Diomandé Mamadou, directeur général de la Sogedi. (Dr)
Industrialisation de l’Afrique: La Sogedi expose la vision de la Côte d’Ivoire
Un panel international en ligne a été organisé par la Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles (Sogedi), jeudi dernier, à Abidjan-Cocody, sur le thème : «Attractivité et perspectives des politiques de développement industriel en Afrique».
Cette rencontre en ligne a permis au directeur général de la Sogedi, Mamadou Diomandé, de décliner la politique de développement industriel en Côte d’Ivoire. Il a déclaré que sa vision est de faire en sorte que les anciennes zones industrielles répondent aux standards internationaux. Mieux, le premier responsable de la Sogedi veut promouvoir des zones spécialisées. Plus de 1 000 hectares de terrain sont disponibles.
Dans sa politique d’industrialisation, des zones industrielles clés en main sont également en projet. « C’est donc une nouvelle démarche, car notre référentiel n’est plus interne, mais externe », a-t-il souligné.
Le directeur général de la Sogedi a indiqué que l’industrie ne sera plus concentrée désormais à Abidjan, mais aussi dans les grandes zones du pays. « La Sogedi accompagne donc cette décentralisation à travers la création de missions régionales réparties sur tout le territoire ivoirien », a fait savoir Diomandé Mamadou. Non sans manquer d’annoncer la mise en place de la politique de Benchmark. « Nous envisageons des déplacements vers des pays tiers pour promouvoir le partenariat sud-sud ainsi que des échanges de produits entre pays africains », a-t-il dit.
Aussi a-t-il annoncé qu’une réserve de 1 500 hectares est disponible au PK 50 sur l’autoroute du Nord afin de créer une nouvelle zone industrielle.
Il faut souligner que la Sogedi est la structure unique de gestion et de développement des infrastructures industrielles pour le compte de l’État de Côte d’Ivoire. Elle assure à la fois les missions de planification, promotion, financement, réalisation, réhabilitation et de gestion des infrastructures industrielles. Son avènement en mars 2022 s’inscrit dans le cadre de la mise en cohérence des structures existantes en matière de développement industriel. Ce, avec la volonté du gouvernement de Côte d’Ivoire de faire de l’industrialisation le moteur de la croissance économique. Ce cadre d’échanges fructueux a permis aux panélistes composés du directeur général de l’Agence d’aménagement et de la promotion des sites industriels (Aprosi) du Sénégal, Momath Ba ; du directeur général de l’Agence d’aménagement et de gestion des parcs industriels (Agespi), Boubacar Biro Kaba, de partager leurs expériences sur les politiques d’industrialisation de leurs États respectifs et de peaufiner les stratégies pour une meilleure attractivité.
Quant à Boureima Ouédraogo, directeur général de l’industrie du Burkina Faso, il a affirmé que son pays veut implanter une zone industrielle dans les treize régions administratives.
En qualité d’observateurs, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Roger Brou, Expert senior en développement industriel et le représentant-pays de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), Tidiane Boye, ont apporté leur contribution en déclarant que le développement économique ne peut être possible que par le développement industriel. Ils ont encouragé les États africains à développer des politiques industrielles de sorte à faire de l’industrialisation le véritable moteur de leur économie.
Dans sa politique d’industrialisation, des zones industrielles clés en main sont également en projet. « C’est donc une nouvelle démarche, car notre référentiel n’est plus interne, mais externe », a-t-il souligné.
Le directeur général de la Sogedi a indiqué que l’industrie ne sera plus concentrée désormais à Abidjan, mais aussi dans les grandes zones du pays. « La Sogedi accompagne donc cette décentralisation à travers la création de missions régionales réparties sur tout le territoire ivoirien », a fait savoir Diomandé Mamadou. Non sans manquer d’annoncer la mise en place de la politique de Benchmark. « Nous envisageons des déplacements vers des pays tiers pour promouvoir le partenariat sud-sud ainsi que des échanges de produits entre pays africains », a-t-il dit.
Aussi a-t-il annoncé qu’une réserve de 1 500 hectares est disponible au PK 50 sur l’autoroute du Nord afin de créer une nouvelle zone industrielle.
Il faut souligner que la Sogedi est la structure unique de gestion et de développement des infrastructures industrielles pour le compte de l’État de Côte d’Ivoire. Elle assure à la fois les missions de planification, promotion, financement, réalisation, réhabilitation et de gestion des infrastructures industrielles. Son avènement en mars 2022 s’inscrit dans le cadre de la mise en cohérence des structures existantes en matière de développement industriel. Ce, avec la volonté du gouvernement de Côte d’Ivoire de faire de l’industrialisation le moteur de la croissance économique. Ce cadre d’échanges fructueux a permis aux panélistes composés du directeur général de l’Agence d’aménagement et de la promotion des sites industriels (Aprosi) du Sénégal, Momath Ba ; du directeur général de l’Agence d’aménagement et de gestion des parcs industriels (Agespi), Boubacar Biro Kaba, de partager leurs expériences sur les politiques d’industrialisation de leurs États respectifs et de peaufiner les stratégies pour une meilleure attractivité.
Quant à Boureima Ouédraogo, directeur général de l’industrie du Burkina Faso, il a affirmé que son pays veut implanter une zone industrielle dans les treize régions administratives.
En qualité d’observateurs, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Roger Brou, Expert senior en développement industriel et le représentant-pays de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), Tidiane Boye, ont apporté leur contribution en déclarant que le développement économique ne peut être possible que par le développement industriel. Ils ont encouragé les États africains à développer des politiques industrielles de sorte à faire de l’industrialisation le véritable moteur de leur économie.