organise ses premières journées de mobilisation et de sensibilisation de ses membres. La présidente engage ses pairs.
Elles sont plusieurs centaines, toutes des femmes administrateurs issues des différents démembrements de l’État et réunies au sein d’un réseau. Avec le même objectif : mettre en lumière le leadership de la femme administrateur et sa pleine contribution à la dynamique de modernisation et de performance de l’administration publique ivoirienne.
C’est pour donner forme à cette ambition, du reste légitime, que le Réseau ivoirien des femmes administrateurs (Rifemad) réunit ses membres, les 6 et 7 juillet, au Radisson Blu hôtel de Port-Bouët, dans le cadre de son programme dénommé, les journées de la femme administrateur (Jfead). La première depuis la création du réseau le 18 juillet 2006.
« Leadership de la femme administrateur au service d’une administration publique moderne et performante », tel est le thème autour duquel se tiennent les travaux. Qui consacrent la contribution de la femme administrateur pour l’atteinte des objectifs d’une administration performante, en brisant toutes formes de préjugés et de stéréotypes, pour ne mettre en valeur que ses connaissances et son dynamisme au même titre que ses collègues hommes.
Ce que la présidente du Rifemad, Assi Assi Célestine, exprime clairement : « Nous avons le devoir et le pouvoir de transformer l’administration publique ivoirienne en un modèle de performance... ».
Pour la présidente, le positionnement du leadership féminin reste incontournable dans le changement de paradigme de gestion de la chose publique. D’où la mise en lumière, pendant les travaux, des spécificités du leadership féminin dans le management moderne du secteur public.
Pour Assi Assi Célestine, la rencontre du Rifemad est aussi une occasion de promouvoir les réalisations « exceptionnelles » des femmes administrateurs, à travers des échanges d’expériences et des modèles de réussite, pour inspirer les générations futures.
« Nous pouvons apporter une vision unique, une approche inclusive et une sensibilité aux besoins de notre société... », promet la présidente. Pour qui la femme représente une force dans tous les secteurs de la société. Malheureusement, elle est souvent l’objet de stéréotypes qui limitent son accès aux postes de décision, déplore-t-elle.
L’avenir du leadership en Côte d’Ivoire
Toutefois, l’oratrice reconnaît que la diversité du genre dans l’administration est un atout pour répondre aux besoins des populations. « En favorisant une représentation équilibrée entre les femmes et les hommes dans les postes de décision, nous créons une administration plus juste, plus équitable et plus performante... », plaide la présidente.
Invitée à prononcer la conférence inaugurale, la ministre de la Fonction publique, Anne Ouloto, a fait porter sa voix par le directeur général de la Fonction publique, Soro Gninagafol.
Traitant le thème « Leadership de la femme administrateur au service d’une administration publique moderne et performante », la ministre, par la voix de son représentant, fait remarquer que la femme administrateur a déjà les qualités requises pour une administration publique moderne et performante.
« L’empathie, l’équilibre des décisions, le sens de l’anticipation sont autant de qualités propres aux femmes administrateurs, leur permettant de répondre positivement aux besoins de la société... », soutient la ministre de la Fonction publique. Et de traduire sa fierté de savoir que la femme administrateur est l’avenir du leadership en Côte d’Ivoire.
Malgré ces aptitudes, le tableau des femmes aux postes de responsabilité n’est pas pour autant reluisant. Elles représentent seulement 21,36% contre 78,64% pour les hommes. Tout cela, selon Soro Gninagafol, n’est pas du fait d’une volonté politique, mais elle résulte des pesanteurs sociales. C’est pour cela qu’il encourage le Rifemad pour la mobilisation autour du genre et encourage un élan national pour cette problématique.
La rencontre des femmes administrateurs a été l’occasion pour la Directrice générale adjointe (Dga) des Impôts, M’Bahia Bamba Maférima, de revisiter son brillant parcours inspirant. Et d’inviter les femmes à se battre et s’armer de connaissances pour être en égalité de chance avec les hommes.
« Leadership de la femme administrateur au service d’une administration publique moderne et performante », tel est le thème autour duquel se tiennent les travaux. Qui consacrent la contribution de la femme administrateur pour l’atteinte des objectifs d’une administration performante, en brisant toutes formes de préjugés et de stéréotypes, pour ne mettre en valeur que ses connaissances et son dynamisme au même titre que ses collègues hommes.
Ce que la présidente du Rifemad, Assi Assi Célestine, exprime clairement : « Nous avons le devoir et le pouvoir de transformer l’administration publique ivoirienne en un modèle de performance... ».
Pour la présidente, le positionnement du leadership féminin reste incontournable dans le changement de paradigme de gestion de la chose publique. D’où la mise en lumière, pendant les travaux, des spécificités du leadership féminin dans le management moderne du secteur public.
Pour Assi Assi Célestine, la rencontre du Rifemad est aussi une occasion de promouvoir les réalisations « exceptionnelles » des femmes administrateurs, à travers des échanges d’expériences et des modèles de réussite, pour inspirer les générations futures.
« Nous pouvons apporter une vision unique, une approche inclusive et une sensibilité aux besoins de notre société... », promet la présidente. Pour qui la femme représente une force dans tous les secteurs de la société. Malheureusement, elle est souvent l’objet de stéréotypes qui limitent son accès aux postes de décision, déplore-t-elle.
L’avenir du leadership en Côte d’Ivoire
Toutefois, l’oratrice reconnaît que la diversité du genre dans l’administration est un atout pour répondre aux besoins des populations. « En favorisant une représentation équilibrée entre les femmes et les hommes dans les postes de décision, nous créons une administration plus juste, plus équitable et plus performante... », plaide la présidente.
Invitée à prononcer la conférence inaugurale, la ministre de la Fonction publique, Anne Ouloto, a fait porter sa voix par le directeur général de la Fonction publique, Soro Gninagafol.
Traitant le thème « Leadership de la femme administrateur au service d’une administration publique moderne et performante », la ministre, par la voix de son représentant, fait remarquer que la femme administrateur a déjà les qualités requises pour une administration publique moderne et performante.
« L’empathie, l’équilibre des décisions, le sens de l’anticipation sont autant de qualités propres aux femmes administrateurs, leur permettant de répondre positivement aux besoins de la société... », soutient la ministre de la Fonction publique. Et de traduire sa fierté de savoir que la femme administrateur est l’avenir du leadership en Côte d’Ivoire.
Malgré ces aptitudes, le tableau des femmes aux postes de responsabilité n’est pas pour autant reluisant. Elles représentent seulement 21,36% contre 78,64% pour les hommes. Tout cela, selon Soro Gninagafol, n’est pas du fait d’une volonté politique, mais elle résulte des pesanteurs sociales. C’est pour cela qu’il encourage le Rifemad pour la mobilisation autour du genre et encourage un élan national pour cette problématique.
La rencontre des femmes administrateurs a été l’occasion pour la Directrice générale adjointe (Dga) des Impôts, M’Bahia Bamba Maférima, de revisiter son brillant parcours inspirant. Et d’inviter les femmes à se battre et s’armer de connaissances pour être en égalité de chance avec les hommes.