Mutuelle des commerçants de Côte d’Ivoire: L’instrument de protection sociale des acteurs du commerce arrive enfin

Les participants venus des différentes faîtières du secteur du commerce ont contribué à l'amélioration des textes de leur future mutuelle. (Photo DR)
Les participants venus des différentes faîtières du secteur du commerce ont contribué à l'amélioration des textes de leur future mutuelle. (Photo DR)
Les participants venus des différentes faîtières du secteur du commerce ont contribué à l'amélioration des textes de leur future mutuelle. (Photo DR)

Mutuelle des commerçants de Côte d’Ivoire: L’instrument de protection sociale des acteurs du commerce arrive enfin

Le 29/07/23 à 21:43
modifié 29/07/23 à 21:43


Les acteurs du commerce en Côte d’Ivoire auront sous peu leur instrument de solidarité appelé de tous leurs vœux depuis 2002.

Il s’agit de la Mutuelle des commerçants de Côte d’Ivoire (Mucci) qui prend progressivement forme grâce à la détermination du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba.

En présence de nombreux responsables des commerçants et de leurs faîtières, Souleymane Diarrassouba a lancé, le 25 juillet 2023, à l’hôtel Canaan Hills de Yamoussoukro, l’atelier de restitution et de validation des dispositifs opérationnels de la création de cette mutuelle.

Il s’agit d’une étape déterminante pour la finalisation de cet instrument dont la mission est de prendre en compte toutes les préoccupations sociales des acteurs de ce secteur. Qui, selon Koizan Kablan Aimé, directeur général du commerce et président du comité scientifique, sont confrontés à de nombreuses difficultés qui limitent leur plein épanouissement.

Notamment les incendies de marché, les inondations, les accidents et vols, les destructions de marchandises, les décès. Mais aussi à l’insuffisance des produits d’assurance adaptés aux commerçants détaillants ou petits commerçants, pour couvrir les différents risques liés à leurs activités.

Dans cette même veine, le ministre Souleymane Diarrassouba a relevé qu’en dépit de tous les efforts engagés par le gouvernement, le secteur du commerce reste confronté à des défis de taille.

En particulier, les effets des conjectures commerciales et les conséquences des sinistres récurrents. «Ainsi, sur la période 1987 à 2022, pas moins de 80 cas d’incendie de marché ont été déplorés», a-t-il indiqué avant de dénoncer l’absence d’un système de protection qui prémunit les commerçants des risques professionnels auxquels ils sont confrontés.

Selon le ministre Souleymane Diarrassouba, c’est «une dure réalité qu’il est impérieux de traiter avec toute la rigueur et l’énergie nécessaires».

C’est donc pour pallier cette insuffisance, qu’en plus de la carte professionnelle de commerçant offrant de multiples avantages, le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme a commandité l’étude de faisabilité pour la mise en place de ce dispositif de protection sociale des commerçants. Un dispositif qui, à en croire le ministre, est basé sur la solidarité et l’adhésion volontaire des membres.

Après l’adoption des conclusions de cette étude en Conseil des ministres et en vue de rendre opérationnel ce projet, il était important de soumettre les recommandations de l’expert aux acteurs pour sa validation.

N’dri Célestin


Le 29/07/23 à 21:43
modifié 29/07/23 à 21:43