Ibrahime-Kuibiert aux candidats : « Soyez de bons perdants »

Kuibiert Ibrahime Coulibaly, président de la Cei. (DR)
Kuibiert Ibrahime Coulibaly, président de la Cei. (DR)
Kuibiert Ibrahime Coulibaly, président de la Cei. (DR)

Ibrahime-Kuibiert aux candidats : « Soyez de bons perdants »

Le 06/09/23 à 10:23
modifié 06/09/23 à 11:50
Une fièvre de contestation s’est emparée des candidats malheureux aux élections locales du 2 septembre 2023. Ils crient tous pratiquement à la fraude accusant le vainqueur d’avoir volé leur victoire.

Et pourtant, ils avaient des représentants dans les différents bureaux de vote. Lesquels représentants ont assisté au dépouillement des résultats.

Ils ont même co-signé les différents procès-verbaux de dépouillement des résultats. Comment se fait-il qu’ils crient subitement tous à la fraude ou au vol de leur victoire ?

Cette attitude des candidats vaincus a fait réagir le président de la Cei, Ibrahime-Kuibiert Coulibaly le 4 septembre 2023. « J’exhorte nos candidats à être de bons perdants ».

« Si le perdant pense légitimement qu’il a été floué dans sa victoire, il saisit d’abord la Cei, puis le Conseil d’État. Il dépose son dossier en 10 exemplaires à la Cei. Qui elle à son tour va informer le candidat dont l’élection est contestée pour lui dire qu’il y a un tel qui conteste ton élection. Voici les arguments qu’il avance afin de permettre à celui dont l’élection est contestée de se défendre à travers un mémoire de défense ».

Il a également souligné que « la Cei qui a proclamé les résultats, prenant ainsi partie par rapport au suffrage exprimé par la population, va aussi produire un mémoire de défense. Le tout, transmis au Conseil d’État pour être jugé par celui-ci conformément à la loi ».

Le président de la Cei a également indiqué que les représentants des candidats devraient mentionner les observations dans le procès-verbal dans le bureau de vote.

« C’est toujours la Cei qui a le dos large. Qui est responsable des défaites des uns et des autres. Mais jamais responsable de la victoire d’un candidat. Est-ce le sort de l’arbitre ? Tel le veut la providence. Nous faisons notre travail. Globalement les choses se sont bien passées », a-t-il dit. Et de conclure que : « La démocratie ne s’accorde pas avec la violence ».


Le 06/09/23 à 10:23
modifié 06/09/23 à 11:50