(FILES) In this file photo taken on January 16, 2022 Ivory Coast's forward Sebastien Haller celebrates scoring his team's first goal during the Group E Africa Cup of Nations (CAN) 2021 football match between Ivory Coast and Sierra Leone at Stade de Japoma in Douala. (Photo by CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
(FILES) In this file photo taken on January 16, 2022 Ivory Coast's forward Sebastien Haller celebrates scoring his team's first goal during the Group E Africa Cup of Nations (CAN) 2021 football match between Ivory Coast and Sierra Leone at Stade de Japoma in Douala. (Photo by CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
La plus belle Can de l’histoire en Côte d’Ivoire: Toutes les conditions sont réunies !
Toutes les conditions sont réunies pour qu’il y ait une belle fête du football africain en Côte d’Ivoire durant la CAN 2023 (13 janvier au 10 février). C’est comme lors des grands rendez-vous sportifs mondiaux.
Pékin 2008, Rio 2016, etc. Il y a eu des informations et des rumeurs, mais, au final, on a assisté à chaque fois à une belle fête malgré certaines craintes.
En donnant des instructions au Comité d’organisation local (Cocan 2023) afin d’offrir la Coupe d’Afrique des nations de football jamais vue, en termes de fête, d’engouement populaire et d’intégration, le Président Alassane Ouattara n’avait peut-être pas pensé aux pays limitrophes de la Côte d’Ivoire.
Les voisins comme le Burkina-Faso, la Guinée, le Ghana, le Mali et la Guinée, en effet, sont qualifiés et passeront la frontière pour venir faire la fête.
Pas très loin, le Nigeria et ses Super Eagles, le Sénégal et ses Lions de la Teranga, la Mauritanie et ses Mourabitounes, tous ces pays ont chacun une histoire avec le pays des Éléphants et y compte des milliers de ressortissants. Chaque peuple viendra pousser ses joueurs à se surpasser sur le terrain, quel que soit l’adversaire en face.
Il n’y a pas que les voisins proches de la Côte d’Ivoire qui prendront d’assaut Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, San Pedro et Korhogo. On pense au Cameroun, à la Rd Congo, à Cabo Verde, à la Gambie... Comme en 2022 au Cameroun, la zone Ufoa A a réussi à placer le plus grand nombre de pays qualifiés pour la phase finale avec sept représentants contre cinq prétendants pour la zone Sud. Seuls le Liberia et la Sierra Leone sont restés à quai.
Dans un tel cas de figure, aucune équipe n’est orpheline. Les populations de Bouaké ont fait l’expérience lors de la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, zone Afrique.
Dans un groupe C très relevé, les Aigles maliens d’Alain Giresse avaient fait trembler les Éléphants de Michel Dussuyer. La logique a été respectée avec le succès de la Côte d’Ivoire (3-1) face à un Mali.
Mais que de difficultés pour les Ivoiriens dans un stade à moitié plein par l’équipe visiteuse. C’était pareil face à la Guinée lors de la première journée des éliminatoires de la Can 2019. Les Ivoiriens qui jouaient comme à l’extérieur ont été contraints à la défaite par les Guinéens (2-3) au stade de la Paix à Bouaké.
Jamais un pays organisateur n’a été aussi proche d’autant de pays qualifiés. Presque toute la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Oust sera là ! « Je tiens, en tant que président du comité d’organisation, à rassurer les amoureux du football africain, les amateurs du football mondial, tous ceux qui souhaitent se rendre en Côte d’Ivoire en janvier-février 2024, que tout est mis en place pour les accueillir. Aussi bien en ce qui concerne les équipes, les délégations officielles que les supporters. Et pas seulement à Abidjan », rassure François Albert Amichia, président du Comité local d’organisation (CoCan 2023).
L’organisation qu’il préside n’a rien laissé au hasard. La jeunesse étant le fer de lance de ce pays, le Cocan a décidé d’impliquer le monde universitaire à travers un partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cela devrait assurer un bon taux de remplissage des stades, l’animation dans les campus et dans la ville. Dans la même dynamique, les organisations socio-professionnelles et les parties prenantes seront associées.
Pour rapprocher l’organisation des villes hôtes, le Cocan a prévu d’installer des comités locaux du Colocan. Leur mission : impliquer les populations et les conseils municipaux des villes hôtes dans l’organisation et la mobilisation, en particulier en ce qui concerne l’aspect festif populaire autour de ce grand évènement sportif.
Tout ce vaste mouvement devrait pouvoir fusionner avec ceux des pays visiteurs. Et Dieu seul sait combien il en aura. «Moi, je suis dégoûté parce que je ne ferai pas la Can en Côte d’Ivoire. C’est un pays que j’apprécie énormément, notamment pour sa culture et sa mentalité festive, car j’aime profiter de la vie», confie Emmanuel Adebayor, la star togolaise de football. Pour l’ancien joueur de l’As Monaco, du Real Madrid et de Manchester City, il n’y a pas de doute, la Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire sera sans pareil.
Sur le plan sécuritaire, puisque c’est l’un des volets importants du succès d’une fête, le Cocan ne transige pas non plus. Les missions d’immersion effectuées au Cameroun, lors de la dernière Can, ont été très bénéfiques. C’est sur les enseignements tirés du Cameroun que le Cocan ivoirien compte capitaliser pour éviter les incidents. Pour tous ceux qui ont effectué le déplacement à San Pedro pour le premier test grandeur nature au stade Laurent Pokou, on a pu voir un déploiement impressionnant des forces de sécurité. Une présence dissuasive doublée d’une organisation sanitaire qui a permis de passer une journée paisible en cette dernière articulation des éliminatoires de la Can.
PAUL BAGNINI
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#accroche
Sept pays de l’Afrique de l’Ouest, y compris les voisins immédiats de la Côte d’Ivoire, viendront défier les Éléphants sur leurs installations.
En donnant des instructions au Comité d’organisation local (Cocan 2023) afin d’offrir la Coupe d’Afrique des nations de football jamais vue, en termes de fête, d’engouement populaire et d’intégration, le Président Alassane Ouattara n’avait peut-être pas pensé aux pays limitrophes de la Côte d’Ivoire.
Les voisins comme le Burkina-Faso, la Guinée, le Ghana, le Mali et la Guinée, en effet, sont qualifiés et passeront la frontière pour venir faire la fête.
Pas très loin, le Nigeria et ses Super Eagles, le Sénégal et ses Lions de la Teranga, la Mauritanie et ses Mourabitounes, tous ces pays ont chacun une histoire avec le pays des Éléphants et y compte des milliers de ressortissants. Chaque peuple viendra pousser ses joueurs à se surpasser sur le terrain, quel que soit l’adversaire en face.
Il n’y a pas que les voisins proches de la Côte d’Ivoire qui prendront d’assaut Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, San Pedro et Korhogo. On pense au Cameroun, à la Rd Congo, à Cabo Verde, à la Gambie... Comme en 2022 au Cameroun, la zone Ufoa A a réussi à placer le plus grand nombre de pays qualifiés pour la phase finale avec sept représentants contre cinq prétendants pour la zone Sud. Seuls le Liberia et la Sierra Leone sont restés à quai.
Dans un tel cas de figure, aucune équipe n’est orpheline. Les populations de Bouaké ont fait l’expérience lors de la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, zone Afrique.
Dans un groupe C très relevé, les Aigles maliens d’Alain Giresse avaient fait trembler les Éléphants de Michel Dussuyer. La logique a été respectée avec le succès de la Côte d’Ivoire (3-1) face à un Mali.
Mais que de difficultés pour les Ivoiriens dans un stade à moitié plein par l’équipe visiteuse. C’était pareil face à la Guinée lors de la première journée des éliminatoires de la Can 2019. Les Ivoiriens qui jouaient comme à l’extérieur ont été contraints à la défaite par les Guinéens (2-3) au stade de la Paix à Bouaké.
Jamais un pays organisateur n’a été aussi proche d’autant de pays qualifiés. Presque toute la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Oust sera là ! « Je tiens, en tant que président du comité d’organisation, à rassurer les amoureux du football africain, les amateurs du football mondial, tous ceux qui souhaitent se rendre en Côte d’Ivoire en janvier-février 2024, que tout est mis en place pour les accueillir. Aussi bien en ce qui concerne les équipes, les délégations officielles que les supporters. Et pas seulement à Abidjan », rassure François Albert Amichia, président du Comité local d’organisation (CoCan 2023).
L’organisation qu’il préside n’a rien laissé au hasard. La jeunesse étant le fer de lance de ce pays, le Cocan a décidé d’impliquer le monde universitaire à travers un partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cela devrait assurer un bon taux de remplissage des stades, l’animation dans les campus et dans la ville. Dans la même dynamique, les organisations socio-professionnelles et les parties prenantes seront associées.
Pour rapprocher l’organisation des villes hôtes, le Cocan a prévu d’installer des comités locaux du Colocan. Leur mission : impliquer les populations et les conseils municipaux des villes hôtes dans l’organisation et la mobilisation, en particulier en ce qui concerne l’aspect festif populaire autour de ce grand évènement sportif.
Tout ce vaste mouvement devrait pouvoir fusionner avec ceux des pays visiteurs. Et Dieu seul sait combien il en aura. «Moi, je suis dégoûté parce que je ne ferai pas la Can en Côte d’Ivoire. C’est un pays que j’apprécie énormément, notamment pour sa culture et sa mentalité festive, car j’aime profiter de la vie», confie Emmanuel Adebayor, la star togolaise de football. Pour l’ancien joueur de l’As Monaco, du Real Madrid et de Manchester City, il n’y a pas de doute, la Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire sera sans pareil.
Sur le plan sécuritaire, puisque c’est l’un des volets importants du succès d’une fête, le Cocan ne transige pas non plus. Les missions d’immersion effectuées au Cameroun, lors de la dernière Can, ont été très bénéfiques. C’est sur les enseignements tirés du Cameroun que le Cocan ivoirien compte capitaliser pour éviter les incidents. Pour tous ceux qui ont effectué le déplacement à San Pedro pour le premier test grandeur nature au stade Laurent Pokou, on a pu voir un déploiement impressionnant des forces de sécurité. Une présence dissuasive doublée d’une organisation sanitaire qui a permis de passer une journée paisible en cette dernière articulation des éliminatoires de la Can.
PAUL BAGNINI
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#accroche
Sept pays de l’Afrique de l’Ouest, y compris les voisins immédiats de la Côte d’Ivoire, viendront défier les Éléphants sur leurs installations.