Bingerville : L’entrée de la gare a besoin d’une cure de jouvence
Les taxis communaux avec leur syndicat paie 100 FCfa à chaque chargement. Idem pour les tricycles.
"Malheureusement, tous ces centaines de mille qu’engrangent ces différents syndicats ne servent à rien. Si ce n’est que remplir leurs poches", se plaint un apprenti gbaka. Qui, voulant descendre de son véhicule a vu ses pieds plongés dans cette eau sale.
En nettoyant sa chaussure, il se mit à parler tout seul : "Syndicat, syndicat. Quel bon syndicat ! Depuis lors, qu’il pleuve ou pas, l’entrée de la gare qui vous donne à manger est impraticable avec des trous partout. Vous ne faites rien. Si c’est pour poursuivre un gbaka ou le bloquer à la sortie parce qu’il n’a pas pris votre ticket, pour ça, vous êtes forts. Ces millions que vous gagnez, que faites-vous avec ?", s’est-il interrogé.
Comme lui, des usagers de cette gare qui a accueilli il y a quelques mois, une compagnie de transport qui désert l’intérieur du pays, grognent tous les jours. Malheureusement, ces plaintes devenues personnelles ne peuvent pas porter de fruits, tout simplement parce qu’elles restent entre usagers dans un véhicule de transport en commun.
Toutefois, il est bon de faire remarquer que si rien n’est fait d’ici les mois à venir, le bitume à l’entrée va se transformer pour faire place à des trous béants. Et ce sera la fermeture de cette entrée. Et la sortie qui est en train de se fermer par le sable deviendra l’entrée et la sortie.