Obsèques du prof. Bénié Bi Vroh Joseph: L’hommage de l’église à un fils qui a incarné ses valeurs
La messe de requiem a eu lieu en présence de son éminence Jean Pierre Cardinal Kutwa, père spirituel du couple Bénié.
Le Prof. Benié Bi Vroh Joseph repose depuis hier au cimetière de Williamsville. C’est la fin d’un homme de foi dont le parcours terrestre a incarné les valeurs de l’Église catholique. D’où la présence à sa messe de requiem de son père spirituel, Son Éminence Jean Pierre Cardinal Kutwa. Celui-là même qui a uni le couple Bénié, dans le sacrement du mariage, dans cette même paroisse il y a quelques années.
Si proche de la veuve, Dr Angoran Hortense, épouse Bénié, le prélat a l’obligation, en ce moment d’épreuve douloureuse, de lui dire yako. « Un grand et sincère yako à elle et aux enfants », car, a-t-il rappelé, Joseph était allé en mission, et la mort l’attendait sur la route.
Citant les propos du père Augustin Ohua Oguié, curé de la paroisse Sainte Monique du Plateau Dokui, qui a fait l’homélie, il a déclaré qu’une mort par maladie fait souffrir beaucoup. Une mort accidentelle, imprévue, risque de faire sombrer l’homme dans le désespoir. Surtout que « Joseph s’en est allé sans crier gare », a souligné le cardinal, qui a invité Hortense à trouver toute la présence de son époux dans sa vie, à travers cette vie de fusion qu’ils ont menée.
Et il a ajouté : « Que cette vie de foi, d’espérance, de charité que Joseph a menée reste pour vous un héritage auquel vous vous attacherez solidement ». Il a aussi déclaré :« Joseph était la visibilité de l’Église, la visibilité de Jésus-Christ dans le monde d’aujourd’hui ». Car dans son travail, il cherchait toujours à répondre honnêtement à ce que le Christ attendait de lui.
« Je crois qu’un tel croyant qui va à Jésus sera toujours accueilli. Il saura reconnaître cet ami fidèle, sévère en ses exigences, infiniment riche en son amour », a indiqué le cardinal avant de faire la prière d’adieu.
C’est le 11 août 2023 que le Prof. Bénié Bi Vroh Joseph est décédé des suites d’un accident de la circulation alors qu’il revenait d’une mission à Man.
Ce qui a fait dire au père Augustin Ohua Oguié que si la mort naturelle provoque peine et tristesse, la mort accidentelle est souvent perçue comme intolérable. « Apprendre la mort de l’être aimé de cette façon fend le cœur et révolte », a-t-il soutenu.
Aussi, devant une immense assemblée de fidèles bouleversée, composée majoritairement de responsables et d’agents de l’Institut national d’Hygiène publique, le prêtre a souligné dans son homélie que « seule la foi en Dieu rendra le mieux compte de ce que nous vivons actuellement ».
Il a aussi rappelé, à travers des citations, que personne ne peut échapper à la mort, quelles que soient les circonstances où elle se manifeste. Assassinat, exécution, empoisonnement, suicide, maladie, accident. Le prêtre est cependant convaincu que ce qui donne sens à la vie donne sens à la mort. Il a aussi affirmé : « Nous serons jugés sur notre accueil des autres. Notre souci des autres, notre intérêt des autres. Ce qu’on appelle la charité et que Jésus lui-même porta à la perfection ».
Ce qui perdure, c’est la charité
Pour le père Ohua Oguié, à travers ce rendez-vous d’adieu, l’Église honore ce que Joseph a fait de beau, de grand, de noble en sa vie. Car c’est cela qui perdure après la mort corporelle.
« Il laisse ses titres, il est obligé de les laisser, ce qui perdure, c’est la charité, le partage, la vie que l’on veut pour les autres. Et quand nous revenons à Dieu, notre père, il se souvient de tout le bien que nous avons fait le long de notre vie », a-t-il indiqué avant de s’interroger : « L’accident de notre frère a-t-il pour mission de nous engager à une méditation capable de nous faire franchir les apparences, et de nous faire retrouver la vie au cœur même de la mort ? »
A la veillée qui a eu lieu, le mercredi 13 septembre, à la paroisse Notre de l’Incarnation de la Riviéra Palmeraie, l’ancien curé, Yves Dimitri Assamoi, a rendu hommage à un fidèle catholique engagé et humble. Un bon chrétien dans tous ses milieux de vie. Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, n’a pas caché sa désolation. « C’est avec beaucoup de peine que je participe à toutes ces étapes, le prof. Bénié Bi Vroh Joseph était un collaborateur qui m’était très proche. Nous avons mené tous les combats : Covid, Dengue... », a-t-il déclaré. Indiquant que le jour même où il y a eu l’accident, il était en mission à Sakassou et le prof. Bénié à Man.
Citant les propos du père Augustin Ohua Oguié, curé de la paroisse Sainte Monique du Plateau Dokui, qui a fait l’homélie, il a déclaré qu’une mort par maladie fait souffrir beaucoup. Une mort accidentelle, imprévue, risque de faire sombrer l’homme dans le désespoir. Surtout que « Joseph s’en est allé sans crier gare », a souligné le cardinal, qui a invité Hortense à trouver toute la présence de son époux dans sa vie, à travers cette vie de fusion qu’ils ont menée.
Et il a ajouté : « Que cette vie de foi, d’espérance, de charité que Joseph a menée reste pour vous un héritage auquel vous vous attacherez solidement ». Il a aussi déclaré :« Joseph était la visibilité de l’Église, la visibilité de Jésus-Christ dans le monde d’aujourd’hui ». Car dans son travail, il cherchait toujours à répondre honnêtement à ce que le Christ attendait de lui.
« Je crois qu’un tel croyant qui va à Jésus sera toujours accueilli. Il saura reconnaître cet ami fidèle, sévère en ses exigences, infiniment riche en son amour », a indiqué le cardinal avant de faire la prière d’adieu.
C’est le 11 août 2023 que le Prof. Bénié Bi Vroh Joseph est décédé des suites d’un accident de la circulation alors qu’il revenait d’une mission à Man.
Ce qui a fait dire au père Augustin Ohua Oguié que si la mort naturelle provoque peine et tristesse, la mort accidentelle est souvent perçue comme intolérable. « Apprendre la mort de l’être aimé de cette façon fend le cœur et révolte », a-t-il soutenu.
Aussi, devant une immense assemblée de fidèles bouleversée, composée majoritairement de responsables et d’agents de l’Institut national d’Hygiène publique, le prêtre a souligné dans son homélie que « seule la foi en Dieu rendra le mieux compte de ce que nous vivons actuellement ».
Il a aussi rappelé, à travers des citations, que personne ne peut échapper à la mort, quelles que soient les circonstances où elle se manifeste. Assassinat, exécution, empoisonnement, suicide, maladie, accident. Le prêtre est cependant convaincu que ce qui donne sens à la vie donne sens à la mort. Il a aussi affirmé : « Nous serons jugés sur notre accueil des autres. Notre souci des autres, notre intérêt des autres. Ce qu’on appelle la charité et que Jésus lui-même porta à la perfection ».
Ce qui perdure, c’est la charité
Pour le père Ohua Oguié, à travers ce rendez-vous d’adieu, l’Église honore ce que Joseph a fait de beau, de grand, de noble en sa vie. Car c’est cela qui perdure après la mort corporelle.
« Il laisse ses titres, il est obligé de les laisser, ce qui perdure, c’est la charité, le partage, la vie que l’on veut pour les autres. Et quand nous revenons à Dieu, notre père, il se souvient de tout le bien que nous avons fait le long de notre vie », a-t-il indiqué avant de s’interroger : « L’accident de notre frère a-t-il pour mission de nous engager à une méditation capable de nous faire franchir les apparences, et de nous faire retrouver la vie au cœur même de la mort ? »
A la veillée qui a eu lieu, le mercredi 13 septembre, à la paroisse Notre de l’Incarnation de la Riviéra Palmeraie, l’ancien curé, Yves Dimitri Assamoi, a rendu hommage à un fidèle catholique engagé et humble. Un bon chrétien dans tous ses milieux de vie. Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, n’a pas caché sa désolation. « C’est avec beaucoup de peine que je participe à toutes ces étapes, le prof. Bénié Bi Vroh Joseph était un collaborateur qui m’était très proche. Nous avons mené tous les combats : Covid, Dengue... », a-t-il déclaré. Indiquant que le jour même où il y a eu l’accident, il était en mission à Sakassou et le prof. Bénié à Man.