Eau de mer : quand le précieux liquide devient consommable à la pompe
De grands boulevards bordés de fleurs et d’arbustes, des jardins publics avec de belles verdures bien entretenues.
Nombre de résidences privées sont entourées de gazons et de fleurs et parfois de jardins potagers.
Telle est l’image qui frappe le visiteur qui foule pour la première fois le sol de Doha, la capitale de l’émirat du Qatar.
Et pourtant, cette ville qui présente le paysage d’une localité d’un pays tropical humide est en pleine zone désertique.
Cette verdure du paysage, qui semble être un miracle pour nombre de visiteurs, est en fait le résultat du succès de la science et la technologie.
En tout cas, l’eau douce transformée à partir de l’eau salée de mer a permis d’arroser de façon suffisante les plantes.
Mais surtout de permettre aux Qataris de consommer à leur soif le précieux liquide.
La technologie utilisée pour transformer l’eau de mer en eau potable dans ce pays du Moyen-Orient est ‘’ l’osmose inverse’’.
L’osmose inverse
Il s’agit d’une technique moderne pour traiter les eaux de mer, les eaux saumâtres ou les eaux domestiques distribuées par les réseaux de canalisations.
Ainsi lors du dessalement en osmose inverse, le procédé commence d’abord par une préfiltration, c’est-à-dire une pompe mettant en pression une membrane composée d’un film fin.
Cette épuration permet de supprimer 99% des sels minéraux et matières organiques de l’eau de mer.
Selon les experts tous les éléments indésirables que l'eau peut contenir sont filtrés.
Par la suite, l’eau peut être reminéralisée. Il s’agit aussi d’ajouter du chlore pour éliminer les microbes et autres bactéries, sources de maladies hydriques.
À la fin, on obtient une eau très pure, possédant les mêmes qualités que l’eau de source, idéale à la consommation humaine.
L’appropriation de la technique de potabilisation de l'eau, a permis au Qatar de répondre aux besoins de consommation de sa population en eau potable.
Selon Nathalie Réaux, responsable marketing et communication à la SIDEM, une société spécialisée dans les grands projets de dessalement au sein de Veolia Water Technologies plus de 117 pays ont recours au dessalement de l'eau de mer, pour obtenir de l’eau potable ou à des fins industrielles – et les pays du Moyen-Orient sont ceux qui l’utilisent le plus.
« Près de 100% de l'eau potable du Qatar provient d’usines de dessalement ; 90% au Koweït ; 96% aux Émirats arabes unis. L'Arabie saoudite compte plus de 33 stations de dessalement, ce qui représente 20 % de la production mondiale d'eau dessalée », note-t-elle.
Pour les autorités qataries le grand intérêt de l’osmose inverse est de produire de l’eau non seulement pour la consommation domestique et industrielle, mais surtout pour l’irrigation agricole, l’élevage ou la production de glace pour la pêche.
Qualifiée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de méthode pratique et raisonnable, l'osmose inverse a permis de mettre en place 12500 usines de dessalement dans le monde.
Certains spécialistes pensent que cette technique, le procédé d’osmose inverse peut être une solution durable à l’accès à l’eau potable dans les pays secs et arides.
Cette position, ils l’ont défendu au Forum mondial de l’eau de Mexico de 2006, ainsi que dans toutes les rencontres sur la problématique de l’eau dans le monde.
Le hic, c’est que si les pays du Moyen-Orient, très riches grâce au pétrole peuvent s’offrir cette technologie.
Ce n’est pas le cas de tous les pays qui ont un besoin crucial en eau potable.
Les installations d’usines de dessalement de l’eau de mer sont très coûteuses. Elles nécessitent aussi beaucoup de ressources énergétiques. Ainsi qu’un entretien quasi quotidien de l’outils de production.
Or, les pays les plus secs font le plus souvent partie des pays les plus pauvres de la planète. Il s’agit des pays sahéliens comme le Sénégal, le Mali, le Burkina, le Niger etc.
Ils n’ont pas les moyens de s’offrir de telles installations, surtout qu’ils sont pour la plupart éloignés de la mer et souffrent régulièrement de la sécheresse.
Telle est l’image qui frappe le visiteur qui foule pour la première fois le sol de Doha, la capitale de l’émirat du Qatar.
Et pourtant, cette ville qui présente le paysage d’une localité d’un pays tropical humide est en pleine zone désertique.
Cette verdure du paysage, qui semble être un miracle pour nombre de visiteurs, est en fait le résultat du succès de la science et la technologie.
En tout cas, l’eau douce transformée à partir de l’eau salée de mer a permis d’arroser de façon suffisante les plantes.
Mais surtout de permettre aux Qataris de consommer à leur soif le précieux liquide.
La technologie utilisée pour transformer l’eau de mer en eau potable dans ce pays du Moyen-Orient est ‘’ l’osmose inverse’’.
L’osmose inverse
Il s’agit d’une technique moderne pour traiter les eaux de mer, les eaux saumâtres ou les eaux domestiques distribuées par les réseaux de canalisations.
Ainsi lors du dessalement en osmose inverse, le procédé commence d’abord par une préfiltration, c’est-à-dire une pompe mettant en pression une membrane composée d’un film fin.
Cette épuration permet de supprimer 99% des sels minéraux et matières organiques de l’eau de mer.
Selon les experts tous les éléments indésirables que l'eau peut contenir sont filtrés.
Par la suite, l’eau peut être reminéralisée. Il s’agit aussi d’ajouter du chlore pour éliminer les microbes et autres bactéries, sources de maladies hydriques.
À la fin, on obtient une eau très pure, possédant les mêmes qualités que l’eau de source, idéale à la consommation humaine.
L’appropriation de la technique de potabilisation de l'eau, a permis au Qatar de répondre aux besoins de consommation de sa population en eau potable.
Selon Nathalie Réaux, responsable marketing et communication à la SIDEM, une société spécialisée dans les grands projets de dessalement au sein de Veolia Water Technologies plus de 117 pays ont recours au dessalement de l'eau de mer, pour obtenir de l’eau potable ou à des fins industrielles – et les pays du Moyen-Orient sont ceux qui l’utilisent le plus.
« Près de 100% de l'eau potable du Qatar provient d’usines de dessalement ; 90% au Koweït ; 96% aux Émirats arabes unis. L'Arabie saoudite compte plus de 33 stations de dessalement, ce qui représente 20 % de la production mondiale d'eau dessalée », note-t-elle.
Pour les autorités qataries le grand intérêt de l’osmose inverse est de produire de l’eau non seulement pour la consommation domestique et industrielle, mais surtout pour l’irrigation agricole, l’élevage ou la production de glace pour la pêche.
Qualifiée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de méthode pratique et raisonnable, l'osmose inverse a permis de mettre en place 12500 usines de dessalement dans le monde.
Certains spécialistes pensent que cette technique, le procédé d’osmose inverse peut être une solution durable à l’accès à l’eau potable dans les pays secs et arides.
Cette position, ils l’ont défendu au Forum mondial de l’eau de Mexico de 2006, ainsi que dans toutes les rencontres sur la problématique de l’eau dans le monde.
Le hic, c’est que si les pays du Moyen-Orient, très riches grâce au pétrole peuvent s’offrir cette technologie.
Ce n’est pas le cas de tous les pays qui ont un besoin crucial en eau potable.
Les installations d’usines de dessalement de l’eau de mer sont très coûteuses. Elles nécessitent aussi beaucoup de ressources énergétiques. Ainsi qu’un entretien quasi quotidien de l’outils de production.
Or, les pays les plus secs font le plus souvent partie des pays les plus pauvres de la planète. Il s’agit des pays sahéliens comme le Sénégal, le Mali, le Burkina, le Niger etc.
Ils n’ont pas les moyens de s’offrir de telles installations, surtout qu’ils sont pour la plupart éloignés de la mer et souffrent régulièrement de la sécheresse.
.................. Autres principes du dessalement de l’eau
Outre l’osmose inverse, plus développée, il existe d’autres techniques de dessalement de l’eau de mer.
La méthode la plus basique consiste à faire évaporer l’eau salée pour séparer les sels. Le goût de l’eau est en général peu satisfaisant, à cause du passage dans la chaudière. Une reminéralisation de l’eau est obligatoire. Ce procédé consomme énormément d’énergie pour un résultat qui n’est pas toujours à la hauteur de l’investissement.
L’autre solution est basée sur l’électrolyse. Elle consomme peu d’énergie, mais la production n’est pas importante. Le principal inconvénient réside dans la production de déchet d’eau de javel, un polluant encombrant.
TK
La méthode la plus basique consiste à faire évaporer l’eau salée pour séparer les sels. Le goût de l’eau est en général peu satisfaisant, à cause du passage dans la chaudière. Une reminéralisation de l’eau est obligatoire. Ce procédé consomme énormément d’énergie pour un résultat qui n’est pas toujours à la hauteur de l’investissement.
L’autre solution est basée sur l’électrolyse. Elle consomme peu d’énergie, mais la production n’est pas importante. Le principal inconvénient réside dans la production de déchet d’eau de javel, un polluant encombrant.
TK
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Un travail d’ingénierie
L’implantation d’une station de dessalement implique un travail d’ingénierie pour prendre en compte tous les aspects du projet.
Il y a d’abord le captage de l’eau. Il consiste à puiser l’eau en forage ou en pleine mer. La collecte du liquide à traiter se fait avec une pompe immergée.
La deuxième étape est la source énergétique. Elle est très importante pour l’alimentation des installations.
A ce niveau, plusieurs sources énergétiques peuvent être utilisées.
Ainsi il y a l’énergie solaire. Quelques heures d’utilisation en ensoleillement journalier suffisent pour faire tourner l’usine. Cependant elle n’est adaptée que pour des petites installations.
L’énergie éolienne, elle, permet une bonne production de puissance si les vents sont réguliers toute l’année, comme c’est souvent le cas en bordure de mer.
Quant au groupe électrogène, il apporte une réponse sûre et permanente, malgré son aspect peu écologique et sa consommation de carburant. En dernier ressort il y a le réseau électrique lorsque celui-ci est existant.
L’utilisation des eaux produites est le troisième élément important de la mise en place d’une usine de dessalement.
Celles-ci peuvent être stockées, distribuées goutte par goutte, fertilisées, minéralisées, aromatisées, enrichies en vitamines, conditionnées, glacées ou bien rechargées en produits désinfectants.
L’ingénierie a aussi pour souci essentiel de mettre en place un mécanisme qui permet à la station de dessalement de s’autofinancer.
Le traitement des eaux usées doit être aussi pris en compte pour ne pas polluer l’environnement.
Enfin, une formation au contrôle de la qualité de l’eau, aux modes opératoires et à la maintenance simple de l’installation est nécessaire dans ce type de projet.
T K