A la barre : Une victime de viol décharge le présumé auteur
Elle répond aux initiales K.G.R. Dans ses 17 ans envrion, la jeune fille a été victime d’un viol, en 2018, au moment où cette dernière, avec des amis, festoyaient dans une résidence-hôtel à Abobo.
Le mercredi 12 juillet 2023, elle comparaissait au Tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau, pour donner sa version des faits pour lesquels le présumé principal auteur, Ouattara Ibrahim est sous mandat de dépôt depuis le 26 juin 2018.
Contre toute attente, dans ses explications, à la barre, K.G.R exprime clairement sa volonté de disculper le présumé auteur du viol.
« Je suis venue décharger Ouattara Ibrahim », affirme-t-elle. Soutenant que « cette déclaration vient d’elle-même et qu’elle ne lui pas été dictée par une tiers personne » en vue d’un quelconque arrangement.
Une affirmation qui vient contredire ce que celle-ci avait exprimé, pendant des dépositions à la police, ayant favorisé l’arrestation du prévenu, Ouattara Ibrahim, par les forces de l’ordre.
Devant une telle situation, le conseil du présumé auteur de viol plaide alors pour que son client soit acquitté et relaxé immédiatement.
Bien que stupéfaite par la déclaration de K.G.R. qui la confond dans sa thèse, la procureure de la République a requis, tout de même, une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme contre Ouattara Ibrahim pour "viol" et 3 ans contre Affoua Hélène, la gérante de la résidence-hôtel pour "omission de secours".
Si le présumé auteur est sous mandat de dépôt, Affoua Hélène , elle, est en liberté provisoire depuis le 18 février 2019.
Contre toute attente, dans ses explications, à la barre, K.G.R exprime clairement sa volonté de disculper le présumé auteur du viol.
« Je suis venue décharger Ouattara Ibrahim », affirme-t-elle. Soutenant que « cette déclaration vient d’elle-même et qu’elle ne lui pas été dictée par une tiers personne » en vue d’un quelconque arrangement.
Une affirmation qui vient contredire ce que celle-ci avait exprimé, pendant des dépositions à la police, ayant favorisé l’arrestation du prévenu, Ouattara Ibrahim, par les forces de l’ordre.
Devant une telle situation, le conseil du présumé auteur de viol plaide alors pour que son client soit acquitté et relaxé immédiatement.
Bien que stupéfaite par la déclaration de K.G.R. qui la confond dans sa thèse, la procureure de la République a requis, tout de même, une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme contre Ouattara Ibrahim pour "viol" et 3 ans contre Affoua Hélène, la gérante de la résidence-hôtel pour "omission de secours".
Si le présumé auteur est sous mandat de dépôt, Affoua Hélène , elle, est en liberté provisoire depuis le 18 février 2019.