Le président de la Cei, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. (Ph: Dr)
Précampagne avant la campagne : Ce que dit la loi
Le président de la Cei s’est voulu clair : « Le code électoral interdit formellement de faire campagne avant l’ouverture de la campagne ».
Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, à travers cette déclaration sous forme de menace, a tenu à interpeller les candidats qui ont commencé à investir le terrain pour faire la promotion de leurs projets de société, à l’effet de recueillir les voix des électeurs, bien avant la période dédiée à cela.
« La Cei rappelle aux candidat(e)s qu’aux termes des dispositions des articles 31 et 32 du code électoral, toute forme de propagande électorale, en dehors de la période réglementaire, est formellement interdite et passible de sanctions. Tout contrevenant aux textes en vigueur s’expose, en conséquence, à une invalidation de sa candidature », pouvait-on lire dans le communiqué produit, le 17 août, par l’organe électoral.
Le patron de la Cei, lors d’une rencontre avec les partis politiques, le 17 août, avait dit comprendre les agissements de ces derniers, dans la mesure où ils estiment que le délai de 7 jours prévu pour la campagne est insuffisant.
Toutefois, à l’en croire, ces candidats réfractaires ne devraient pas exagérer. « Je vois des gens qui sont déjà en campagne. Je tiens à leur signifier que la campagne n’est pas encore ouverte. Nous sommes certes en précampagne, mais il ne faut pas abuser. Je peux comprendre qu’une semaine peut paraître peu pour certains pour aller convaincre les populations. La présentation de la candidature est une forme de campagne, mais on fait preuve de souplesse. Les candidats ne doivent pas aller dire de voter pour eux à cette occasion », avait-il précisé.
Puis de menacer : « La campagne s’ouvre le 25 août et s’achève le 31 août. Nous allons sanctionner ceux qui ne vont pas respecter cela. La loi nous en donne le plein pouvoir ».
Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, mécontent des candidats qui sont déjà en campagne, a regretté que certains aient des affichages pour séduire les électeurs.
Il a donc averti les réfractaires que de tels actes pourraient compromettre la validité des candidatures, indépendamment du poids politique ou de l’obédience des candidats.
« C’est vrai que la Cei veut donner la possibilité à tous les candidats d’avoir leurs chances d’être élus. Ne faussez pas les règles du jeu. Il faut attendre le moment. Vous dénoncez la fraude de la Cei, fraude qui n’est d’ailleurs pas avérée, mais vous en commettez une qui est plus expressive. Celle de faire des affiches sur lesquelles vous invitez la population à voter, avant la période de campagne », avait-il fait remarquer.
Le président de la Cei, relativement à ce constat, avait appelé l’ensemble des partis et groupements politiques à respecter scrupuleusement les règles établies, au risque de subir la rigueur de la loi.
« A partir de ce jour, si quelqu’un pose des actes allant dans le sens de la contrariété de la loi, sa candidature pourra être invalidée. Si quelqu’un fait campagne avant l’heure, quel que soit son poids, quelle que soit son obédience, sa candidature pourra être invalidée. Je le dis sincèrement. Ne prenez pas de risques. Ne nous mettez pas au défi. Si vous nous mettez au défi, ce ne sera pas bon », avait-il prévenu.
En dépit de ces interpellations, la Cei, devant l’entêtement de ces candidats, a produit, le 20 août, un autre communiqué. Dans cette note, l’institution électorale dit avoir été informée des actes de propagande électorale émanant de 237 candidats et candidates.
Et que forte des pouvoirs qui lui sont reconnus par la loi, elle procédera à l’examen desdits actes pour en tirer toutes les conséquences de droit et ce, à l’occasion d’une session extraordinaire.
« La Cei rappelle aux candidat(e)s qu’aux termes des dispositions des articles 31 et 32 du code électoral, toute forme de propagande électorale, en dehors de la période réglementaire, est formellement interdite et passible de sanctions. Tout contrevenant aux textes en vigueur s’expose, en conséquence, à une invalidation de sa candidature », pouvait-on lire dans le communiqué produit, le 17 août, par l’organe électoral.
Le patron de la Cei, lors d’une rencontre avec les partis politiques, le 17 août, avait dit comprendre les agissements de ces derniers, dans la mesure où ils estiment que le délai de 7 jours prévu pour la campagne est insuffisant.
Toutefois, à l’en croire, ces candidats réfractaires ne devraient pas exagérer. « Je vois des gens qui sont déjà en campagne. Je tiens à leur signifier que la campagne n’est pas encore ouverte. Nous sommes certes en précampagne, mais il ne faut pas abuser. Je peux comprendre qu’une semaine peut paraître peu pour certains pour aller convaincre les populations. La présentation de la candidature est une forme de campagne, mais on fait preuve de souplesse. Les candidats ne doivent pas aller dire de voter pour eux à cette occasion », avait-il précisé.
Puis de menacer : « La campagne s’ouvre le 25 août et s’achève le 31 août. Nous allons sanctionner ceux qui ne vont pas respecter cela. La loi nous en donne le plein pouvoir ».
Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, mécontent des candidats qui sont déjà en campagne, a regretté que certains aient des affichages pour séduire les électeurs.
Il a donc averti les réfractaires que de tels actes pourraient compromettre la validité des candidatures, indépendamment du poids politique ou de l’obédience des candidats.
« C’est vrai que la Cei veut donner la possibilité à tous les candidats d’avoir leurs chances d’être élus. Ne faussez pas les règles du jeu. Il faut attendre le moment. Vous dénoncez la fraude de la Cei, fraude qui n’est d’ailleurs pas avérée, mais vous en commettez une qui est plus expressive. Celle de faire des affiches sur lesquelles vous invitez la population à voter, avant la période de campagne », avait-il fait remarquer.
Le président de la Cei, relativement à ce constat, avait appelé l’ensemble des partis et groupements politiques à respecter scrupuleusement les règles établies, au risque de subir la rigueur de la loi.
« A partir de ce jour, si quelqu’un pose des actes allant dans le sens de la contrariété de la loi, sa candidature pourra être invalidée. Si quelqu’un fait campagne avant l’heure, quel que soit son poids, quelle que soit son obédience, sa candidature pourra être invalidée. Je le dis sincèrement. Ne prenez pas de risques. Ne nous mettez pas au défi. Si vous nous mettez au défi, ce ne sera pas bon », avait-il prévenu.
En dépit de ces interpellations, la Cei, devant l’entêtement de ces candidats, a produit, le 20 août, un autre communiqué. Dans cette note, l’institution électorale dit avoir été informée des actes de propagande électorale émanant de 237 candidats et candidates.
Et que forte des pouvoirs qui lui sont reconnus par la loi, elle procédera à l’examen desdits actes pour en tirer toutes les conséquences de droit et ce, à l’occasion d’une session extraordinaire.