Lutte contre les hépatites virales : L’Ong ‘’Mon enfant, mon futur’’ sensibilise à San Pedro
L’Ong ‘’Mon enfant, mon futur’’ a mené du 28 au 29 novembre 2024, une action de sensibilisation au Lycée moderne Inagohi de San Pedro, en présence d’émissaires de la préfecture de région et de la Direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (Drena).
Avec l’appui technique du Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales (Rilhvi), l’opération a été meublée d’une séance de dépistages gratuits conduite par la déléguée médicale, Essis Meley Diane Valérie, du laboratoire pharmaceutique “Scilife”, qui en est le partenaire de mise en œuvre.
Cette étape a été précédée d’une conférence animée par le sous-directeur de l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma), le Médecin-Colonel Irié Gohi Bi, membre du Rilhvi.
Laquelle conférence visait à sensibiliser l’assemblée qui était majoritairement composée d’élèves, à la prévention. Cela, en les exhortant à adopter les bonnes pratiques d’hygiène de vie et à opter pour la vaccination, dont les services sont disponibles à l’antennes régional de l’Institut national d’Hygiène publique (Inhp). Ce fut aussi l’occasion pour le Médecin Colonel de procéder à un large éclairage sur le mode de contraction et les manifestations de ces pathologies.
Selon lui, le virus de l’hépatite se transmet de la même manière que le Vih/Sida. C’est-à-dire par contamination via du sang ou des objets métalliques infectés et par rapports sexuels non protégés.
Aussi, a-t-il ajouté que les hépatites virales sont des tueuses silencieuses qui sévissent partout dans le monde, avec un taux de prévalence assez élevé en Côte d'Ivoire. Soit, un ivoirien sur dix.
“L’hépatite est beaucoup plus grave chez nous, surtout la forme B, dont le virus va s’installer dans le foie, avant de se manifester pour conduire à des complications allant de la cirrhose au cancer. Il est vrai que l’alcool peut entrainer la cirrhose, mais dans le contexte médical, c’est d’abord et avant tout le virus de l’hépatite B. Le cancer dans la conscience collective est une maladie hyper grave, mais celui du foie l’est encore plus parce qu’il ne se guérit quasiment pas”, a renchéri le Médecin Colonel.
Le président du Rilhvi, Professeur Yao Bathaix a pour sa part fait savoir que la contribution de sa structure à cette action de lutte contre les hépatites virales, intervient après une sollicitation émanant de Dr Atri Kouassi, président de l’Ong Mon Enfant, mon futur. Le Rilhvi a, à l’occasion, fait don d’un important lot de kits de dépistage qui ont permis de dépister gratuitement plus de 600 individus.