Gare de Bingerville : quand l'entrée principale devient impraticable
« Attendent-ils la mairie pour venir gratter l’entrée de la gare ou, font-ils exprès de voir ces eaux usées perturber le trafic de leur gare ? », s’est interrogée une jeune dame qui apparemment entrait pour la première fois dans cet endroit.
En voulant se frayer un chemin, la jeune dame s’est retrouvée nez à nez avec un gbaka. Qui lui aussi pour éviter de patauger, était obligé de se rabattre du côté des piétons.
C’est cet exercice que les personnes qui entrent à la gare pour emprunter un véhicule sont soumis, ce samedi 9 septembre.
« Bingerville est quand même une ville urbaine. Pourquoi sa gare ressemble-t-elle à celle d’un village ?», se pose comme question un homme dont les bras sont chargés de sacs. A le voir, il venait d’un long voyage. Sans doute, il allait emprunter un taxi communal ou taxi-moto pour se rendre à sa destination.
Fatigué qu’il soit, il est obligé de faire de la gymnastique en enjambant les eaux usées à l’entrée de la gare. Mécontent, il lance : « Nous sommes à Bingerville ou dans un village ? C’est quoi ces eaux et boue qui salissent nos chaussures. Vraiment ! ».