Mamadou Gueye, journaliste sportif : ‘‘ Mettre les visiteurs dans les meilleures conditions ’’

Mamadou Gaye
Mamadou Gaye
Mamadou Gaye

Mamadou Gueye, journaliste sportif : ‘‘ Mettre les visiteurs dans les meilleures conditions ’’

Le 29/10/23 à 07:46
modifié 29/10/23 à 07:50
Avez-vous des suggestions à faire au comité d’organisation local ?
Lors de la conférence de presse du président Patrice Motsepe, à Abidjan, il m’avait directement posé la question de savoir ce qu’il fallait faire pour satisfaire les médias. Je lui ai répondu qu’il fallait rendre le déplacement sur le plan local gratuit. C’est-à-dire avoir des bus ou si vous voulez des navettes qui vont aller dans toutes les différentes villes hôtes. Parce que pour lui, cette Can en Côte d’Ivoire doit être un véritable succès. Aussi, le Chef de l’État ivoirien qui a beaucoup investi dans cette Can y tient. Quand il y a la Can ou un autre événement sportif de haut niveau dans un pays, en dehors des joueurs, les acteurs les plus importants sont les médias. Quand ils sont mis dans de meilleures conditions de travail, ils abattent un travail colossal pour le pays, et ça n’a pas de prix. Donc pour moi, il est important d’organiser un transport gratuit pour tous les sites, même à partir d’Abidjan pour aller sur les autres sites. Je propose qu’il y ait suffisamment de la nourriture dans les centres des médias. Telles sont les deux plus grandes difficultés que la presse rencontre en général. Il faut surtout que le Cocan prenne possession de tous les sites, de tous les stades, de tout ce qui concerne l’événement. Puisque le partenaire privilégié de la Caf, c’est le Cocan.

Quelle est votre opinion de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire ?

C’est une idée que nous avons saluée en son temps. La Can en Côte d’Ivoire est une opportunité pour le pays. On voit les routes qui se multiplient et s’embellissent. Le pays, grâce à la Can, s’est doté de six stades de belle facture : stade olympique d’Ebimpé, stade Félix Houphouët-Boigny, stade Laurent Pokou (San Pedro), Amadou Gon Coulibaly (Korhogo), stade de la paix (Bouaké) et stade Charles Konan Banny (Yamoussoukro). Toutes ces infrastructures vont servir pour le développement du football. Sans oublier les aspects culturels, économiques et touristiques.

Pensez-vous que le Cocan sera prêt à faire cette fête que l’on veut exceptionnelle ?

Pour avoir assisté à la rencontre Asec-Usma à Bouaké et ayant vécu les deux matches amicaux contre le Maroc et l’Afrique du Sud au stade Félix Houphouët-Boigny, nous pouvons être optimistes. Il y a une bonne organisation en place. Mais j’ai pu observer tout de même quelques défaillances. Au niveau de la communication et des médias, la Côte d’Ivoire regorge de compétences avérées. Les journalistes ivoiriens qui ont vécu plusieurs Can et qui savent comment les choses se passent, il y en a dans ce pays. Ce que je ne comprends pas, l’élection à la Fif est derrière nous, alors pourquoi ne faisons-nous pas appel vraiment à toutes les compétences? La réussite dépendra de cela. On a besoin de faire appel non seulement aux Ivoiriens résidents au pays mais aussi à ceux de la diaspora aussi qui ont beaucoup à offrir dans tous les domaines. Il ne faut pas s’enfermer localement. Il faut s’ouvrir car c’est une compétition internationale. Je pense qu’on peut faire plus en impliquant tout le monde .

Propos recueillis par



Le 29/10/23 à 07:46
modifié 29/10/23 à 07:50