Gestion des catastrophes en Côte d’Ivoire: Les Comités techniques sectoriels démarrent leurs activités
Le président de la rencontre, le directeur général de l’Office national de la protection civile (Onpc), Amankou Kassi Gabin, représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, par ailleurs président du Comité technique intersectoriel, s’est félicité de la tenue de cette séance de travail.
Car pour lui, le démarrage effectif des activités des Comités techniques sectoriels contribuera à faire de la Côte d’Ivoire un pays résilient face aux risques de catastrophes d’origine naturelle et anthropique à l’horizon 2030 comme le stipule la Stratégie nationale de réduction des risques et des catastrophes.
Il a, pour ce faire, invité les membres à s’impliquer davantage dans les programmes d’activités et à se les approprier véritablement et sans réserve dans leurs différents rôles.
Avant lui, le Secrétaire exécutif de la Plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes, Dr Touré Kader, a relevé l’importance des Comités techniques sectoriels en ce sens qu’ils sont les véritables chevilles ouvrières de la plateforme.
Il n’a pas manqué d’appeler chaque acteur à mettre en valeur son domaine d’intervention et à veiller à l’intégration effective des mesures de réduction des catastrophes dans les programmes au sein des différentes structures.
Les Comités techniques sectoriels ont été mis en place selon des thématiques, à savoir : "Cts Evaluation des risques et mesures d’atténuation" ; "Cts Alerte précoce et préparation à la réponse" ; "Cts Education et sensibilisation" ; "Cts Mobilisation des ressources et renforcement des capacités nationales".
Dans le cadre de leurs travaux, selon le Dg de l’Onpc, ces comités cherchent à comprendre et aussi à connaître les risques auxquels les populations sont exposées. Ils sont aussi chargés de la gestion des catastrophes mais surtout de la préparation de la réponse lorsque les catastrophes surviendront.
Ils ont également un travail de réflexion, de conseil, d’enseignement de bonnes pratiques en matière de prévention et de gestion des catastrophes.
Quant à l’opérationnalisation, elle est l’affaire du Gspm et l’Onpc. Chaque Cts, il faut le dire, a en son sein une trentaine de structures représentées.
La rencontre a terminé par un échange, lequel a permis aux membres de faire des observations pour rendre plus performants ces comités techniques.