Autonomisation de la femme : 45 veuves de Blidouba-village formées à l’entrepreneuriat
Selon Assi Bonifonds Serge Pacome, chef d’entreprise et président de l’Ong Sev, l’action a été en partie possible grâce à la sollicitation de sa structure par Kouamé Apollinaire, pasteur de l’Église des Assemblées de Dieu de Blidouba-village.
M. Assi a indiqué que, lors de cette formation, les veuves ont été initiées à la méthodologie d’épargne et crédit communautaire, dans le cadre des Associations villageoises d’épargne et crédit (Avec). Et qu’elles seront, par ailleurs, soumises à des séances d’alphabétisation.
L’Ong Sev a organisé ces veuves en deux groupements d’épargne et crédit communautaire, à qui elle a octroyé 500 mille francs Cfa chacun.
Ce, avec pour enjeu de les amener, elles-mêmes, à mobiliser leurs propres ressources. Histoire de ‘’ leurs apprendre à pêcher, au lieu de leurs donner permanemment du poisson ‘’, a précisé le président de l’Ong Sev.
Plusieurs dons ont été faits
Outre la formation des 45 veuves, ce programme de trois jours intitulé ‘’ Blidouba pour Jésus ‘’ a mis l’accent sur une campagne d’évangélisation, qui a eu pour thème ‘’ les ténèbres ne règneront pas toujours ‘’. Tout comme sur diverses autres actions sociales. Notamment, des consultations et soins médicaux sans frais, la sensibilisation à la prévention contre les affections courantes, un appui logistique aux communautés religieuses et a des églises, ainsi que des dons de vivres (sacs de riz et pots d’huile) et de non-vivres (complets de pagne) auxdites veuves et à des orphelins.
Notons que l’organisation à but non lucratif a, également, fait don d’un important lot de produits pharmaceutiques au centre de santé de Blidouba village.
L’Ong Sev est régie par des convictions chrétienne et humanitaire. Elle s’est fixée pour objectif de traduire les valeurs de partage prônées par la bible en acte, afin de les mettre au profit des communautés indigentes. Surtout, en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et de leur autonomisation. Des actions qu’elle mène, il faut le noter, en parcourant les zones les plus reculées, voire les plus hostiles à l’évangélisation.