Mercredi 4 décembre 2014 : Journée internationale des banques
Mmenfin... ils sont tombés sur la tête chez Journée Mondiale ?
lls se sont définitivement rangés sous le joug de la finance mondiale ?
Eh non, pas du tout, la journée internationale des banques existe bel et bien et elle a été promulguée par l'ONU (résolution 74/245) le 19 décembre 2019 !
Développement multilatéral
Une petite explication s'impose. Les Nations Unies ont voulu, en choisissant le 4 décembre pour célébrer cette journée, reconnaître (et encourager) le rôle incontournable des banques dans les projets de développement multilatéraux et dans le développement durable.
Réduite l'extrême pauvreté
"La mondialisation et les changements technologiques ont contribué à réduire l’extrême pauvreté à l’échelle mondiale, mais la répartition inégale des avantages a laissé de nombreuses personnes à l'écart de ce progrès et miné le soutien à la cohésion mondiale".
Aujourd'hui, quelque 700 millions de personnes dans le monde vivent dans l'extrême pauvreté, avec moins de 2,15 dollars par jour. L'extrême pauvreté reste concentrée dans certaines parties de l’Afrique subsaharienne, dans les régions fragiles ou touchées par des conflits et dans les zones rurales.
Après plusieurs décennies de progrès, la dynamique de réduction de la pauvreté a commencé à ralentir en 2015, en même temps que la croissance économique mondiale marquait le pas. L’Objectif de développement durable visant à mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici à 2030 reste hors d’atteinte.
La pandémie de COVID-19 et les chocs de grande ampleur qui se sont enchaînés entre 2020 et 2022 ont porté un coup dur aux efforts de lutte contre la pauvreté, faisant perdre trois années de progrès. Les pays à faible revenu, les plus touchés, tardent encore à se relever. En 2022, 712 millions de personnes dans le monde vivaient dans l’extrême pauvreté, soit 23 millions de plus qu’en 2019.
On ne parviendra pas à réduire la pauvreté et les inégalités sans s’attaquer à des défis d’envergure mondiale et intrinsèquement liés, comme l’atonie de la croissance économique, la fragilité et les conflits, et le changement climatique.
Le changement climatique freine la réduction de la pauvreté et fait planer une grave menace sur l’avenir, sachant que ce sont les populations pauvres et leurs moyens de subsistance qui sont les plus vulnérables aux risques liés au climat.
Chaque année, les catastrophes naturelles plongent ou retiennent dans la pauvreté des millions de ménages. La hausse des températures réduit déjà la productivité en Afrique et en Amérique latine et elle est appelée à freiner encore davantage la croissance économique, en particulier dans les régions les plus pauvres du monde.
Pour éradiquer la pauvreté, il faut s’attaquer à ses multiples dimensions. Un pays ne peut pas lutter efficacement contre la pauvreté sans améliorer le bien-être de la population dans sa globalité, notamment par un accès plus équitable à la santé, à l'éducation, aux infrastructures de base et aux services essentiels, y compris en matière de développement numérique.
Les responsables politiques doivent intensifier leurs efforts pour développer leurs économies de manière à créer des emplois plus nombreux et de qualité, tout en protégeant les plus vulnérables.
L'emploi est le moyen le plus sûr de réduire la pauvreté et les inégalités. Ces efforts seront d’autant plus efficaces au sein d’une population et d’une génération à l’autre qu’ils s’attachent à autonomiser les femmes et les filles, ainsi que les jeunes.
Un site à visiter : www.un.org
Source : journee-mondiale.com