Taekwondo : Cissé Cheick et Ruth Gbagbi se révoltent contre la fédération
C’est très sérieux. Si rien n’est fait, la Côte d’Ivoire ne présentera qu’un seul athlète aux Jeux olympiques de Paris, en 2024. En tout cas, pour ce qui concerne le taekwondo.
Marie-Christelle Ruth Gbagbi, la double championne du monde et multiple championne d’Afrique vient de tirer la sonnette d’alarme.
Dans un courrier qu’elle a adressé au Comité national olympique (Cno Côte d’Ivoire) et dont nous avons reçu copie, la tireuse informe l’autorité olympique que pour la 3e fois consécutive cette saison, elle se retrouve privée de participation au Grand prix de taekwondo, à la suite, écrit-elle, d'une « négligence administrative » de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd).
« En effet, selon le règlement de la World taekwondo, la Fédération ivoirienne de taekwondo doit accepter notre invitation au Grand prix et confirmer notre participation. Or, malgré de nombreuses relances et tentatives afin de m’assurer que la fédération confirme ma participation, elle a failli à son obligation et je me retrouve ainsi que Cheick Cissé, exclue du Grand prix de Taiyuan, en octobre », peut-on lire dans le courrier de la légende ivoirienne du taekwondo.
Ce n’est pas la première fois que Ruth Gbagbi manque d’honorer des rendez-vous importants de la saison 2023-2024.
Elle s’est aussi retrouvée exclue du Grand prix de Manchester, faute d’obtention du visa par la fédération ivoirienne, puis sanctionnée lors du Grand prix de Rome, à nouveau à la suite d'une erreur administrative de la faîtière nationale.
A la suite du courrier de Gbagbi, le tout nouveau champion du monde et unique médaillé d’or olympique, Cheick Cissé Salah, s’est adressé, lui, directement à la Fédération ivoirienne de taekwondo. Sans réponse.
Dans son courrier à la direction technique nationale, Cissé Cheick se plaint du fait qu’il n’a pas retrouvé son nom sur la liste des athlètes retenus pour combattre à Taiyuan le mois prochain.
« Contrarié par cette situation, pourriez-vous me donner les raisons de cette exclusion ? Car la World taekwondo m’a informé que la liste a bien été envoyée et réceptionnée par la Fédération ivoirienne de taekwondo. En tant que numéro un mondial à un an des Jeux olympiques de Paris 2024, il est primordial pour moi de participer à toutes les compétitions majeures afin de non seulement maintenir mon rang et surtout de me qualifier directement dans le top 5 », a écrit Cissé Cheick.
Avec eux, ce sont tous les athlètes du pays qui se voient exclus de la scène internationale par la négligence de la nouvelle équipe de la fédération.
La situation est d’autant plus critique, car elle compromet désormais la participation, surtout de Ruth Gbagbi aux Jeux olympiques de Paris 2024.
« Les Grands prix étant des compétitions qualificatives, mon exclusion de trois compétitions cette saison a fortement impacté mon classement mondial. Ainsi, mon espoir reposait sur les deux dernières compétitions restantes, soit Paris et Taiyuan, alors je me retrouve complètement désemparée par la situation », souligne l’athlète deux fois médaillée de bronze olympique (Rio 2016 et Tokyo 2020).
Que répondra la fédération au Chef de l’Etat, au Premier ministre et au ministre des Sports, après les immenses sacrifices consentis pour le développement du taekwondo ivoirien et son épanouissement au plan international ?
Ce sont des athlètes de haut niveau désespérés qui implorent le soutien du Comité national olympique.
Dans un courrier qu’elle a adressé au Comité national olympique (Cno Côte d’Ivoire) et dont nous avons reçu copie, la tireuse informe l’autorité olympique que pour la 3e fois consécutive cette saison, elle se retrouve privée de participation au Grand prix de taekwondo, à la suite, écrit-elle, d'une « négligence administrative » de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd).
« En effet, selon le règlement de la World taekwondo, la Fédération ivoirienne de taekwondo doit accepter notre invitation au Grand prix et confirmer notre participation. Or, malgré de nombreuses relances et tentatives afin de m’assurer que la fédération confirme ma participation, elle a failli à son obligation et je me retrouve ainsi que Cheick Cissé, exclue du Grand prix de Taiyuan, en octobre », peut-on lire dans le courrier de la légende ivoirienne du taekwondo.
Ce n’est pas la première fois que Ruth Gbagbi manque d’honorer des rendez-vous importants de la saison 2023-2024.
Elle s’est aussi retrouvée exclue du Grand prix de Manchester, faute d’obtention du visa par la fédération ivoirienne, puis sanctionnée lors du Grand prix de Rome, à nouveau à la suite d'une erreur administrative de la faîtière nationale.
A la suite du courrier de Gbagbi, le tout nouveau champion du monde et unique médaillé d’or olympique, Cheick Cissé Salah, s’est adressé, lui, directement à la Fédération ivoirienne de taekwondo. Sans réponse.
Dans son courrier à la direction technique nationale, Cissé Cheick se plaint du fait qu’il n’a pas retrouvé son nom sur la liste des athlètes retenus pour combattre à Taiyuan le mois prochain.
« Contrarié par cette situation, pourriez-vous me donner les raisons de cette exclusion ? Car la World taekwondo m’a informé que la liste a bien été envoyée et réceptionnée par la Fédération ivoirienne de taekwondo. En tant que numéro un mondial à un an des Jeux olympiques de Paris 2024, il est primordial pour moi de participer à toutes les compétitions majeures afin de non seulement maintenir mon rang et surtout de me qualifier directement dans le top 5 », a écrit Cissé Cheick.
Avec eux, ce sont tous les athlètes du pays qui se voient exclus de la scène internationale par la négligence de la nouvelle équipe de la fédération.
La situation est d’autant plus critique, car elle compromet désormais la participation, surtout de Ruth Gbagbi aux Jeux olympiques de Paris 2024.
« Les Grands prix étant des compétitions qualificatives, mon exclusion de trois compétitions cette saison a fortement impacté mon classement mondial. Ainsi, mon espoir reposait sur les deux dernières compétitions restantes, soit Paris et Taiyuan, alors je me retrouve complètement désemparée par la situation », souligne l’athlète deux fois médaillée de bronze olympique (Rio 2016 et Tokyo 2020).
Que répondra la fédération au Chef de l’Etat, au Premier ministre et au ministre des Sports, après les immenses sacrifices consentis pour le développement du taekwondo ivoirien et son épanouissement au plan international ?
Ce sont des athlètes de haut niveau désespérés qui implorent le soutien du Comité national olympique.