Protection des droits de l’enfant : Des acteurs ivoiriens en concertation à Abidjan
La sous-directrice chargée de la promotion des droits de l’enfant et de la lutte contre les violences et abus à la direction de la protection de l’enfant du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, Traoré Fatoumata Bintou, a souligné que l’Examen périodique universel (Epu), est un mécanisme important du conseil des droits de l’homme de l’Onu, qui évalue la situation des droits de l’homme dans tous les pays membres.
« Cet examen périodique fournit une occasion unique de rendre compte des progrès réalisés dans la protection des droits de l’enfant en Côte d’Ivoire et de mettre en évidence les défis qui persistent », dit-elle. Avant d’inviter les participants à profiter de cet atelier pour renforcer leurs connaissances des normes internationales en matière de droits de l’enfant et des mécanismes de suivi et de rapportages existants.
« Une compréhension approfondie de ces aspects facilitera la préparation de rapports de qualité et renforcera notre capacité à défendre les droits de l’enfant devant la communauté internationale », a fait savoir Traoré Fatoumata Bintou. « Travaillons ensemble pour faire de notre prochain examen périodique universel une occasion de montrer les progrès réalisés et notre volonté de garantir un avenir meilleur pour les enfants de notre pays », a exhorté la représentante de Nassénéba Touré.
Pour le président du Forum des Ong d’aide à l’enfant en difficulté, Pr Ossei Kouakou, il s’agit d’apporter leur contribution au gouvernement pour que son rapport puisse être assez exhaustif et qu’il prenne en compte tous les aspects, progrès et les défis à relever pour que les droits de l’enfant puissent être améliorés en Côte d’Ivoire.
« Nous devons également souligner l’urgence de soumettre le rapport de l’Epu en temps voulu. Ce rapport doit être un document complet et de qualité, qui met en évidence les mesures concrètes prises pour protéger les droits de l’enfant et les progrès réalisés », dit-il, soulignant que cela nécessite une collaboration étroite entre les ministères, les organisations de la société civile et les experts afin de rassembler les informations nécessaires dans les délais impartis. Aussi, a-t-il invité à l’engagement et à la responsabilité de tous dans le processus de rapportage de l’Epu.
Il convient de rappeler quelques recommandations qui ont été formulées. Il s’agit entre autres, la mise en place d’un mécanisme interinstitutionnel national permanent pour la présentation des rapports et le suivi des recommandations des mécanismes des droits de l’homme (Paraguay); la ratification du 3e protocole facultatif à la convention relative aux droits de l’enfant établissant une procédure de présentation de communications (Portugal) et accélérer le processus en cours pour harmoniser la législation nationale sur la base des dispositions des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme (Zimbabwé).