Grand Bassam : L’église catholique de Moossou momentanément fermée après sa "profanation"
L’église de la paroisse Saint-Antoine de Padoue de Moossou est momentanément fermée, a-t-on constaté sur place le lundi 24 juillet.
Joint par téléphone, le Père Augustin Obrou, directeur de la communication du diocèse d’Abidjan, a laissé entendre que la décision émane de la haute hiérarchie de l’église catholique en Côte d’Ivoire.
« Des gens sont entrés dans l’église pour poser un acte qui n’est pas religieux. Des chefs guerriers parés de leurs attributs ont pénétré un lieu de spiritualité, un lieu sacré. Ils ont profané le lieu. Il faut qu’après cet acte qui viole le domaine de l’église, l’on fasse des prières pour purifier cette église », a exposé l’homme de Dieu.
A l’en croire, pour restaurer le sacré de l’église, le diocèse a décidé de fermer l’église le temps de faire le rite de purification. A ce niveau, il y a plusieurs processus, a-t-il appuyé.
« Le processus de purification va dépendre de l’évêque et des activités spirituelles à faire. Entre autres, des neuvaines », a expliqué Père Augustin Obrou.
Un serviteur de Dieu trouvé sur ladite paroisse a relaté les faits ce jour (samedi 14 juillet, Ndlr) de la profanation du lieu saint. « Au cours de la célébration eucharistique, le moment clé est celui de la consécration où le pain et le vin deviennent le corps du Christ. C’est en ce moment que des personnes se sont introduites au cours de la messe », a-t-il expliqué.
Ajoutant que dans ce cas de figure, l’on parle de profanation. Et quand un tel acte se produit, il y a nécessité de restauration de ce qui a été profané. C’est-à-dire restaurer le sacré.
Pour rappel, des membres de la génération Bloussoué de Moossou ont déchaussé le Roi de Moossou, Sa Majesté Nanan Kanga Assoumou alors qu’il prenait part à la messe de requiem de l’un de ses notables.
« Des gens sont entrés dans l’église pour poser un acte qui n’est pas religieux. Des chefs guerriers parés de leurs attributs ont pénétré un lieu de spiritualité, un lieu sacré. Ils ont profané le lieu. Il faut qu’après cet acte qui viole le domaine de l’église, l’on fasse des prières pour purifier cette église », a exposé l’homme de Dieu.
A l’en croire, pour restaurer le sacré de l’église, le diocèse a décidé de fermer l’église le temps de faire le rite de purification. A ce niveau, il y a plusieurs processus, a-t-il appuyé.
« Le processus de purification va dépendre de l’évêque et des activités spirituelles à faire. Entre autres, des neuvaines », a expliqué Père Augustin Obrou.
Un serviteur de Dieu trouvé sur ladite paroisse a relaté les faits ce jour (samedi 14 juillet, Ndlr) de la profanation du lieu saint. « Au cours de la célébration eucharistique, le moment clé est celui de la consécration où le pain et le vin deviennent le corps du Christ. C’est en ce moment que des personnes se sont introduites au cours de la messe », a-t-il expliqué.
Ajoutant que dans ce cas de figure, l’on parle de profanation. Et quand un tel acte se produit, il y a nécessité de restauration de ce qui a été profané. C’est-à-dire restaurer le sacré.
Pour rappel, des membres de la génération Bloussoué de Moossou ont déchaussé le Roi de Moossou, Sa Majesté Nanan Kanga Assoumou alors qu’il prenait part à la messe de requiem de l’un de ses notables.