Karaté et disciplines associées : Pas d’élection le 28 octobre

Ulrich N'Guessan (micro en main) et le collectif veulent redonner un nouveau souffle au karaté ivoirien. (Ph: Dr)
Ulrich N'Guessan (micro en main) et le collectif veulent redonner un nouveau souffle au karaté ivoirien. (Ph: Dr)
Ulrich N'Guessan (micro en main) et le collectif veulent redonner un nouveau souffle au karaté ivoirien. (Ph: Dr)

Karaté et disciplines associées : Pas d’élection le 28 octobre

Le 03/10/23 à 18:09
modifié 03/10/23 à 18:39
Les associations membres de la Fédération ivoirienne de karaté et disciplines associées (Fikda) ont prononcé une conférence de presse dimanche, à Yopougon.

Ils ont pris acte de la décision du président sortant, Me Fanny Aboubakar et son bureau directeur de ne pas briguer un troisième mandat. Sauf que pour eux, Me Fanny n’est plus bien indiqué pour agir en leur nom. Son mandat étant échu depuis bientôt un mois.

Du coup « l’assemblée générale qu’il convoque pour le 28 octobre est irrégulière et nulle... », ont affirmé les cinq associations présentes, sur sept que compte la Fikda.

Me Taï René (Ceinture noire, 7e Dan Wado ryu), Daouda Coulibaly (Ceinture noire 6e Dan), N'Guessan Ulrich (Ceinture noire, 4e Dan Shotokan), Gago Stéphane (Ceinture noire 1er Dan) et Mary Traoré attendent plutôt la mise en place d’un comité ad hoc.

« Ce bureau temporaire aura pour mission de plancher sur les élections à venir. Ils devront surtout procéder au toilettage des textes de la Fikda qui sont caducs. On ne doit plus attendre que le président soit élu pour nous faire des promesses qui ne seront pas tenues par la suite », a souligné Me Taï René.

Pour Ulrich N’Guessan, « on n’ira pas aux élections dans les conditions louches, où on sait pertinemment qu’un président sortant forclos s’entête à faire passer ses desiderata. Qu’il favorise la création d’un comité ad hoc pour gérer les élections. C’est tout ce que nous attendons. Sans cela, nous n’irons pas aux élections », a déclaré l’ancien champion d’Afrique et directeur technique national.

En face, le président Fanny se dit serein. Bien que les textes de la faîtière ne l’empêchent pas de poursuivre, il a décidé de laisser la place. Sauf qu’il a trop laissé le temps s’écouler...


Le 03/10/23 à 18:09
modifié 03/10/23 à 18:39