Une vue de la jonction à problème. (Ph: Bosson H)
Sortie nord Bouaké: Graves accidents, fin de l’autoroute Au moins deux morts.
Ce mardi 26 septembre, 5 véhicules ont fait une sortie de route à la jonction entre l’autoroute nouvellement ouverte et la Nationale A3, sur la route de Katiola. Bilan : au moins 2 morts,
Il faut le dire tout net. Les usagers courent un grave danger à la jonction entre la toute nouvelle autoroute et la nationale A3 au niveau du village de Yobouékro (15 km de Bouaké sur la route de Katiola).
Une dangereuse intersection
Le croisement des véhicules à cet endroit est difficile à négocier. Et pour cause, l’autoroute inaugurée, le 24 août 2023 croise brutalement la nationale A3 dans la direction de Katiola.
De sorte que les usagers venant à toute vapeur de cette voie autoroutière sont surpris par la nationale A3.
Ils la traversent donc et se retrouvent en brousse dans les marécages.
Comme on peut l’imaginer aussi, le niveau des risques de collision entre les véhicules circulant sur la Nationale A3 et ceux débouchant de l’autoroute est très élevé. Car il s’agit quand même d’une autoroute qui croise une route de 2×1 voie de forte circulation et quasiment en rase campagne.
Pour la seule nuit du 25 au 26 septembre, ce sont 5 véhicules qui ont été accidentés. La veille, il ya eu une voiture qui a raté la route dans les mêmes conditions. Les véhicules ont subi de sérieux dommages. Et nous apprenons qu’il y aurait au moins 2 morts (source pompiers citée par Abidjan net).
Toute la matinée d’hier, les véhicules étaient visibles dans les broussailles et la boue sur la droite (en venant de Bouaké).
Faut-il le noter, dès le premier week-end après l’ouverture officielle de la section de l’autoroute Tiebissou-Bouaké, ce sont au moins trois véhicules dont un car de transport en commun venant de l’autoroute qui ont raté la nationale A3 pour se retrouver dans le décor boueux.
Et depuis, on dénombre au moins, une dizaine de véhicules qui ont été surpris par cette dangereuse intersection provisoire – il était prévu initialement la construction d’un échangeur à cet endroit. Bilan : plusieurs véhicules gravement endommagés. Et maintenant, on vient d’enregistrer les premiers morts.
Dans un premier article que nous avons publié, il y a près d’un mois, nous avons attiré l’attention des uns des autres sur cette dangereuse intersection provisoire. Parce qu’elle fait courir à la Côte d’Ivoire le risque d’enregistrer une hécatombe du fait d’une collision entre des cars, un jour.
Les habitués de la Nationale A3 sont nombreux à nous interpeller là-dessus. C’est le cas de M. Touré René, eemployé à l’organisation internationale, Africa Rice. Ce mardi 26 septembre. Il nous a encore joint au téléphone avec une petite vidéo à l’appui.
Il passe par là tous les jours pour se rendre au travail. Il est très inquiet. Comme d’autres usagers, il souhaite que le provisoire ne dure pas longtemps. « Je pense qu’il faut que les autorités mettent des panneaux de signalisation spéciaux pour prévenir les automobilistes. Sinon on court à la catastrophe », dit-il.
Nous sommes d’accord avec M. Touré pour dire qu’en attendant la construction d’un échangeur comme prévu initialement, il serait bon de poser des ralentisseurs à travers des bandes rugueuses et des dos d’ânes sur l’autoroute dans les 100 mètres avant la dangereuse jonction.
ALAKAGNI HALA
Une dangereuse intersection
Le croisement des véhicules à cet endroit est difficile à négocier. Et pour cause, l’autoroute inaugurée, le 24 août 2023 croise brutalement la nationale A3 dans la direction de Katiola.
De sorte que les usagers venant à toute vapeur de cette voie autoroutière sont surpris par la nationale A3.
Ils la traversent donc et se retrouvent en brousse dans les marécages.
Comme on peut l’imaginer aussi, le niveau des risques de collision entre les véhicules circulant sur la Nationale A3 et ceux débouchant de l’autoroute est très élevé. Car il s’agit quand même d’une autoroute qui croise une route de 2×1 voie de forte circulation et quasiment en rase campagne.
Pour la seule nuit du 25 au 26 septembre, ce sont 5 véhicules qui ont été accidentés. La veille, il ya eu une voiture qui a raté la route dans les mêmes conditions. Les véhicules ont subi de sérieux dommages. Et nous apprenons qu’il y aurait au moins 2 morts (source pompiers citée par Abidjan net).
Toute la matinée d’hier, les véhicules étaient visibles dans les broussailles et la boue sur la droite (en venant de Bouaké).
Faut-il le noter, dès le premier week-end après l’ouverture officielle de la section de l’autoroute Tiebissou-Bouaké, ce sont au moins trois véhicules dont un car de transport en commun venant de l’autoroute qui ont raté la nationale A3 pour se retrouver dans le décor boueux.
Et depuis, on dénombre au moins, une dizaine de véhicules qui ont été surpris par cette dangereuse intersection provisoire – il était prévu initialement la construction d’un échangeur à cet endroit. Bilan : plusieurs véhicules gravement endommagés. Et maintenant, on vient d’enregistrer les premiers morts.
Dans un premier article que nous avons publié, il y a près d’un mois, nous avons attiré l’attention des uns des autres sur cette dangereuse intersection provisoire. Parce qu’elle fait courir à la Côte d’Ivoire le risque d’enregistrer une hécatombe du fait d’une collision entre des cars, un jour.
Les habitués de la Nationale A3 sont nombreux à nous interpeller là-dessus. C’est le cas de M. Touré René, eemployé à l’organisation internationale, Africa Rice. Ce mardi 26 septembre. Il nous a encore joint au téléphone avec une petite vidéo à l’appui.
Il passe par là tous les jours pour se rendre au travail. Il est très inquiet. Comme d’autres usagers, il souhaite que le provisoire ne dure pas longtemps. « Je pense qu’il faut que les autorités mettent des panneaux de signalisation spéciaux pour prévenir les automobilistes. Sinon on court à la catastrophe », dit-il.
Nous sommes d’accord avec M. Touré pour dire qu’en attendant la construction d’un échangeur comme prévu initialement, il serait bon de poser des ralentisseurs à travers des bandes rugueuses et des dos d’ânes sur l’autoroute dans les 100 mètres avant la dangereuse jonction.
ALAKAGNI HALA