Haut-Karabach : L’opposition France-Turquie derrière… ?

Bakou, Azerbaïdjan, le 10 décembre 2020. Parade militaire suite à la reprise des territoires arméniens du haut Karabakh. Pour l'occasion le président azeri Aliyev, reçoit Erdogan, qui a soutenu militairement l'offensive contre les arméniens. Des militaires défilent acclamés par la foule.
Bakou, Azerbaïdjan, le 10 décembre 2020. Parade militaire suite à la reprise des territoires arméniens du haut Karabakh. Pour l'occasion le président azeri Aliyev, reçoit Erdogan, qui a soutenu militairement l'offensive contre les arméniens. Des militaires défilent acclamés par la foule.
Bakou, Azerbaïdjan, le 10 décembre 2020. Parade militaire suite à la reprise des territoires arméniens du haut Karabakh. Pour l'occasion le président azeri Aliyev, reçoit Erdogan, qui a soutenu militairement l'offensive contre les arméniens. Des militaires défilent acclamés par la foule.

Haut-Karabach : L’opposition France-Turquie derrière… ?

Le 21/09/23 à 17:04
modifié 22/09/23 à 05:33
"La nouvelle tentative de la France d'instrumentaliser le Conseil de sécurité en raison de son ignorance des réalités actuelles est préjudiciable à la paix" a relevé le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères cité par l’Agence de presse turque, Anadolu. Pourtant, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré le 20 septembre 2023, sur sa page Twitter que "La France a toujours soutenu une solution négociée, garantissant aux populations arméniennes leur droit à vivre en paix".

D’aucuns pensent que derrière la réaction de l’Azerbaïdjan - qui a qualifié de "hautement irresponsables" les propos de la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, en marge des travaux de la 78e Session de l’Assemblée générale des Nations unies et qui viseraient à "déformer les faits sur le terrain" au Karabach, se cache l’opposition entre la France et la Turquie – considérée comme le parrain de Bakou – sur le génocide arménien d'avril 1915 à juillet 1916, voire 1923 qu’Ankara ne reconnait pas.

Dès l’entame par l’Azerbaïdjan de son ‘’ opération antiterroriste ‘’, le 19 septembre 2023, dans un communiqué, le Quai d’Orsay cité par le Figaro, a condamné l’attaque et averti que la France «tiendra l'Azerbaïdjan pour seul responsable du sort des populations civiles».

Le Président français, Emmanuel Macron, a pour sa part condamné «avec la plus grande fermeté le recours à la force par l'Azerbaïdjan» et a appelé Bakou à «une cessation immédiate de l'offensive». De son côté, le Président turc, Recp Tayyip Erdogan, a apporté son soutien à son homologue azéri, Iliam Aliev, en retwittant un post de ce dernier. Quant au Président azéri, lui-même, il a appelé les autorités du Karabakh à «rendre toutes les armes» et «dissoudre le régime illégal». Le cas échéant, les attaques «continueront jusqu'au bout», a-t-il averti.

Résumant la situation, le Courrier international indique : ‘’ La victoire éclair de l’Azerbaïdjan, qui est parvenu, après vingt-quatre heures de bombardements menés mardi 19 septembre, à obtenir la reddition, sous la forme de l’acceptation d’un cessez-le-feu, des séparatistes arméniens de la région du Haut-Karabakh, est saluée par la presse du « grand frère » turc ‘’.

Le 21/09/23 à 17:04
modifié 22/09/23 à 05:33