Lutte contre « Kadhafi » : Les recommandations des pharmaciens de Côte d’Ivoire

ce médicament mélangé avec une boisson qui tue les jeunes (DR)
ce médicament mélangé avec une boisson qui tue les jeunes (DR)
ce médicament mélangé avec une boisson qui tue les jeunes (DR)

Lutte contre « Kadhafi » : Les recommandations des pharmaciens de Côte d’Ivoire

Le 03/10/23 à 20:27
modifié 03/10/23 à 20:27
« Kadhafi », qui se présente comme une drogue obtenue après un mélange de comprimés Tramadol dosés à 250 mg et la boisson alcoolisée Vody dosée à 18% d’alcool prend de l’ampleur chez les jeunes.

« Ce phénomène «Kadhafi » est une conséquence du trafic illicite des médicaments sur nos populations. Il faut lutter efficacement contre ces pratiques », a déclaré Arouna Diarra, président de l’ordre national des pharmaciens de Côte d’Ivoire. C’était ce mardi 3 octobre 2023, à la conférence de presse organisée par l’organisation pour dénoncer le trafic illicite des médicaments.

A l’occasion, pour freiner tous les phénomènes issus du trafic illicite des médicaments, le président de l’organisation des pharmaciens de Côte d’Ivoire a fait des recommandations à l’endroit de l’Etat.

A l’en croire, les pharmaciens de Côte d’Ivoire demande à l’Etat de prendre un engagement fort au niveau du conseil national de sécurité présidé par le Chef de l’Etat pour l’éradication du trafic illicite de médicaments en Côte d’Ivoire ;

De couper toutes les sources d’approvisionnement des Mqif et démanteler tous les marchés de vente illicite de médicaments sur toute l’étendue nationale du territoire national ;

Appliquer les sanctions définies dans les lois régissant le secteur pharmaceutique de 2025, 2018 et la convention médicrime contre les acteurs du trafic de Mqif interpellés ;

Accentuer la promotion de la politique d’accessibilité des populations aux médicaments à travers la promotion des médicaments génériques, la substitution, le déconditionnement et la couverture maladie universelle ;

Identifier une seule structure pour le contrôle du circuit des médicaments à usage humain et à usage animal pour faciliter la régulation dans l’intérêt de la santé publique ;

Assurer la prise en charge médicale et psychique des victimes du phénomène « Kadhafi ».

A l’endroit des populations, les pharmaciens appelent à plus de vigilance et de rigueur dans le suivi de leurs progénitures ;

S’approvisionner en médicaments uniquement dans les officines de pharmacie et ne fréquenter que les établissements de santé légaux.



Le 03/10/23 à 20:27
modifié 03/10/23 à 20:27