Promotion des droits de l’Homme: La prévention et la gestion des conflits au centre de la 7e session de formation

Les acteurs de la lutte pour la protection des droits de l’homme sur le plan international sont en réflexion à Abidjan, dans le cadre de la 7e session internationale de formation en droit. (PHOTO : DR)
Les acteurs de la lutte pour la protection des droits de l’homme sur le plan international sont en réflexion à Abidjan, dans le cadre de la 7e session internationale de formation en droit. (PHOTO : DR)
Les acteurs de la lutte pour la protection des droits de l’homme sur le plan international sont en réflexion à Abidjan, dans le cadre de la 7e session internationale de formation en droit. (PHOTO : DR)

Promotion des droits de l’Homme: La prévention et la gestion des conflits au centre de la 7e session de formation

Le 23/10/23 à 21:44
modifié 23/10/23 à 22:51
La Côte d’Ivoire accueille, depuis le lundi 23 octobre 2023 la 7e session internationale de formation en droits de l’homme délocalisée, à l’hôtel Palm Club de Cocody, sur le thème « Prévention et gestion des conflits et droit international des droits de l’homme ».

Initiée par la Fondation René Cassin, en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (Fnl), le Pnud et plusieurs représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire, la formation vise à réfléchir sur les moyens et les stratégies innovantes pour préserver les droits humains, dans un monde marqué par des crises et des attaques terroristes.

En présence de nombreux acteurs nationaux, internationaux, des représentants des partis politiques dont Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des générations capables (Mgc), Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), a soutenu que renforcer les capacités des acteurs étatiques et non étatiques en vue d’une meilleure promotion et protection des droits de l’homme constitue un axe éminemment stratégique. Dans la mesure où cette formation devrait aider à développer les compétences des participants à la prévention et à la gestion des conflits, instruire sur les concepts liés aux conflits, identifier les types et les causes des conflits dans les régions, analyser leur impact et être en mesure de développer des stratégies de prévention et de gestion des conflits. Pour ce faire, une meilleure connaissance du cadre juridique international et africain de protection des droits de l’homme ainsi que du cadre du droit international humanitaire et du droit international pénal devrait, croit-elle, y contribuer efficacement.

C’est pour cette raison que la présidente du Cndh a salué l’initiative des Fondation Friedrich Naumann, René Cassin et de leurs partenaires.

Pour Alexandra Heldt, directrice Afrique de l’Ouest de la Fnl, le monde vit une époque où les conflits armés nationaux et internationaux, tant en Afrique que dans le reste du monde, sont une réalité pour de nombreuses populations. Les conséquences pour les civils et les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, sont dévastatrices, avec les agressions sexuelles, les prises d’otages, les pertes en vie humaine et les nombreux traumatismes. Ces conflits engendrent aussi des déplacements massifs, créant une situation humanitaire mondiale alarmante et mettent à rude épreuve la solidarité internationale et les engagements concernant les principes fondamentaux des droits de l'homme. Toutefois, prévient-elle, « dans notre quête de sécurité, nous ne devons jamais sacrifier les principes fondamentaux des droits de l'homme et de l'État de droit. Sacrifier ces principes, même dans la quête légitime de sécurité, serait céder à la terreur que le terrorisme cherche à propager ».

Tout comme elle, le Prof. Sébastien Touzé, directeur de la Fondation René Cassin, a appelé au respect des principes internationaux des droits humains en cette période trouble que connaît le monde et souhaite que des réflexions soient menées pour une meilleure protection de ceux-ci.

Au nom du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Florentine Mossochi Maho a salué l’initiative qui offre à tous l’opportunité d’accéder à une formation de haut niveau et de qualité, tout en faisant le lien entre la prévention et la gestion des conflits et les droits des victimes. Cela invite, soutient-elle, les pays du monde entier à prendre un engagement fort que pour le bonheur des populations.


Le 23/10/23 à 21:44
modifié 23/10/23 à 22:51