Le Sultan de Sokoto
Niger : Le sultan de Sokoto à Niamey, la dernière porte de sortie pour les putschistes ?
Une délégation mandatée par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) est attendue ce 2 août 2023 à Niamey dans le cadre de la crise nigérienne consécutive à un coup d’État, selon Rfi.
Le sultan de Sokoto, Muhammadu Sa'adu Abubakar, l’un des chefs religieux les plus influents du Nord du Nigeria, frontalier du Niger, en fait partie, précise la chaîne de radio française. Il est le plus haut dignitaire de l'autorité islamique sunnite au Nigeria. Il exerce une influence sur l'immense population musulmane du pays.
La veille, le site d’information Africa Intelligence s’est fait écho de ce que les Chefs d'État de l'organisation régionale viennent de s'accorder sur le profil du sultan de Sokoto pour mener une médiation à Niamey. La Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao) entend, par cet acte, donner encore des chances à un règlement pacifique de la situation qui prévaut dans le pays.
La proximité géographique, ethnique et religieuse est donc mise à profit pour inciter les militaires à se retirer. Les observateurs spéculent sur l’impact qu’aura la résolution de ce putsch par la Cedeao, notamment sur sa crédibilité déjà mise à mal dans la gestion des dossiers burkinabè, guinéen et malien.
Par ailleurs, beaucoup estiment que le Président Ahmed Bola Tinubu – que d’aucuns disent "toujours à la recherche d’une légitimité de démocrate après les contestations de son élection par ses adversaires" – est aussi en quête d’un succès de l’organisation communautaire dans la défense de la démocratie.
La veille, le site d’information Africa Intelligence s’est fait écho de ce que les Chefs d'État de l'organisation régionale viennent de s'accorder sur le profil du sultan de Sokoto pour mener une médiation à Niamey. La Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao) entend, par cet acte, donner encore des chances à un règlement pacifique de la situation qui prévaut dans le pays.
La proximité géographique, ethnique et religieuse est donc mise à profit pour inciter les militaires à se retirer. Les observateurs spéculent sur l’impact qu’aura la résolution de ce putsch par la Cedeao, notamment sur sa crédibilité déjà mise à mal dans la gestion des dossiers burkinabè, guinéen et malien.
Par ailleurs, beaucoup estiment que le Président Ahmed Bola Tinubu – que d’aucuns disent "toujours à la recherche d’une légitimité de démocrate après les contestations de son élection par ses adversaires" – est aussi en quête d’un succès de l’organisation communautaire dans la défense de la démocratie.