Agriculture : Des réseaux ouest-africains s’engagent à défendre et promouvoir l’agroécologie paysanne
Une dizaine d’associations et de réseaux actifs en Afrique de l’ouest se sont réunis du 5 au 8 septembre 2023, à Abidjan, précisément à la résidence M’maya sise à la Riviera 2.
Ces mouvements sociaux et communautaires, et organisations de la société civile composés de paysans et paysannes de l’agriculture, de la pêche artisanale, de l’élevage, de la foresterie engagés pour la défense et la promotion de l’agrocécologie paysanne en Afrique de l’ouest, dans leur démarche en atelier international à Abidjan, ont amorcé un processus d’union de force.
Au cours de l’atelier qualifié de mise en synergie des réseaux et plateformes œuvrant à la promotion et à la mise à l’échelle de l’agroécologie paysanne en Afrique de l’ouest, ils se sont engagés à s’organiser collectivement pour défendre, promouvoir l’agroécologie paysanne à toutes les échelles et instances communautaires, nationales, régionales et internationales.
A cet effet, après analyse basée sur la mondialisation avec ses accords de libre échanges inégaux et l’industrialisation des systèmes alimentaires et agricoles qui selon eux, emprisonnent les paysans dans une forte dépendance et endettement, ils dénoncent la mainmise de plus en plus importante des multinationales.
Celles de l’agroécologie et de l’agroindustrie et des fonds d’investissements sur la gouvernance des systèmes agricoles et alimentaires.
Une mainmise qui s’exprime selon eux, par la multiplication des initiatives et processus politiques multi-acteurs opaques qui donnent une place centrale aux multinationales et écartent de plus en plus la société civile et autres acteurs.
C’est pourquoi, dans leur démarche, sur un manifeste de l’agroécologie paysanne et ses 7 piliers intrinsèques liés et son approche holistique, ils affirment leur vision commune et engagement collectifs.
Ainsi, en pilier 1, ils proposent garantir la sécurisation et la gestion de la terre, l’eau et autres ressources naturelles aux communautés.
En pilier 2, il s’agit de valoriser et sauvegarder la biodiversité naturelle, cultivés et élevée.
Dans le 3e pilier, ils proposent l’encouragement des pratiques en agroécologie paysanne : diversité, complémentarité, adaptabilité. Promouvoir les systèmes alimentaires locaux diversifiés, nutritionnels et thérapeutiques, constitue les éléments du pilier 4.
Dans le pilier 5, ils proposent l’appui et la valorisation de la place des femmes et de jeunes. Le pilier 6 met en avant le renforcement des synergies, alliances et l’organisation collective. Et enfin le pilier 7 pour lequel il s’agira d’agir au niveau institutionnel, législatif et règlementaire.
Au nom de la dizaine d’associations et de réseaux actifs, Mme Zéi Pauline, présidente régionale de la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen), par ailleurs directrice d’Inades-formation, a indiqué qu’ils ont décidé d’unir leurs forces et de s’organiser collectivement pour porter une voix forte et unie auprès des institutions communautaires, nationales et internationales.
« Nous nous engageons à améliorer le partage d’information entre nos réseaux, mener des actions collectives de mise à niveau sur les processus et espaces politiques, participer collectivement aux évènements stratégiques pour la promotion de l’agroécologie paysanne et construire des outils de plaidoyer communs », a-t-elle fait savoir.
Faut-il le noter, l’agroécologie est l’ensemble des méthodes de production agricole respectueuses de l'environnement.
Au cours de l’atelier qualifié de mise en synergie des réseaux et plateformes œuvrant à la promotion et à la mise à l’échelle de l’agroécologie paysanne en Afrique de l’ouest, ils se sont engagés à s’organiser collectivement pour défendre, promouvoir l’agroécologie paysanne à toutes les échelles et instances communautaires, nationales, régionales et internationales.
A cet effet, après analyse basée sur la mondialisation avec ses accords de libre échanges inégaux et l’industrialisation des systèmes alimentaires et agricoles qui selon eux, emprisonnent les paysans dans une forte dépendance et endettement, ils dénoncent la mainmise de plus en plus importante des multinationales.
Celles de l’agroécologie et de l’agroindustrie et des fonds d’investissements sur la gouvernance des systèmes agricoles et alimentaires.
Une mainmise qui s’exprime selon eux, par la multiplication des initiatives et processus politiques multi-acteurs opaques qui donnent une place centrale aux multinationales et écartent de plus en plus la société civile et autres acteurs.
C’est pourquoi, dans leur démarche, sur un manifeste de l’agroécologie paysanne et ses 7 piliers intrinsèques liés et son approche holistique, ils affirment leur vision commune et engagement collectifs.
Ainsi, en pilier 1, ils proposent garantir la sécurisation et la gestion de la terre, l’eau et autres ressources naturelles aux communautés.
En pilier 2, il s’agit de valoriser et sauvegarder la biodiversité naturelle, cultivés et élevée.
Dans le 3e pilier, ils proposent l’encouragement des pratiques en agroécologie paysanne : diversité, complémentarité, adaptabilité. Promouvoir les systèmes alimentaires locaux diversifiés, nutritionnels et thérapeutiques, constitue les éléments du pilier 4.
Dans le pilier 5, ils proposent l’appui et la valorisation de la place des femmes et de jeunes. Le pilier 6 met en avant le renforcement des synergies, alliances et l’organisation collective. Et enfin le pilier 7 pour lequel il s’agira d’agir au niveau institutionnel, législatif et règlementaire.
Au nom de la dizaine d’associations et de réseaux actifs, Mme Zéi Pauline, présidente régionale de la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen), par ailleurs directrice d’Inades-formation, a indiqué qu’ils ont décidé d’unir leurs forces et de s’organiser collectivement pour porter une voix forte et unie auprès des institutions communautaires, nationales et internationales.
« Nous nous engageons à améliorer le partage d’information entre nos réseaux, mener des actions collectives de mise à niveau sur les processus et espaces politiques, participer collectivement aux évènements stratégiques pour la promotion de l’agroécologie paysanne et construire des outils de plaidoyer communs », a-t-elle fait savoir.
Faut-il le noter, l’agroécologie est l’ensemble des méthodes de production agricole respectueuses de l'environnement.