Niger : L’option militaire toujours sur la table…
« L’option militaire ne saurait être faite que lorsque toutes les autres pistes auront été épuisées ».
Cette déclaration du Président sénégalais, Macky Sall, dans une interview accordée à Rfi et parue le 21 septembre 2023, vient rappeler la détermination de la Communauté économique des État d’Afrique de l’ouest (Cedeao) de maintenir la pression sur la junte de Niamey. Ce, à l’effet d’obtenir la libération du Président Mohamed Bazoum et son retour au pouvoir.
Macky Sall appuie ici la Commission de la Cedeao qui avait dû apporter récemment un démenti quand au lâchage de Mohamed Bazoum par ses pairs, notamment le Nigérian et président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale, Ahmed Bola Tinubu, qui proposerait une transition de huit mois au Général Thiani et ses camarades.
C’est l’Agence France presse (Afp) qui s’était faite écho d’un tel projet par la Présidence nigériane, suscitant des inquiétudes du côté des anti-juntes qui voyaient disparaître la quasi-totalité des chances de voir les putschistes se rétracter.
Ces inquiétudes avaient été accentuées par l’annonce de négociation entre les militaires au pouvoir à Niamey et Paris pour mouvement de troupes françaises positionnées dans le pays.
Mais le refus du gouvernement français de céder à la demande des putschistes de voir l’ambassadeur quitter Niamey et le maintien de la volonté ouest-africaine en tout cas du côté des dirigeants de voir Mohamed Bazoum réinstallé dans son fauteuil, comme rappelé par Macky Sall, laisse croire que rien n’est joué d’avance et que l’usage de la force reste parmi les solutions encore sur la table.
Macky Sall appuie ici la Commission de la Cedeao qui avait dû apporter récemment un démenti quand au lâchage de Mohamed Bazoum par ses pairs, notamment le Nigérian et président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale, Ahmed Bola Tinubu, qui proposerait une transition de huit mois au Général Thiani et ses camarades.
C’est l’Agence France presse (Afp) qui s’était faite écho d’un tel projet par la Présidence nigériane, suscitant des inquiétudes du côté des anti-juntes qui voyaient disparaître la quasi-totalité des chances de voir les putschistes se rétracter.
Ces inquiétudes avaient été accentuées par l’annonce de négociation entre les militaires au pouvoir à Niamey et Paris pour mouvement de troupes françaises positionnées dans le pays.
Mais le refus du gouvernement français de céder à la demande des putschistes de voir l’ambassadeur quitter Niamey et le maintien de la volonté ouest-africaine en tout cas du côté des dirigeants de voir Mohamed Bazoum réinstallé dans son fauteuil, comme rappelé par Macky Sall, laisse croire que rien n’est joué d’avance et que l’usage de la force reste parmi les solutions encore sur la table.