Mise en œuvre avec succès de la Zlecaf : Des experts proposent des recettes dans un livre
Dans le cadre de la mise œuvre effective de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), des économistes, à travers un livre, proposent leurs recettes.
Ce livre intitulé « Faire de la Zlecaf un succès : Voies et appel » a été officiellement présenté au public par Dr Fulbert Tchana Tchana le mardi 3 décembre 2024, dans la salle de cotation de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) à Abidjan-Plateau.
Dans sa présentation, Dr Fulbert Tchana Tchana, économiste pays en chef pour les pays du Sahel-central à la Banque mondiale, a mis en exergue trois fondamentaux pour le succès de la Zlecaf. Il s’agit du dividende démographique qui est favorable aux économies africaines ; de l’économie numérique avec près de 400 millions de comptes d’argent mobile enregistrés en Afrique et 145 millions de comptes actifs, et la diversification du commerce et de l’économie.
Toutefois, pour parvenir à un succès éclatant de la Zlecaf, ces experts, tous des économistes, appellent à l’action. Pour eux, les décideurs devraient renforcer la coordination des politiques fiscales et monétaires ; adopter et mettre en œuvre l’environnement réglementaire approprié et construire une infrastructure de connectivité adaptée.
En matière de politiques fiscales, la Zlecaf devrait harmoniser les tarifs extérieurs pour faciliter les échanges, mobiliser davantage de recettes par le biais des impôts indirects et d’élargir l’assiette fiscale, mais aussi de réduire le taux d’imposition sur les revenus et les bénéfices pour renforcer le rôle des entreprises africaines dans les chaînes de valeur continentales.
L’harmonisation des politiques monétaires vise à stimuler la convertibilité des monnaies. Ainsi, les efforts des six régions en matière de convergence monétaire doivent être poursuivis, réduire les risques de dépréciation compétitive et maintenir la compétitivité de la région à l’échelle mondiale. Mais aussi réformer le secteur bancaire et les bourses africaines pour mieux financer le secteur privé.
En outre, adopter et mettre en œuvre l’environnement réglementaire approprié aura une conséquence positive, car le succès de la Zlecaf dépend de l’élaboration et de la mise en œuvre de politiques industrielles concurrentielles et commerciales qui soutiennent la valeur ajoutée manufacturière.
Il faut accorder une attention particulière aux points suivants : encourager l’investissement privé et investir dans les infrastructures, constituer une autorité supranationale de la concurrence et élaborer un cadre pour les transferts entre les pays. Afin de répondre aux éventuelles préoccupations en matière d’injustice distributive. Enfin construire une infrastructure de connectivité adaptée pour stimuler la croissance de l’Afrique.
En effet, une infrastructure informatique est nécessaire pour exploiter pleinement le potentiel du marché continental des services. De même, l’Afrique a besoin d’un centre de données conçu pour héberger des serveurs et des systèmes informatiques critiques, ce qui assurera la sécurité numérique.
Le directeur général de la Brvm, Dr Edoh Kossi Amenounvé, a remercié les auteurs pour leur initiative. « La Brvm, en tant qu’institution au cœur du développement économique et financier de l’Uemoa, accorde une importance particulière aux initiatives visant à renforcer l’intégration économique régionale et continentale. La Zlecaf, en tant que projet phare de l’Union africaine, représente une opportunité unique d’accélérer la croissance, de dynamiser les échanges commerciaux intra africains et de positionner l’Afrique comme un acteur majeur de l’économie mondiale », a déclaré Dr Edoh Kossi Amenounvé.
Pour lui, la Zlecaf n’est pas seulement une zone de libre-échange, mais une opportunité de construire une Afrique plus prospère, plus inclusive et plus résiliente. C’est pourquoi, dit-il, la Brvm est prête à jouer pleinement son rôle pour soutenir cette ambition.
Ce livre de 300 pages et qui comprend 13 chapitres, est écrit en anglais et s’adresse aux décideurs politiques, praticiens du développement, entrepreneurs, chercheurs en économie et toute personne intéressée par l’avenir de l’Afrique.
Dans sa présentation, Dr Fulbert Tchana Tchana, économiste pays en chef pour les pays du Sahel-central à la Banque mondiale, a mis en exergue trois fondamentaux pour le succès de la Zlecaf. Il s’agit du dividende démographique qui est favorable aux économies africaines ; de l’économie numérique avec près de 400 millions de comptes d’argent mobile enregistrés en Afrique et 145 millions de comptes actifs, et la diversification du commerce et de l’économie.
Toutefois, pour parvenir à un succès éclatant de la Zlecaf, ces experts, tous des économistes, appellent à l’action. Pour eux, les décideurs devraient renforcer la coordination des politiques fiscales et monétaires ; adopter et mettre en œuvre l’environnement réglementaire approprié et construire une infrastructure de connectivité adaptée.
En matière de politiques fiscales, la Zlecaf devrait harmoniser les tarifs extérieurs pour faciliter les échanges, mobiliser davantage de recettes par le biais des impôts indirects et d’élargir l’assiette fiscale, mais aussi de réduire le taux d’imposition sur les revenus et les bénéfices pour renforcer le rôle des entreprises africaines dans les chaînes de valeur continentales.
L’harmonisation des politiques monétaires vise à stimuler la convertibilité des monnaies. Ainsi, les efforts des six régions en matière de convergence monétaire doivent être poursuivis, réduire les risques de dépréciation compétitive et maintenir la compétitivité de la région à l’échelle mondiale. Mais aussi réformer le secteur bancaire et les bourses africaines pour mieux financer le secteur privé.
En outre, adopter et mettre en œuvre l’environnement réglementaire approprié aura une conséquence positive, car le succès de la Zlecaf dépend de l’élaboration et de la mise en œuvre de politiques industrielles concurrentielles et commerciales qui soutiennent la valeur ajoutée manufacturière.
Il faut accorder une attention particulière aux points suivants : encourager l’investissement privé et investir dans les infrastructures, constituer une autorité supranationale de la concurrence et élaborer un cadre pour les transferts entre les pays. Afin de répondre aux éventuelles préoccupations en matière d’injustice distributive. Enfin construire une infrastructure de connectivité adaptée pour stimuler la croissance de l’Afrique.
En effet, une infrastructure informatique est nécessaire pour exploiter pleinement le potentiel du marché continental des services. De même, l’Afrique a besoin d’un centre de données conçu pour héberger des serveurs et des systèmes informatiques critiques, ce qui assurera la sécurité numérique.
Le directeur général de la Brvm, Dr Edoh Kossi Amenounvé, a remercié les auteurs pour leur initiative. « La Brvm, en tant qu’institution au cœur du développement économique et financier de l’Uemoa, accorde une importance particulière aux initiatives visant à renforcer l’intégration économique régionale et continentale. La Zlecaf, en tant que projet phare de l’Union africaine, représente une opportunité unique d’accélérer la croissance, de dynamiser les échanges commerciaux intra africains et de positionner l’Afrique comme un acteur majeur de l’économie mondiale », a déclaré Dr Edoh Kossi Amenounvé.
Pour lui, la Zlecaf n’est pas seulement une zone de libre-échange, mais une opportunité de construire une Afrique plus prospère, plus inclusive et plus résiliente. C’est pourquoi, dit-il, la Brvm est prête à jouer pleinement son rôle pour soutenir cette ambition.
Ce livre de 300 pages et qui comprend 13 chapitres, est écrit en anglais et s’adresse aux décideurs politiques, praticiens du développement, entrepreneurs, chercheurs en économie et toute personne intéressée par l’avenir de l’Afrique.