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Relance économique post-Covid : « L’Afrique ne dispose que de 0,03 % des ressources nécessaires » (Dr Akinwumi Adesina, président de la Bad)
C’est donc en conséquence que le président du Groupe de la Bad a sollicité une intervention du G20 pour une réduction substantielle de la dette de l’Afrique. Parce qu’a-t-il caricaturé : « Il est plus difficile de monter une colline avec un sac rempli de sable ».
Dans cette quête de financement pour l’Afrique, Dr Akinwumi Adesina a déploré une moindre valorisation du crédit carbone sur le continent, que la tonnes y coûte 47 dollars contre 200 dollars environ en Europe. Aussi, a-t-il plaidé en faveur d’une part plus importante de l’Afrique dans les Droits de tirage spéciaux mis à disposition par le Fonds monétaire international (Fmi). Le continent n’ayant obtenu que entre 3 et 5 % des derniers 650 milliards de dollars distribués. Il a aussi dit l’engagement de son institution à mettre en place des leviers d’effets multiplicateurs de ces ressources.

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Solliciter davantage le secteur privé ...
En écho à l’appel de Jim Yong Kim a changer de regard sur l’Afrique dans la conception et la répartition des financements et projets de développement, Dr Akinwumi Adesina a déploré les mauvaises méthodes d’évaluation des risques de financement et des richesses en Afrique. Il a suggéré que les richesses naturelles du continent soient mises dans la balance. Aussi s’est-il engagé à renforcer l’appui de la Bad à la préparation des projets, afin de permettre l’adhésion des comités de financement pour les accompagner. C'est en ces termes qu'il a exprimé son adhésion à l'appel de Jim Yong Kim à impliquer davantage le secteur privé pour éviter que les gouvernements soient les seuls à investir dans les infrastructures.