![Plus d’une personne sur 10 en Côte d’Ivoire est porteuse d’une hépatite virale B. Les praticiens proposent la sensibilisation. (DR)](https://www.fratmat.info/uploads/images/2023/07/30/161462.jpg)
Plus d’une personne sur 10 en Côte d’Ivoire est porteuse d’une hépatite virale B. Les praticiens proposent la sensibilisation. (DR)
Plus d’une personne sur 10 en Côte d’Ivoire est porteuse d’une hépatite virale B. Les praticiens proposent la sensibilisation. (DR)
Santé publique: L’hépatite B plus mortelle que le Vih
Les parties prenantes, à la 16e Journée scientifique du Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales (Rilhvi), le 27 juillet 2023, à Abidjan, ont conseillé la sensibilisation de masse des populations.
L’hépatite virale B a supplanté, en termes de taux de mortalité, le Vih/Sida, la tuberculose et même le paludisme, a affirmé le Prof. Doffou Stanislas, de l’unité hépato-gastroentérologie du Chu d’Angré.
C’était à la 16e Journée scientifique du Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales (Rilhvi) qui s’est tenue, le 27 juillet 2023, à Abidjan-Plateau.
«Nous devons sensibiliser les pouvoirs publics à nous aider à vulgariser la connaissance relative aux virus de l’hépatite B et C. De telle sorte qu’on puisse avoir des actions positives sur l’attitude des populations vis-à-vis de ces virus », a proposé Prof. Doffou.
Qui a précisé que c’est un virus qui se transmet par voie sexuelle et aussi de la mère à l’enfant.
La Côte d’Ivoire est dans une zone de haute prévalence du virus de l’hépatite B, selon les données de l’Oms et du programme national de lutte contre les hépatites virales : plus d’une personne sur 10 en Côte d’Ivoire est porteuse d’une hépatite virale B. Les hépatites virales B et C sont la première cause des cancers du foie en Côte d’Ivoire.
Face à cette situation, les parties prenantes à cette rencontre, à savoir les médecins, enseignants chercheurs, paramédicaux, firmes pharmaceutiques, laboratoires et décideurs ont préconisé le dépistage systématique des populations afin de lutter contre cette maladie silencieuse.
Outre le dépistage, ils conseillent l’intensification de la sensibilisation de masse des populations sur les risques de transmission à travers des caravanes, des émissions radiotélévisées, des panneaux d’affiche publicitaire, la vaccination des sujets et le suivi des contacts.
Le Prof. Yao Bathaix Fulgence, président du Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales (Rilhvi), a déclaré que son organisation poursuit son engagement en faveur de l’éviction des hépatites virales en Côte d’Ivoire.
Il préconise l’introduction du dépistage systématique des hépatites virales B et C dans le bilan d’embauche et de suivi en entreprises. Chez la femme enceinte porteuses du virus de l’hépatite B, le Prof. Bathaix propose la vaccination des bébés dès la naissance.
Pour sa part, le représentant du ministre de la Santé, l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Toa Bi, par ailleurs responsable du département mère et enfant à la direction générale de la santé, a réaffirmé son soutien au réseau.
Il a vanté la vaccination contre l’hépatite B qui a été introduite dans le programme élargi de vaccination afin d’interrompre la transmission mère-enfant. Et de protéger l’enfant contre cette maladie.
Toutefois, il a invité les populations à avoir une bonne hygiène alimentaire et sanitaire pour éviter les hépatites virales. Car, le taux de prévalence de l’hépatite B est de 10 % contre l’hépatite C qui est entre 1 et 3 %. C’est pourquoi, il a invité les populations à faire le dépistage et la vaccination systématiques.
«Nous devons sensibiliser les pouvoirs publics à nous aider à vulgariser la connaissance relative aux virus de l’hépatite B et C. De telle sorte qu’on puisse avoir des actions positives sur l’attitude des populations vis-à-vis de ces virus », a proposé Prof. Doffou.
Qui a précisé que c’est un virus qui se transmet par voie sexuelle et aussi de la mère à l’enfant.
La Côte d’Ivoire est dans une zone de haute prévalence du virus de l’hépatite B, selon les données de l’Oms et du programme national de lutte contre les hépatites virales : plus d’une personne sur 10 en Côte d’Ivoire est porteuse d’une hépatite virale B. Les hépatites virales B et C sont la première cause des cancers du foie en Côte d’Ivoire.
Face à cette situation, les parties prenantes à cette rencontre, à savoir les médecins, enseignants chercheurs, paramédicaux, firmes pharmaceutiques, laboratoires et décideurs ont préconisé le dépistage systématique des populations afin de lutter contre cette maladie silencieuse.
Outre le dépistage, ils conseillent l’intensification de la sensibilisation de masse des populations sur les risques de transmission à travers des caravanes, des émissions radiotélévisées, des panneaux d’affiche publicitaire, la vaccination des sujets et le suivi des contacts.
Le Prof. Yao Bathaix Fulgence, président du Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales (Rilhvi), a déclaré que son organisation poursuit son engagement en faveur de l’éviction des hépatites virales en Côte d’Ivoire.
Il préconise l’introduction du dépistage systématique des hépatites virales B et C dans le bilan d’embauche et de suivi en entreprises. Chez la femme enceinte porteuses du virus de l’hépatite B, le Prof. Bathaix propose la vaccination des bébés dès la naissance.
Pour sa part, le représentant du ministre de la Santé, l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Toa Bi, par ailleurs responsable du département mère et enfant à la direction générale de la santé, a réaffirmé son soutien au réseau.
Il a vanté la vaccination contre l’hépatite B qui a été introduite dans le programme élargi de vaccination afin d’interrompre la transmission mère-enfant. Et de protéger l’enfant contre cette maladie.
Toutefois, il a invité les populations à avoir une bonne hygiène alimentaire et sanitaire pour éviter les hépatites virales. Car, le taux de prévalence de l’hépatite B est de 10 % contre l’hépatite C qui est entre 1 et 3 %. C’est pourquoi, il a invité les populations à faire le dépistage et la vaccination systématiques.