Sûreté et sécurité maritime: 13 ports d’Afrique subsaharienne prennent part à une formation à Abidjan

Les participants à la formation proviennent de 13 ports du golfe de Guinée. (Photo DR)
Les participants à la formation proviennent de 13 ports du golfe de Guinée. (Photo DR)
Les participants à la formation proviennent de 13 ports du golfe de Guinée. (Photo DR)

Sûreté et sécurité maritime: 13 ports d’Afrique subsaharienne prennent part à une formation à Abidjan

Le 20/10/23 à 17:20
modifié 22/10/23 à 17:19
Treize ports d’Afrique subsaharienne prennent part, du 16 au 20 octobre, à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm), à Yopougon, à une formation sur la gestion de la sûreté et de la sécurité maritime. Il s’agit des ports d’Abidjan, de San Pedro, du Cap-Vert, de Banjul, de Conakry, de Guinée-Bissau, de Monrovia, de Lagos Apapa, de Freetown, de Nouadhibou, d’Owendo, de Maputo et de Luanda. Initiée par l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), cette formation s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé ‘’Safe port’’ et piloté par l’Institut des Nations unies pour l’étude et la recherche (Unitar) en partenariat avec l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Agpaoc).

Ce séminaire réunit une vingtaine de participants, essentiellement, des chefs de sécurité portuaire, des officiers de port, des agents de la force publique et du personnel militaire (affaires maritimes, agents de l’environnement, marine, gendarmerie, douane). Financée par la coopération allemande à hauteur de 1,8 million d’euros, soit 1 170 389 493 FCfa, sur la période 2023-2024, cette rencontre a pour but de contribuer à réduire la vulnérabilité des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre en termes de sécurité et de sûreté par le renforcement des capacités des acteurs civils et portuaires.

La cérémonie de lancement officiel de ce projet a été présidée par le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’État en mer, Abroulaye Fofana, président du comité stratégique de l’Ismi. Il a salué ce projet qui aidera à combler les lacunes des ports des États du golfe de Guinée, en matière de sécurité et de sûreté.

Linda Leibiger, officier de liaison de la Police fédérale d’Allemagne, représentant l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, a, pour sa part, réaffirmé l’engagement de son pays pour la gestion sécuritaire, le renforcement et le développement de l’espace maritime des nations du golfe de Guinée. Selon elle, ce projet est le résultat de l’excellente coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Allemagne.

Dans le même sens, Kertin Barch, représentante de l’Unitar, a promis de continuer de soutenir l’Arstm et son Institut de sécurité maritime, en vue de faire progresser ses activités.

Quant au directeur général de l’Arstm, colonel Karim Coulibaly, il a souligné que l’importance du projet «Safe port» s’appréhende au regard des multiples menaces qui sévissent dans les eaux maritimes des pays du golfe de Guinée et qui menacent les investissements portuaires réalisés ces dernières années par les États en vue d’accroître leurs activités portuaires pour leur développement socio-économique.

« Il s’agit de menaces, à savoir la piraterie, les vols à main armée contre les navires, le blanchiment d’argent, le trafic d’armes, d’êtres humains et de stupéfiants, le soutage illégal de pétrole, la pêche Inn, le terrorisme maritime, les prises d’otages et la pollution marine ». Dans ce contexte, dira-t-il, ce projet vient renforcer les capacités du personnel portuaire et maritime en vue de l’aider à concevoir des stratégies et à appliquer des normes strictes pour une meilleure prévention des menaces à caractè


Le 20/10/23 à 17:20
modifié 22/10/23 à 17:19