Proche Orient : Isaac Herzog, Président israélien mais pas que…
Est-on en train d’aller vers une reconfiguration de l’architecture de l’Exécutif israélien ? D’aucuns répondent par l’affirmative. Parce que le Président Issac Herzog est l’interlocuteur privilégié du gouvernement Biden au détriment du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, chef de l’Exécutif.
Comme relevé par Rfi, au moment où Issac Herzog est en route vers Washington où il sera reçu pour la deuxième fois par Joe Biden en neuf mois, Benjamin Netanyahu doit se contenter d’une invitation, qui du reste, demeure avec des contours flous.
Même si Isaac Herzog n'a pas le pouvoir d'État dans un contexte de glissement de plus en plus prononcé du gouvernement de l’État hébreu sous la domination des extrémistes religieux, force est de constater que cette situation interpelle certainement la classe politique et le législateur. Ce, notamment du fait de la nécessité de conserver la fluidité des relations - déjà inaltérables - entre Washington et Tel Aviv.
Issac Herzog aura également réussi à remettre véritablement au-devant de la scène politique et géopolitique internationale ce poste dit purement protocolaire. Même si aucune preuve n’est visible, certains observateurs estiment que son intervention sur l’affaire du Coran incendié en Suède a été remarquée, largement au-dessus de la condamnation côté juif de l’annonce pour le 15 juillet 2023, de la destruction – avant renonciation – d’exemplaires de la Thora et de l’Évangile après qu’un exemplaire du Coran a été brûlé quelques jours plus tôt.
La veille, Issac Herzog avait déclaré : '’J'ai condamné l’incendie du Coran, sacré pour les musulmans du monde entier, et j’ai aujourd’hui le cœur brisé à l’idée que le même sort attende la Bible juive, le livre éternel du peuple juif. »
Même si Isaac Herzog n'a pas le pouvoir d'État dans un contexte de glissement de plus en plus prononcé du gouvernement de l’État hébreu sous la domination des extrémistes religieux, force est de constater que cette situation interpelle certainement la classe politique et le législateur. Ce, notamment du fait de la nécessité de conserver la fluidité des relations - déjà inaltérables - entre Washington et Tel Aviv.
Issac Herzog aura également réussi à remettre véritablement au-devant de la scène politique et géopolitique internationale ce poste dit purement protocolaire. Même si aucune preuve n’est visible, certains observateurs estiment que son intervention sur l’affaire du Coran incendié en Suède a été remarquée, largement au-dessus de la condamnation côté juif de l’annonce pour le 15 juillet 2023, de la destruction – avant renonciation – d’exemplaires de la Thora et de l’Évangile après qu’un exemplaire du Coran a été brûlé quelques jours plus tôt.
La veille, Issac Herzog avait déclaré : '’J'ai condamné l’incendie du Coran, sacré pour les musulmans du monde entier, et j’ai aujourd’hui le cœur brisé à l’idée que le même sort attende la Bible juive, le livre éternel du peuple juif. »