Bouaké: Mettre fin aux lotissements anarchiques

Tous les acteurs se sont mis d'accord sur le mode opératoire.
Tous les acteurs se sont mis d'accord sur le mode opératoire.
Tous les acteurs se sont mis d'accord sur le mode opératoire.

Bouaké: Mettre fin aux lotissements anarchiques

Le 23/08/23 à 23:29
modifié 23/08/23 à 23:30
A l’initiative de la direction régionale de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme de Gbêkê, il a été procédé, mardi 22 août 2023, à la salle de réunion de la préfecture de Bouaké, à la signature d’une double convention : une convention pour la régulation des lotissements administratifs non approuvés de Bouaké entre le groupement des géomètres- experts agréés et la mairie de Bouaké et une autre convention de partenariat pour les travaux de régulation des lotissements de Bouaké entre le Groupement des géomètres -experts agréés et l’Union des opérateurs du foncier et du Btp de Bouaké.

Dans ses explications, Dokatiéné Tuo, directeur régional de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme de Gbêkê, a indiqué que ces deux conventions visent à mettre fin aux lotissements anarchiques dans la région. « Il faut savoir que nous voulons faire une grande production des Acd. Mais il se trouve que sans approbation, nous ne pouvons pas les produire. Or l’ordonnance est suffisamment claire, les Acd sont délivrés pour les lotissements approuvés par le ministre », a-t-il indiqué.

Aussi Dokatiéné Tuo a-t-il tenu à faire savoir que derrière la production de ces Acd, il y a un gain financier dont l’État ne saurait se passer. « Les frais d’aliénation qui sont payés à la conservation foncière et les recettes des demandes des Acd vont augmenter. La mairie n’est pas en reste puisqu’elle perçoit une quote-part ».

Le directeur régional a révélé que ce sont 32 lotissements anarchiques que ses services vont s’affairer à redresser. « Au terme de l’opération, notre objectif est de faire approuver 80% de ces lotissements qui sont encore dans l’illégalité », a-t-il souligné.

Nicolas Djibo, maire sortant, a apprécié cette convention qu’il trouve très importante. Selon lui, durant ces 10 ans de sa mandature, il n’y a pas un seul jour où il n’est pas posé dans les courriers qui lui sont adressés des problèmes de litiges fonciers. « J’ai passé une partie de ma mandature à régler les litiges fonciers entre propriétaires terriens, entre propriétaires terriens et acquéreurs ou encore entre acquéreurs », a-t-il déploré. Pour lui donc, tous ces différends auraient pu être évités si ces conventions existaient. « Il n’est jamais trop tard. Les futurs élus locaux auront des outils pour pouvoir travailler à la satisfaction de toutes les populations », s’est-il réjoui.

Le 23/08/23 à 23:29
modifié 23/08/23 à 23:30