Fonds de prévoyance des Eaux et Forêts : Des syndicats annoncent l’ouverture d'actions judiciaires
Le Synajustef, Synaefci, Synatefci, Saefci, Synaparci et Ufor, sont des syndicats du ministère des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire. Ils ont décidé d’ouvrir des actions judiciaires et de déposer un préavis de grève à partir du 15 octobre 2023, rapporte une note d’information.
L’annonce a été faite à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire, organisée le samedi 30 septembre 2023, au Centre Diocésain de Yamoussoukro.
« La récréation est terminée. Nous allons prendre les décisions qu’il faut pour réclamer tout ce qui nous revient de droit. Plus question de laisser quelqu'un ponctionner nos salaires sans notre accord. Nous n'accepterons plus d’être abusés », a introduit à l'entame des travaux le Capitaine Dr Coulibaly Hogban, secrétaire général du Synajustef.
Ces syndicalistes entendent selon la note d’information, apporter ainsi une réplique aux précomptes obligatoires sur salaires initiés depuis juillet 2023, « sans l’accord des Agents Techniques », au profit d’un nouveau Fonds de Prévoyances.
Pour se faire, ils ont établi un chronogramme d’action qui prévoit dans un premier temps, une rencontre explicative sur la légalité des prélèvements effectués sans signature préalable avec le directeur de la solde, le mercredi 4 octobre 2023.
Lire aussi-Fonds de prévoyance des Eaux et Forêts : Les vérités du ministre Laurent Tchagba à ses collaborateurs
Selon le Lieutenants Sery Rodrigue, Secrétaire Général du Synatefci, c’est courant février 2023, qu’ils ont appris qu’il se préparerait des prélèvements sur les salaires des agents pour le compte du fonds. « Le 06 mars, nous avons saisi notre ministre de tutelle pour exprimer l’opposition des agents dans leur majorité par des courriers avec ampliation au directeur Générale de la solde, aux ministères de l’environnement, du développement durable et celui de la fonction publique. Seule Mme la ministre Anne Ouloto de la fonction nous a répondu en proposant traiter cette question dans le cadre du dialogue intersectoriel du ministère », a-t-il expliqué.
Ajoutant que malheureusement, à partir du 22 juillet, alors que le directeur des Ressources Humaines et de la Formation (Drhf) était en médiation, des précomptes ont démarré, sans aucun engagement des agents.
Lire aussi-Fonds de prévoyance des agents des Eaux et Forêts : Laurent Tchagba pour une gestion consensuelle
Pour lui, en la matière, pour tout fonctionnaire, un prélèvement doit être encadré en amont soit par une loi ou par un consentement écrit. « La Mugefci et la Cmu en sont des illustrations palpables », a-t-il fait savoir.
Aussi, a-t-il rappelé que c'est depuis juillet 2023, que plusieurs agents non adhérents au nouveau Fonds de prévoyance mis en place au Ministère des Eaux et Forêts, dénoncent, à travers leurs syndicats, des prélèvements sur leurs salaires en «violation du Code Civil et du Statut Général de la Fonction Publique».
Et d’exposer qu’en réponse, le ministre des Eaux et forêts, Laurent Tchagba avait appelé à plutôt accepter cette mutuelle et à chercher à l'améliorer lors d'une séance de travail avec les membres du comité sectoriel de dialogue social, les administrateurs du fonds et l'ensemble des syndicats.
Les syndicats disent réclamer en plus de l'arrêt des ponctions, la traçabilité dans la gestion de leur régie d'avance et de recettes et la mise en place d’un Règlement Général des Eaux et Forêts.
« La récréation est terminée. Nous allons prendre les décisions qu’il faut pour réclamer tout ce qui nous revient de droit. Plus question de laisser quelqu'un ponctionner nos salaires sans notre accord. Nous n'accepterons plus d’être abusés », a introduit à l'entame des travaux le Capitaine Dr Coulibaly Hogban, secrétaire général du Synajustef.
Ces syndicalistes entendent selon la note d’information, apporter ainsi une réplique aux précomptes obligatoires sur salaires initiés depuis juillet 2023, « sans l’accord des Agents Techniques », au profit d’un nouveau Fonds de Prévoyances.
Pour se faire, ils ont établi un chronogramme d’action qui prévoit dans un premier temps, une rencontre explicative sur la légalité des prélèvements effectués sans signature préalable avec le directeur de la solde, le mercredi 4 octobre 2023.
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Selon le Lieutenants Sery Rodrigue, Secrétaire Général du Synatefci, c’est courant février 2023, qu’ils ont appris qu’il se préparerait des prélèvements sur les salaires des agents pour le compte du fonds. « Le 06 mars, nous avons saisi notre ministre de tutelle pour exprimer l’opposition des agents dans leur majorité par des courriers avec ampliation au directeur Générale de la solde, aux ministères de l’environnement, du développement durable et celui de la fonction publique. Seule Mme la ministre Anne Ouloto de la fonction nous a répondu en proposant traiter cette question dans le cadre du dialogue intersectoriel du ministère », a-t-il expliqué.
Ajoutant que malheureusement, à partir du 22 juillet, alors que le directeur des Ressources Humaines et de la Formation (Drhf) était en médiation, des précomptes ont démarré, sans aucun engagement des agents.
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Pour lui, en la matière, pour tout fonctionnaire, un prélèvement doit être encadré en amont soit par une loi ou par un consentement écrit. « La Mugefci et la Cmu en sont des illustrations palpables », a-t-il fait savoir.
Aussi, a-t-il rappelé que c'est depuis juillet 2023, que plusieurs agents non adhérents au nouveau Fonds de prévoyance mis en place au Ministère des Eaux et Forêts, dénoncent, à travers leurs syndicats, des prélèvements sur leurs salaires en «violation du Code Civil et du Statut Général de la Fonction Publique».
Et d’exposer qu’en réponse, le ministre des Eaux et forêts, Laurent Tchagba avait appelé à plutôt accepter cette mutuelle et à chercher à l'améliorer lors d'une séance de travail avec les membres du comité sectoriel de dialogue social, les administrateurs du fonds et l'ensemble des syndicats.
Les syndicats disent réclamer en plus de l'arrêt des ponctions, la traçabilité dans la gestion de leur régie d'avance et de recettes et la mise en place d’un Règlement Général des Eaux et Forêts.