Niger : Alger « profondément » pour Mohamed Bazoum, mais contre l’armée française à ses frontières
Dans le communiqué repris notamment par la presse locale dont Algérie presse service et Radio Oméga du Burkina Faso sur son site Internet, Alger plaide tente de calmer le jeu et plaide en faveur d’un « retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques qui éviteront au Niger frère et à l’ensemble de la région un surcroit d’insécurité et d’instabilité et à nos peuples un surcroit d’adversité et d’épreuves ».
L’Algérie dit également « mettre en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères qui sont, malheureusement, considérées comme des options envisageables et utilisables alors qu’elles ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle ». Cette opposition du gouvernement algérien est attribuée par les observateurs de la situation dans le Sahel aux relations tendues entre Paris et Alger. Une intervention de l’armée française dans un pays frontalier est perçue d’un mauvais œil à Alger.
D’aucuns pensent que la Cedeao devrait s’appuyer sur des forces autres que les militaires français stationnés dans le pays si recours doit être fait à la force pour réinstaller Mohamed Bazoum dans son fauteuil. Des internautes pensent que cet épisode donnera un coup d’accélérateur à la mise pied de la Force en attente dont l’objectif sera de prévenir, d’empêcher ou de stopper les coup d’États dans l’espace sous-régional.