Production de riz local : "L’environnement des affaires de plus en plus favorable", fait savoir Isui Yukichi, représentant résident adjoint de la Jica
La question de la production, en qualité et en abondance, de riz local était au menu de la 4e session du Comité conjoint de coordination de la seconde phase du Projet de promotion du riz local (Proril 2) en Côte d’Ivoire tenue hier, à l’Hôtel Palm Club, à Cocody.
Ce comité, faut-il souligner, est composé d’experts de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et de divers ministères et structures telles que l’Aderiz, l’organisation de l’interprofession agricole du riz.
La rencontre qui a réuni une vingtaine de participants avait pour but de faire le point sur l’état d’avancement des activités de ce projet pour l’année 2023. Mais aussi de relever les défis et perspectives à court terme.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Kouassi Kouakou André, Directeur des organisations professionnelles agricoles (Dopa) au ministère d’État, ministère de l’Agriculture et du Développement rural, président dudit Comité. Il a exhorté les membres du comité à redoubler d’efforts pour permettre à la Côte d’Ivoire de produire du riz en abondance. « Nous devons conjuguer tous nos efforts, afin que le riz soit en abondance et en qualité en Côte d’Ivoire. Si nous identifions bien les défis, posons le diagnostic nécessaire, nous pourrons voir comment surmonter les difficultés », a-t-il indiqué.
Tout en saluant les efforts de la Jica qui œuvre, au quotidien, pour la modernisation de la culture du riz, à travers les appuis logistiques ainsi que la formation des acteurs. Pour lui, la production en qualité et en quantité suffisante de riz local s’impose comme la solution idoine face à l’augmentation du prix de cette denrée alimentaire de grande consommation. « Le prix du riz a connu une hausse drastique, ces derniers jours, en Côte d’Ivoire. Nous devons faire preuve de résilience pour atteindre notre souveraineté alimentaire. Aujourd’hui, nous devons être intéressés par ce projet. Tout doit partir de nous. Nous devons retrousser nos manches pour proposer quelque chose de plus », a-t-il insisté. Tout en plaidant auprès de la Jica pour l’extension du projet Proril 2 à toute l’étendue du territoire national.
Pour sa part, Isui Yukichi, représentant résident adjoint de la Jica en Côte d’Ivoire, a souligné que le Proril 2 sera à mi-parcours à la fin de l’année 2023. Pour lui, l’environnement des affaires pour la production du riz local est de plus en plus favorable, du fait de l’augmentation du prix mondial du riz, à la suite de l’interdiction d’exportation du riz par l’Inde. « Cela induit une grande opportunité pour le riz local de Côte d’Ivoire. Nous devons conjuguer nos efforts à encourager les producteurs, afin d’augmenter la production du riz local de qualité sur le marché ivoirien. J’espère vivement qu’à la sortie de ce comité conjoint de coordination, nous aurons des résolutions satisfaisantes », a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, exhorté l’Aderiz à institutionnaliser les approches du Proril 2 en son sein, afin de pérenniser les acquis du projet, notamment sur la finance, la mécanisation et la post récolte, de sorte à établir un modèle durable de chaîne d’approvisionnement bancable du riz local.
L’état d’avancement des activités du projet pour le premier cycle a été présenté par Ouattara Zanga, son coordonnateur.
Il a noté, entre autres, qu’en termes d’appui à la mise en valeur des périmètres rizicoles, 420 ha ont été réalisés pour le premier cycle sur 800 ha prévus au titre de l’année 2023. S’agissant de la semence attendue, 17,7 tonnes ont été produites, sur 25 tonnes prévues pour l’année 2023. Concernant le taux de couverture des superficies cibles en semence de bonne qualité, est de 60%, sur 50% initialement prévu. « La superficie couverte par les services mécanisés est de 219 ha sur 400 ha prévus pour l’année 2023. Le montant des crédits accordés aux acteurs par la Coopec est de 41 millions de FCfa au 1er cycle, sur 50 millions prévus », a-t-il indiqué.
La rencontre qui a réuni une vingtaine de participants avait pour but de faire le point sur l’état d’avancement des activités de ce projet pour l’année 2023. Mais aussi de relever les défis et perspectives à court terme.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Kouassi Kouakou André, Directeur des organisations professionnelles agricoles (Dopa) au ministère d’État, ministère de l’Agriculture et du Développement rural, président dudit Comité. Il a exhorté les membres du comité à redoubler d’efforts pour permettre à la Côte d’Ivoire de produire du riz en abondance. « Nous devons conjuguer tous nos efforts, afin que le riz soit en abondance et en qualité en Côte d’Ivoire. Si nous identifions bien les défis, posons le diagnostic nécessaire, nous pourrons voir comment surmonter les difficultés », a-t-il indiqué.
Tout en saluant les efforts de la Jica qui œuvre, au quotidien, pour la modernisation de la culture du riz, à travers les appuis logistiques ainsi que la formation des acteurs. Pour lui, la production en qualité et en quantité suffisante de riz local s’impose comme la solution idoine face à l’augmentation du prix de cette denrée alimentaire de grande consommation. « Le prix du riz a connu une hausse drastique, ces derniers jours, en Côte d’Ivoire. Nous devons faire preuve de résilience pour atteindre notre souveraineté alimentaire. Aujourd’hui, nous devons être intéressés par ce projet. Tout doit partir de nous. Nous devons retrousser nos manches pour proposer quelque chose de plus », a-t-il insisté. Tout en plaidant auprès de la Jica pour l’extension du projet Proril 2 à toute l’étendue du territoire national.
Pour sa part, Isui Yukichi, représentant résident adjoint de la Jica en Côte d’Ivoire, a souligné que le Proril 2 sera à mi-parcours à la fin de l’année 2023. Pour lui, l’environnement des affaires pour la production du riz local est de plus en plus favorable, du fait de l’augmentation du prix mondial du riz, à la suite de l’interdiction d’exportation du riz par l’Inde. « Cela induit une grande opportunité pour le riz local de Côte d’Ivoire. Nous devons conjuguer nos efforts à encourager les producteurs, afin d’augmenter la production du riz local de qualité sur le marché ivoirien. J’espère vivement qu’à la sortie de ce comité conjoint de coordination, nous aurons des résolutions satisfaisantes », a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, exhorté l’Aderiz à institutionnaliser les approches du Proril 2 en son sein, afin de pérenniser les acquis du projet, notamment sur la finance, la mécanisation et la post récolte, de sorte à établir un modèle durable de chaîne d’approvisionnement bancable du riz local.
L’état d’avancement des activités du projet pour le premier cycle a été présenté par Ouattara Zanga, son coordonnateur.
Il a noté, entre autres, qu’en termes d’appui à la mise en valeur des périmètres rizicoles, 420 ha ont été réalisés pour le premier cycle sur 800 ha prévus au titre de l’année 2023. S’agissant de la semence attendue, 17,7 tonnes ont été produites, sur 25 tonnes prévues pour l’année 2023. Concernant le taux de couverture des superficies cibles en semence de bonne qualité, est de 60%, sur 50% initialement prévu. « La superficie couverte par les services mécanisés est de 219 ha sur 400 ha prévus pour l’année 2023. Le montant des crédits accordés aux acteurs par la Coopec est de 41 millions de FCfa au 1er cycle, sur 50 millions prévus », a-t-il indiqué.