Yakassé : cocufié, le retraité découpe et brûle le corps de son épouse

Un feu de bois. (DR)
Un feu de bois. (DR)
Un feu de bois. (DR)

Yakassé : cocufié, le retraité découpe et brûle le corps de son épouse

Le 04/08/23 à 18:45
modifié 05/08/23 à 13:51

L’histoire a défrayé la chronique dans la localité de Yakassé-Attobrou, dans la région de La Mé. Un instituteur à la retraite a mis un terme à la vie de son épouse.

Marié à deux femmes, il vivait avec une de ses épouses au village et l’autre au campement dans ses champs.

Lorsqu’il quittait son campement pour le village, certaines langues non-discrètes l’informaient de l’infidélité de sa seconde épouse. Mais amoureux, il n’y croyait pas jusqu’au jour fatidique.

Le septuagénaire a surpris son épouse avec un autre homme dans le lit conjugal. Tout gentiment, il a ordonné à l’amant de son épouse de quitter les lieux. L’amant s’est aussitôt exécuté. Il a rapidement enfilé son dessous, récupéré le reste de ses vêtements avant de prendre ses jambes à son cou en s’évaporant dans la nature.

Par la suite, le vieux G.P. s’est servi d’une machette pour exprimer sa grande colère. Il a administré des coups à celle qui était autrefois sa bien-aimée. Elle s’est écroulée et a perdu beaucoup de sang à cause des grandes entailles sur son corps.

Le vieux G.P. ayant repris ses esprits, a réalisé qu’il venait de commettre l’irréparable. Mais c’était trop tard, la vieille est décédée de ces graves blessures.

Dans la peur d’être lynché par les populations, il décida d’incendier sa maison avec à l’intérieur le corps de son épouse. Son intention était de faire croire que cette dernière a trouvé la mort dans cet incendie.

Avec l’aide des populations, le feu a été maîtrisé. Malheureusement, l’on note des dégâts matériels et une perte en vie humaine. G.P. a cru que les pistes étaient brouillées à jamais. Mais les choses ne se passeront pas comme il l’avait souhaité.

Terrifiés par ce qui s’est produit, les enfants du couple ont décidé de réaliser une autopsie pour savoir exactement la cause du décès de leur mère.

L’autopsie a révélé que bien avant d’être brûlée par le feu, la femme a reçu de violents coups de machette qui ont causé sa mort. Interrogé par la police, le retraité a avoué son forfait.

Derrière les barreaux depuis 2016, l’homme n’a plus la grande forme. Ses fils adultes et salariés ne lui rendent pas visite à cause de l’acte posé envers leur mère.

Devant les juges le 13 juillet 2023, le septuagénaire avait du mal à se tenir sur ses jambes. Fatigué par le poids de l’âge et ayant la santé fragile, l’ex-enseignant a déclaré qu’il regrettait profondément son acte. Il a été condamné à dix (10) ans de prison ferme.

Le 04/08/23 à 18:45
modifié 05/08/23 à 13:51