L'Editorial d'Adama Koné : Le pont
Mardi noir. D’un mardi à un autre, la Côte d’Ivoire aura vécu des moments difficiles. Le sort en a décidé ainsi. Mardi 1er août, le huitième mois de l’année civile commence dans la douleur. Décès de l’ex-Président Henri Konan Bédié, par ailleurs, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda).
Une semaine après, jour pour jour, le mardi 8 août, la grande faucheuse arrache à l’affection humaine, le général Gaston Ouassénan Koné. Lui aussi issu du Pdci-Rda, dont il est un des vice-présidents.
Ouassénan Koné fait partie également de la mémoire du pays. C’est lui qui a descendu le drapeau français et hissé l’emblème national ivoirien dans le ciel.
C’était aux premières heures du 7 août 1960, au moment où la Côte d’Ivoire accédait à la souveraineté nationale.
Pour le rôle qu’il a joué dans la vie de la Nation ivoirienne et pour le rang qu’il a occupé, un deuil de dix jours a été décrété par le Président de la République, Alassane Ouattara, en la mémoire d’Henri Konan Bédié.
La République a alors tourné au ralenti. Drapeau en berne, plusieurs activités ont été annulées ou reportées. L’heure était à la gestion des affaires courantes. Les Ivoiriens ont vécu cette période dans la dignité.
Depuis le 12 août, le pays retrouve son cours normal. Et ce, par un symbole, celui de la verticalité.
Ce symbole de verticalité est appréciable à trois niveaux. Elle est traduite d’abord par la montée verticale, à son niveau « de fierté », du drapeau national.
Autrement dit, la Côte d’Ivoire reprend ses marques. Un acte d’ailleurs de nature à rendre hommage aux disparus qu’elle pleure. Car, ils ont été des modèles de développeurs, national pour l’un et régional pour l’autre.
Ensuite, la deuxième représentation de ce symbole de verticalité est le pont à haubans. Avec ses 108 mètres de hauteur et son cordage métallique qui donne un nouveau visage à la ville d’Abidjan.
Un joyau architectural digne d’un pays en pleine transformation, à l’image de l’échangeur de Marcory, qui accueille majestueusement tout visiteur étranger entrant en Côte d’Ivoire par la route sud-est ou par l’aéroport international de Port-Bouët.
En l’inaugurant au lendemain de la fin du deuil national, le Chef de l’État, Alassane Ouattara, envoie un message à chaque habitant des 322 462 Kilomètres carrés.
Sécher ses larmes et s’engager résolument sur la voie d’un avenir, synonyme de bien-être. Un avenir prometteur.
En un mot, établir le pont entre la gestion d’une douleur et l’espoir d’un lendemain meilleur. Le pont Alassane Ouattara symbolise la marche entre une période de stabilisation et une relance économico-sociale certaine.
Tout comme les deux premiers ponts, De Gaulle et Félix Houphouët-Boigny, ont fait le lien entre la fin d’une époque coloniale et le début d’une prise en charge consciente des affaires de l’État. Oui, ce pont inauguré, le samedi 12 août 2023, en prenant de la hauteur (verticalité) pour enjamber un bras de la lagune Ébrié, pour relier les communes du Plateau et de Cocody, renvoie chaque citoyen à une illustration, à une leçon de la vie.
Rien de grand ne se fait sans hauteur d’esprit. Et l’esprit, c’est comme le parapluie que nous utilisons encore en cette fin de période pluvieuse : Il ne sert que lorsqu’il est ouvert.
Ayons donc l’esprit ouvert aux bonnes vibrations, aux pulsions et impulsions positives. Et sans compromissions. Revenons à des réalités plus physiques, pour constater que ce pont est aussi celui de la victoire (comme celui de Grand-Bassam).
La victoire sur le sort du bassin du gourou ou carrefour de l’Indénié, qui était un calvaire en saison des pluies. On a en mémoire les drames enregistrés à cet endroit.
Aujourd’hui, 50 000 automobilistes peuvent journalièrement regagner les deux communes en seulement cinq minutes, là où il fallait patienter en moyenne 45 minutes aux heures de pointe. Avec en prime, l’assurance d’une traversée agréable.
Un pont, qui du reste, fait le pont entre le rêve et la réalité. C’est que les Ivoiriens ne rêveront plus en voyant ces infrastructures à cordage métallique, dans des films ou documentaires. La réalité est désormais à portée de vue. Enfin, le dernier volet de la verticalité est d’ordre religieux.
Demain, mardi 15 août, est la célébration de la fête de l’Assomption. C’est-à-dire, l’élévation de la Vierge Marie dans les cieux. Cette fête mariale est un autre pont entre l’homme et Dieu. Quelle que soit son appartenance religieuse, l’Ivoirien dit souvent que la Côte d’Ivoire est une terre bénie.
Cette bénédiction doit être entretenue par les actes et les pensées de chacun. Pour éviter la malheureuse parenthèse vécue par le pays.
Que la Vierge Marie emporte avec elle, dans sa montée, corps et âme, dans le ciel, les aspirations communes de paix, de progrès collectif et de bonheur individuel. Amine !
Ouassénan Koné fait partie également de la mémoire du pays. C’est lui qui a descendu le drapeau français et hissé l’emblème national ivoirien dans le ciel.
C’était aux premières heures du 7 août 1960, au moment où la Côte d’Ivoire accédait à la souveraineté nationale.
Pour le rôle qu’il a joué dans la vie de la Nation ivoirienne et pour le rang qu’il a occupé, un deuil de dix jours a été décrété par le Président de la République, Alassane Ouattara, en la mémoire d’Henri Konan Bédié.
La République a alors tourné au ralenti. Drapeau en berne, plusieurs activités ont été annulées ou reportées. L’heure était à la gestion des affaires courantes. Les Ivoiriens ont vécu cette période dans la dignité.
Depuis le 12 août, le pays retrouve son cours normal. Et ce, par un symbole, celui de la verticalité.
Ce symbole de verticalité est appréciable à trois niveaux. Elle est traduite d’abord par la montée verticale, à son niveau « de fierté », du drapeau national.
Autrement dit, la Côte d’Ivoire reprend ses marques. Un acte d’ailleurs de nature à rendre hommage aux disparus qu’elle pleure. Car, ils ont été des modèles de développeurs, national pour l’un et régional pour l’autre.
Ensuite, la deuxième représentation de ce symbole de verticalité est le pont à haubans. Avec ses 108 mètres de hauteur et son cordage métallique qui donne un nouveau visage à la ville d’Abidjan.
Un joyau architectural digne d’un pays en pleine transformation, à l’image de l’échangeur de Marcory, qui accueille majestueusement tout visiteur étranger entrant en Côte d’Ivoire par la route sud-est ou par l’aéroport international de Port-Bouët.
En l’inaugurant au lendemain de la fin du deuil national, le Chef de l’État, Alassane Ouattara, envoie un message à chaque habitant des 322 462 Kilomètres carrés.
Sécher ses larmes et s’engager résolument sur la voie d’un avenir, synonyme de bien-être. Un avenir prometteur.
En un mot, établir le pont entre la gestion d’une douleur et l’espoir d’un lendemain meilleur. Le pont Alassane Ouattara symbolise la marche entre une période de stabilisation et une relance économico-sociale certaine.
Tout comme les deux premiers ponts, De Gaulle et Félix Houphouët-Boigny, ont fait le lien entre la fin d’une époque coloniale et le début d’une prise en charge consciente des affaires de l’État. Oui, ce pont inauguré, le samedi 12 août 2023, en prenant de la hauteur (verticalité) pour enjamber un bras de la lagune Ébrié, pour relier les communes du Plateau et de Cocody, renvoie chaque citoyen à une illustration, à une leçon de la vie.
Rien de grand ne se fait sans hauteur d’esprit. Et l’esprit, c’est comme le parapluie que nous utilisons encore en cette fin de période pluvieuse : Il ne sert que lorsqu’il est ouvert.
Ayons donc l’esprit ouvert aux bonnes vibrations, aux pulsions et impulsions positives. Et sans compromissions. Revenons à des réalités plus physiques, pour constater que ce pont est aussi celui de la victoire (comme celui de Grand-Bassam).
La victoire sur le sort du bassin du gourou ou carrefour de l’Indénié, qui était un calvaire en saison des pluies. On a en mémoire les drames enregistrés à cet endroit.
Aujourd’hui, 50 000 automobilistes peuvent journalièrement regagner les deux communes en seulement cinq minutes, là où il fallait patienter en moyenne 45 minutes aux heures de pointe. Avec en prime, l’assurance d’une traversée agréable.
Un pont, qui du reste, fait le pont entre le rêve et la réalité. C’est que les Ivoiriens ne rêveront plus en voyant ces infrastructures à cordage métallique, dans des films ou documentaires. La réalité est désormais à portée de vue. Enfin, le dernier volet de la verticalité est d’ordre religieux.
Demain, mardi 15 août, est la célébration de la fête de l’Assomption. C’est-à-dire, l’élévation de la Vierge Marie dans les cieux. Cette fête mariale est un autre pont entre l’homme et Dieu. Quelle que soit son appartenance religieuse, l’Ivoirien dit souvent que la Côte d’Ivoire est une terre bénie.
Cette bénédiction doit être entretenue par les actes et les pensées de chacun. Pour éviter la malheureuse parenthèse vécue par le pays.
Que la Vierge Marie emporte avec elle, dans sa montée, corps et âme, dans le ciel, les aspirations communes de paix, de progrès collectif et de bonheur individuel. Amine !