Décès du général Ouassénan Koné : Des témoignages de Grands Maîtres du taekwondo ivoirien
Me Gaddah Frédéric, Ceinture noire 6e Dan : « Il m’a appris à tout donner pour ce qu’on aime »
Le général Ouassénan Koné est le père fondateur de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd). Malheureusement, la mort a décimé tous ceux qui l’ont aidé à asseoir cette association. La mort n’a pas eu raison du président Ouassénan. Parce que même après la mort, l’œuvre du général demeure encore plus vivante. La preuve est que nous sommes tous là ce soir, fiers que ce soit lui qui ait posé cette action, qui, heureusement est le sésame qui a ouvert la porte de la cour des grands médaillés olympiques à la Côte d’Ivoire. Nous sommes venus donc lui rendre hommage et lui dire qu’il a mené le bon combat. Ce que je retiens de l’homme, c’est son engagement sans réserve. Il m’a appris à tout donner pour ce qu’on aime. Que son âme repose en paix.
Me Koné Roël, 6e Dan : « Il était un grand, un modèle... »
Le général Ouassénan était un grand homme, un modèle pour nous tous. Un modèle sur les plans sportif, spirituel et politique. Parce qu’en plus d’avoir été son poulain, au niveau du taekwondo, j’ai eu l’occasion de partager un mandat à l’Assemblée nationale avec le général Gaston Ouassénan Koné. Il était d'une humilité hors du commun. Lorsqu’il prenait une décision, lorsqu’il animait une réunion, c’étaient des rencontres assez efficaces et des décisions efficaces. Bref, le taekwondo, la Côte d’Ivoire viennent de perdre un grand homme. Que Dieu lui accorde son paradis.
Me Coulibaly Daouda, 6e Dan : « C’est un monument qui part »
C’est une phase difficile que nous traversons au taekwondo, avec la disparition du président Ouassénan Koné. Depuis les indépendances jusqu’à sa disparition, il a incarné la grandeur de la Côte d’Ivoire. Nous avons eu la chance de l’avoir au taekwondo. Cet art martial a fait son entrée dans le pays en 1968. En 1973, Me Ouassenan Koné a créé et dirigé la première Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd). Président de l’Assemblée nationale d’alors, Philippe Grégoire Yacé était président d’honneur et les premières compétitions nationales avaient eu lieu à Jacqueville. C’est grâce au général Ouassénan que cet art martial, venu de la Corée, a pu s’épanouir en Côte d’Ivoire. Vous comprenez que c’est un monument de notre sport qui s’en va. Que la terre lui soit légère.
Me Patrice Remarck, 6e Dan : « C’était un leader naturel »
Le général Ouassénan a été un très grand président. C’était un véritable chef, avec poigne. En même temps, il était plein d’humilité. J’étais très jeune à l’époque, mais j’ai été particulièrement marqué par ses principes et son leadership. C’est un grand homme, un leader naturel qui vient de nous quitter. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à me joindre aux doyens pour cette visite de compassion. Que Dieu fortifie la veuve, ses enfants et tout le reste de sa famille.
Propos recueillis par
Le général Ouassénan Koné est le père fondateur de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd). Malheureusement, la mort a décimé tous ceux qui l’ont aidé à asseoir cette association. La mort n’a pas eu raison du président Ouassénan. Parce que même après la mort, l’œuvre du général demeure encore plus vivante. La preuve est que nous sommes tous là ce soir, fiers que ce soit lui qui ait posé cette action, qui, heureusement est le sésame qui a ouvert la porte de la cour des grands médaillés olympiques à la Côte d’Ivoire. Nous sommes venus donc lui rendre hommage et lui dire qu’il a mené le bon combat. Ce que je retiens de l’homme, c’est son engagement sans réserve. Il m’a appris à tout donner pour ce qu’on aime. Que son âme repose en paix.
Me Koné Roël, 6e Dan : « Il était un grand, un modèle... »
Le général Ouassénan était un grand homme, un modèle pour nous tous. Un modèle sur les plans sportif, spirituel et politique. Parce qu’en plus d’avoir été son poulain, au niveau du taekwondo, j’ai eu l’occasion de partager un mandat à l’Assemblée nationale avec le général Gaston Ouassénan Koné. Il était d'une humilité hors du commun. Lorsqu’il prenait une décision, lorsqu’il animait une réunion, c’étaient des rencontres assez efficaces et des décisions efficaces. Bref, le taekwondo, la Côte d’Ivoire viennent de perdre un grand homme. Que Dieu lui accorde son paradis.
Me Coulibaly Daouda, 6e Dan : « C’est un monument qui part »
C’est une phase difficile que nous traversons au taekwondo, avec la disparition du président Ouassénan Koné. Depuis les indépendances jusqu’à sa disparition, il a incarné la grandeur de la Côte d’Ivoire. Nous avons eu la chance de l’avoir au taekwondo. Cet art martial a fait son entrée dans le pays en 1968. En 1973, Me Ouassenan Koné a créé et dirigé la première Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd). Président de l’Assemblée nationale d’alors, Philippe Grégoire Yacé était président d’honneur et les premières compétitions nationales avaient eu lieu à Jacqueville. C’est grâce au général Ouassénan que cet art martial, venu de la Corée, a pu s’épanouir en Côte d’Ivoire. Vous comprenez que c’est un monument de notre sport qui s’en va. Que la terre lui soit légère.
Me Patrice Remarck, 6e Dan : « C’était un leader naturel »
Le général Ouassénan a été un très grand président. C’était un véritable chef, avec poigne. En même temps, il était plein d’humilité. J’étais très jeune à l’époque, mais j’ai été particulièrement marqué par ses principes et son leadership. C’est un grand homme, un leader naturel qui vient de nous quitter. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à me joindre aux doyens pour cette visite de compassion. Que Dieu fortifie la veuve, ses enfants et tout le reste de sa famille.
Propos recueillis par