Niger : La junte en mal de crédibilité diplomatique ?
Dans une intervention dont l’agence de presse turque, Anadolu, a diffusé le 28 août 2023 un extrait sur son compte Twitter, le Président français, Emmanuel Macron, réitère le refus de Paris de se plier à la volonté des putschistes nigériens de voir l’ambassadeur Sylvain Itte quitter Niamey.
Emmanuel Macron persiste et signe que son gouvernement ne reconnaît pas le Général Abdourahamane Tchiani et ses camarades qui tentent de mettre fin au pouvoir du Président Mohamed Bazoum confiné dans son palais avec sa famille.
Des observateurs de la conjoncture socio-politique, économique et sécuritaire du Niger pensent que ce bras de fer diplomatique amenuise de plus en plus les chances de la junte de se maintenir au pouvoir.
De nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, mais également des vidéos - non vérifiées - montrant un stade de Niamey moins rempli lors de la deuxième manifestation de soutien organisée par la junte, sont en faveur de l’idée qui sous-tend un effritement de la popularité et de la "légitimité" des militaires.
Ce, surtout après la cacophonie qui a prévalu au sein des putschistes le week-end lorsqu’ils ont produit et annulé les notes verbales relativement à leur souhait de se débarrasser des ambassadeurs d’Allemagne, des États-Unis et de France notamment.
Toute chose qui conforte davantage la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao) dans sa volonté de faire usage de la force pour réinstaller Mohamed Bazoum dans ses fonctions si les options amiables sont toutes épuisées.
Ce, d’autant plus que le médiateur de la Cedeao, l’ancien Président nigérian, Abdousalami Abubakar, a indiqué que les putschistes sont fermés à des négociations en vue d’un retour du Président Mohamed Bazoum au pouvoir.
Des observateurs de la conjoncture socio-politique, économique et sécuritaire du Niger pensent que ce bras de fer diplomatique amenuise de plus en plus les chances de la junte de se maintenir au pouvoir.
De nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, mais également des vidéos - non vérifiées - montrant un stade de Niamey moins rempli lors de la deuxième manifestation de soutien organisée par la junte, sont en faveur de l’idée qui sous-tend un effritement de la popularité et de la "légitimité" des militaires.
Ce, surtout après la cacophonie qui a prévalu au sein des putschistes le week-end lorsqu’ils ont produit et annulé les notes verbales relativement à leur souhait de se débarrasser des ambassadeurs d’Allemagne, des États-Unis et de France notamment.
Toute chose qui conforte davantage la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao) dans sa volonté de faire usage de la force pour réinstaller Mohamed Bazoum dans ses fonctions si les options amiables sont toutes épuisées.
Ce, d’autant plus que le médiateur de la Cedeao, l’ancien Président nigérian, Abdousalami Abubakar, a indiqué que les putschistes sont fermés à des négociations en vue d’un retour du Président Mohamed Bazoum au pouvoir.