Invention et innovation technologiques : Vers la mise en place de plateformes entre les universités et les entreprises

En 2021, a-t-elle rappelé, AfrIPI a recruté un spécialiste en innovation pour formuler une étude des pays membres de l’Oapi, afin de proposer des outils juridiques. En 2022, deux tables rondes ses sont tenues pour la mise en œuvre de plateformes nationales. « Cette année, nous sommes dans la phase du choix des accompagnements idoines pour la consolidation de ces plateformes », a-t-elle ajouté.
En effet, En effet, dans le cadre de la mise en œuvre d'un plan d'action pour le fonctionnement des plateformes innovantes nationales dans les 17 États membres de l'Oapi, courant avril et juin 2022, AfrIPI et l’Oapi ont organisé des tables rondes entre les universités, les centres de recherche et les entreprises. Ces échanges encadrés par un consultant spécialiste en innovation, ont permis à chaque pays d’explorer les modèles de plateformes existantes dans d’autres pays, de réfléchir sur un projet de plateforme d'innovation qui répondrait à ses besoins, et de formuler un plan d'action pour la mise en place et le fonctionnement de cette plateforme à l’échelle nationale.
A cet égard, l’atelier de ce 24 juillet qui était donc l’étape finale de ce processus, a offert l’opportunité de suivre les différents rapports issus des échanges nationaux et de partager les expériences à l’effet d’identifier les projets susceptibles d’être éventuellement soutenus par les partenaires d’AfrIPI dont l’Office européenne des brevets (Oeb), l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) et l’Institut national de propriété industrielle (Inpi France), lesquels ont joué un rôle majeur dans la mise en place desdites plateformes.
Gabriel Pecquet, coordonnateur pays de l’Oeb, a partagé ce que l’office accomplit en Europe quand Yves Ngoubeyou, conseiller division pour l’Afrique, secteur du développement régional et national de l’Ompi, lui, a lancé un appel au soutien des universités et des centres de recherche afin de leur permettre de bien jouer leur rôle. « Afin d’accélérer la transition africaine vers une économie basée sur l’innovation et le savoir, il faut une place prépondérante des universités et des centres de recherches. Et que leurs travaux soient financés, vulgarisés et mise en application, pour une innovation dynamique et un meilleur transfert des technologies. » A-t-il exhorté.