C’est au pas de course que l’équipe nationale de Côte d’Ivoire est arrivée le 31 août, à Paris pour prendre part au Grand prix de Paris du 1er au 3 septembre 2023.

A peine arrivés dans la capitale française, le groupe d’Abidjan qui a retrouvé sur place, Cissé Cheick et Ruth Gbagbi qui résident en Espagne, devait se rendre à la séance de pesée.

Puisque Cessy Djaco (-67 Kg hommes) et Issa Diakité (-58Kg hommes) doivent entrer en lice ce vendredi, dans leur catégorie respective. Sauf qu’une fois à la pesée, le champion Ivoirien Issa Diakité, selon les rapports de l’équipe que nous avons reçus, a été disqualifié.

On a enregistré pour son compte un excès de poids ! Une manifestation de la passivité de la fédération. Puisque les problèmes de poids, selon les experts, sont toujours liés à « des questions organisationnelles et de suivi parmi lesquels l'on peut noter, entre autres : l'incertitude créée autour de la participation effective de la Côte d’Ivoire à ce Grand prix de Paris, à la mauvaise gestion de l'environnement des athlètes (trop d'improvisations) et le manque de communication qui se développe de plus en plus au sein de la fédération ».

L’athlète Issa Diakité va écoper d’une sanction de la part de la World taekwondo. Sans oublier le seul athlète paralympique qui devait être de la délégation n’a pu prendre le vol pour Paris.

Cette situation en ajoute à la récente grande colère des taekwondo-in ivoiriens. Eux, qui, il y a quelques jours se disaient choqués, après le courrier Ruth Gbagbi au Comité national olympique, qui mettait à nue les tares de la nouvelle équipe de la fédération.

La lourdeur administrative de la faîtière a causé énormément de tort à l’unique championne du monde féminin. « La fédération oublie de répondre aux courriers de la fédération internationale. Elle ne prend pas la peine de suivre les démarches administratives des athlètes », reproche Cissé Cheick, dans son courrier adressé à la direction technique nationale.

Le champion olympique n’avait pas vu son vu son nom des athlètes devant participer au Grand prix de Taiyuan. Résultat des courses, Ruth Gabgbi a manqué trois rendez-vous majeurs : Manchester, Rome et Taiyuan.

Et avec elle toute l’équipe nationale de Côte d’Ivoire qui accuse beaucoup de retard dans la course aux places des Jeux olympiques. Pourtant la Fédération crie sur tous les toits qu’elle veut qualifier six athlètes.

La fédération, accusée, se défend

Les taekwondo-in ivoiriens ne sont pas contents. Alors pas du tout. Et pour cause, ils ont diagnostiqué une grippe au niveau de leur fédération.

Une faitière que la dernière équipe dirigeante avait hissé au firmament du monde, avec à la clé un temple unique offert par la Corée (le Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara).

Un vice-président, Me Lassina Zié, le secrétaire général, Me Jean-Jacques Niava et le directeur technique national Christophe Ediémou se sont présentés à la presse, pour rassurer l’opinion. Ils ont pris acte de tout ce qu’on leur reproche et pris l’engagement de faire en sorte que les choses évoluent dans le bon sens.

« Nous tenons tout d'abord à exprimer notre gratitude pour le soutien inébranlable que vous avez toujours apporté à nos athlètes, ainsi qu'à l'équipe dans son ensemble. Nous comprenons que les nouvelles concernant la non-inscription de nos athlètes majeurs, Ruth Gbagbi et Cissé Cheick, au Grand Prix de Taiyuan ont suscité des inquiétudes et des interrogations. Nous tenons à vous assurer que nous sommes pleinement conscients de la situation et que des efforts considérables sont en cours pour y apporter une solution durable », ont réagi les envoyés du président Yacé.

Réagissant à la dernière sortie des stars, Cissé Cheick et Ruth Gbagbi, le secrétaire général de la fédération que nous avons suivi en direct sur la page facebook de la fédération parle d’un problème technique.

« La non-inscription de Cissé Cheick Sallah et Ruth Gbagbi sur la liste des athlètes devant participer au "Grand Prix de Taiyuan" (Chine) prévu en octobre prochain est imputable à des problèmes techniques », a indiqué Me Niava.

Le secrétaire général de la fédération estime « qu’Il n'y a pas de péril en la demeure. C’est arrivé et on doit trouver des solutions de remplacement. En plus, nous aurons les championnats d’Afrique ici, en fin d’année et bien d’autres compétitions qui nous permettront de compenser cet écart de point », a promis M. Niava.