3e édition du brunch African Women 2.0 : La première Dame Dominique Ouattara partage son expérience avec d’autres femmes
Dominique Ouattara a dit avoir débuté sa carrière en 1980 dans l’immobilier par la création du groupe Aici international Abidjan qui finit par devenir un acteur incontournable de la profession. Ensuite entre 1990 et 1996, elle crée respectivement le groupe Nostalgie Afrique - qui gérait la franchise radio Nostalgie dans plusieurs pays d’Afrique - puis le groupe Jacques Dessange Usa, une marque destinée à tous les salons de coiffure, d’esthétique, des écoles de formation et de la distribution des produits de beauté aux États-Unies.
« Bien entendu, j’ai cessé toutes mes activités professionnelles, lorsque mon cher époux est devenu Président de la République, pour éviter des conflits d’intérêts. C’était quelque chose que m’avait demandé Alassane. Mais je dois dire que j’ai accepté avec beaucoup de regret » a déclaré la Première Dame.
Son engagement pour la cause des femmes et des enfants.....
Parallèlement à ses activités de femme entrepreneure, Dominique Ouattara a révélé qu’elle s’est toujours préoccupée du sort des enfants défavorisé et du bien-être des femmes. Une conviction qui l'a amenée à mettre sur pied la fondation Children of Africa en 1998, alors qu’elle vivait aux États-Unis. Laquelle fondation intervient dans trois secteurs : la santé, l’éducation et le social. Le projet phare de Children of Africa reste pour sa fondatrice, la construction et l’équipement de l’hôpital Mère-enfant de Bingerville en 2018, offert en don aux populations et prenant « en charge gratuitement les plus démunis, soit 25% des patients de l’hôpital ».
Dans le secteur de l’éducation, la Première Dame a cité comme projet mené à la tête de Children of Africa : la case des enfants, un centre d’accueil ouvert en 1994 et en cours de rénovation au Plateau, l’actuel Lycée de Kong et le collège d’Excellence Children of Africa d’Abobo en 2020.
Comme action sociale, Dominique Ouattara, par ailleurs ambassadrice spéciale de l’Onusida, pour l’élimination de la transmission mère-enfant du Vih et pour la promotion du traitement pédiatrique a été à la base de plusieurs centres d’accueil pour enfant en détresse à Soubré, à Ferkessédougou et à Bouaké.
« En tant que Première Dame de Cote d’Ivoire, mon engagement pour le bien-être des enfants m’a valu d’être nommée en 2011, par mon cher époux, le Président Alassane Ouattara, présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cns) » a-t-elle dit
Par ailleurs avec le Fonds d’appuis aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci), l’épouse du chef de l’État permet à « 365 000 » ivoiriennes d'entreprendre. Sans omettre la construction d’un centre d’accueil pour femme victime de violence à Adiaké qui à l’en croire sera inauguré en 2024.
DANIELLE SERI (Stagiaire)