Rugby : La Fir et le Cno ensemble pour perpétuer l'esprit Max Brito

L'association Max Brito, la Fir et le Cno Côte d'Ivoire ont décidé de perpétuer l'esprit de l'ancien rugbyman. (Ph: Dr)
L'association Max Brito, la Fir et le Cno Côte d'Ivoire ont décidé de perpétuer l'esprit de l'ancien rugbyman. (Ph: Dr)
L'association Max Brito, la Fir et le Cno Côte d'Ivoire ont décidé de perpétuer l'esprit de l'ancien rugbyman. (Ph: Dr)

Rugby : La Fir et le Cno ensemble pour perpétuer l'esprit Max Brito

Le 12/07/23 à 15:20
modifié 12/07/23 à 15:43
Jean-Louis Konan, président de l’association Max Brito-Côte d’Ivoire, était, lundi, dans les locaux du Comité national olympique (Cno-Côte d’Ivoire). Accompagné par le président de la Fédération ivoirienne de Rugby, Tanoh Elvis, il était allé parapher un contrat de partenariat avec le Cno en vue de déployer les actions de la section ivoirienne dans le pays.

« L’association Max Brito est née en France. C’est Max qui devait la piloter. Notre mission est d’accueillir, accompagner et éduquer des jeunes en utilisant les valeurs du sport et principalement du Rugby comme support de développement. D'où un de nos projets phares, la création d'une académie de rugby en Côte d'Ivoire », a indiqué Jean-Louis Konan.

Élu à la tête de la branche ivoirienne il y a quelques mois, il veut déployer les activités de l'association en Côte d’Ivoire ensemble avec la Fédération ivoirienne de rugby et avec l’appui du Comité national olympique.

"Cela fait deux ans que nous sommes dans une démarche pour un partenariat avec le Cno Côte d’Ivoire. Merci au président Georges N’Goan qui nous a facilité la tâche. Nous aurons besoins de lui et du Cno pour réaliser le centre de haut niveau qui tenait à coeur à Max et qui nous tient à coeur, à Abidjan", a indiqué M. Konan.

En retour, le président du Comité national olympique, Georges N'Goan s'est dit heureux et a félicité l'association et la Fédération de Ruby pour leur belle initiative. « Vous ne pouvez pas imaginer ma joie de pouvoir faire quelque chose pour ce garçon qui reste une légende du rugby ivoirien. Max Brito a passé 27 ans d’immobilité avant de nous quitter. Il s’est sacrifié pour la nation et nous sommes heureux de pouvoir associer l’image du Comité national olympique à l’accomplissement de cette œuvre qu’il a entamée. En tout cas, s’il y a quelque chose que nous pouvons faire, n’hésitez pas à nous approcher », a rassuré Me N’Goan.

Le président du Cno a même donné des idées aux présidents Konan et Tanoh afin qu’ils pensent à loger cette Académie Brito dans l’un des beaux stades que le pays vient de construire à la faveur de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023).

Ailier dans son club de Biscarosse, Max Brito avait été appelé avec les Éléphants pour disputer la Coupe du monde 1995. Initialement, il ne devait pas y aller mais il a remplacé au pied levé son frère Patrick, touché alors par une pubalgie.

Dans une rencontre face aux Tonga, dès le début du match, Max Brito s’est fait plaquer puis, sous le poids du regroupement, s’est retrouvé écrasé. Deux de ses vertèbres s’étaient déplacés.

« C’est comme si tout s’était débranché dans mon corps. J’ai tout de suite compris que j’étais paralysé. Mais je me suis dit qu’on allait me réparer que ce n’était pas si grave », expliquait Max. Grand blessé du rugby, l’international ivoirien Max Brito est décédé à 54 ans, en décembre 2022.


Le 12/07/23 à 15:20
modifié 12/07/23 à 15:43