Sécurité portuaire : Les administrateurs de contrôle renforcent leurs compétences
Une vingtaine d’agents issus d’administrations portuaires d’Afrique subsaharienne ont pris part, du 16 au 20 octobre, à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm), à Yopougon, à un stage sur le ciblage et le contrôle des conteneurs. Initié par l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), en partenariat avec la coopération française, ce stage a pour but d’améliorer la pertinence et l’efficacité des contrôles dans les ports.
Les auditeurs proviennent de sept États du Golfe de Guinée.
A savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, la Mauritanie, la Guinée Conakry, le Togo et le Congo-Brazzaville. Ce sont essentiellement des agents des Unités mixtes de contrôle de conteneurs (Umcc) et des agents de vérification d’entreprises portuaires.
La cérémonie de clôture de la formation a eu lieu le 20 octobre, à l’hôtel Robert’S d’Abidjan, aux Deux-Plateaux. Le Lt-colonel Abé Aké Lazare, directeur de l’Ismi, a souligné qu’à l’issue de cette formation, les agents seront mieux armés pour maîtriser les risques que le transport maritime par conteneurs fait peser sur la sécurité dans la sous-région.
Notamment en termes de trafic de stupéfiants, de médicaments, d’armes et de contrefaçon. « En Afrique de l’Ouest et du Centre, les ports sont le principal point d’entrée et de sortie des flux de marchandises et, à moindre échelle, des personnes. Leur importance est stratégique pour l’économie africaine », a-t-il souligné. Pour lui, l’efficacité d’une stratégie globale de sécurisation repose sur les moyens opérationnels et l’adoption d’un cadre juridique adéquat, mais aussi sur la capacité des différents acteurs à collecter, analyser, et diffuser l’information, afin de cibler les risques, définir des stratégies de lutte et orienter les interventions.
Dans le même sens, colonel Hervé Moussaron, chef de la coopération française à l’Ismi, a indiqué que l’Afrique de l’Ouest est devenue un hub du trafic de produits médicaux illégaux sur le continent. « Médicaments, vaccins, tests de dépistage et autres dispositifs d’injection illicites représentent désormais entre 20% et 60 % du marché officiel de la zone sahélienne. Toute la chaîne est complice. Et même certains pharmaciens qui délestent les trafiquants. Mais presque tout est importé par conteneur », déclare-t-il. Selon lui, le médicament de mauvaise qualité par exemple cause entre 100 000 et 500 000 morts par an.
A savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, la Mauritanie, la Guinée Conakry, le Togo et le Congo-Brazzaville. Ce sont essentiellement des agents des Unités mixtes de contrôle de conteneurs (Umcc) et des agents de vérification d’entreprises portuaires.
La cérémonie de clôture de la formation a eu lieu le 20 octobre, à l’hôtel Robert’S d’Abidjan, aux Deux-Plateaux. Le Lt-colonel Abé Aké Lazare, directeur de l’Ismi, a souligné qu’à l’issue de cette formation, les agents seront mieux armés pour maîtriser les risques que le transport maritime par conteneurs fait peser sur la sécurité dans la sous-région.
Notamment en termes de trafic de stupéfiants, de médicaments, d’armes et de contrefaçon. « En Afrique de l’Ouest et du Centre, les ports sont le principal point d’entrée et de sortie des flux de marchandises et, à moindre échelle, des personnes. Leur importance est stratégique pour l’économie africaine », a-t-il souligné. Pour lui, l’efficacité d’une stratégie globale de sécurisation repose sur les moyens opérationnels et l’adoption d’un cadre juridique adéquat, mais aussi sur la capacité des différents acteurs à collecter, analyser, et diffuser l’information, afin de cibler les risques, définir des stratégies de lutte et orienter les interventions.
Dans le même sens, colonel Hervé Moussaron, chef de la coopération française à l’Ismi, a indiqué que l’Afrique de l’Ouest est devenue un hub du trafic de produits médicaux illégaux sur le continent. « Médicaments, vaccins, tests de dépistage et autres dispositifs d’injection illicites représentent désormais entre 20% et 60 % du marché officiel de la zone sahélienne. Toute la chaîne est complice. Et même certains pharmaciens qui délestent les trafiquants. Mais presque tout est importé par conteneur », déclare-t-il. Selon lui, le médicament de mauvaise qualité par exemple cause entre 100 000 et 500 000 morts par an.