Organisation de la Can 2023 : De grandes avancées, mais...





Les deux matchs amicaux contre le Maroc et l’Afrique du Sud ont permis d’apprécier le travail accompli par le Comité d’organisation. (photo : dr)
Les deux matchs amicaux contre le Maroc et l’Afrique du Sud ont permis d’apprécier le travail accompli par le Comité d’organisation. (photo : dr)
Les deux matchs amicaux contre le Maroc et l’Afrique du Sud ont permis d’apprécier le travail accompli par le Comité d’organisation. (photo : dr)

Organisation de la Can 2023 : De grandes avancées, mais...

Le 29/10/23 à 07:51
modifié 29/10/23 à 07:53


Depuis quelques mois, le comité d’organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023) procède à de nombreux tests. Tests des infrastructures sportives, des systèmes de sécurité, des moyens de transports, d’hébergement, de santé, des volontaires, etc. La Côte d’Ivoire est bien partie pour gagner son pari. Le défi que les Ivoiriens, avec le Chef de l’État en tête, se sont lancés est d’offrir au monde entier, la plus belle Can jamais vue depuis 1957, date de création de la compétition.

Les deux derniers matches amicaux internationaux contre les Lions de l’Atlas du Maroc et les Bafana Bafana d’Afrique du Sud ont donné un aperçu de la fête. Ça va être chaud, chaud... Le stade Félix Houphouët-Boigny rénové et remis aux standards internationaux fait rêver. Sa pelouse fait pâlir d’envie. « C’est super ! », a noté le sélectionneur national, Jean-Louis Gasset. Les joueurs, eux non plus, n’ont pas boudé leur plaisir. « C’était magnifique. Et je pense que cela a été pour beaucoup dans la qualité du spectacle que les équipes ont produit au cours de ces deux matches contre le Maroc et l’Afrique du Sud. Si nous avions remporté un de ces matches, la fête aurait été totale. Mais ce n’est que partie remise », confiait Franck Yannick Kessié, l’ancien milieu de terrain du Fc Barcelone, qui s’est même permis de glisser sur l’aire de jeu.

Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc, n’était pas en reste. « Quand vous évoluez dans un beau stade comme le stade Félix Houphouët-Boigny, sur une pelouse aussi belle, avec ce public chaleureux, il y a de quoi se transcender. Et ça c’est un avant-goût de la Can qui va avoir lieu en janvier et février 2024... », déclarait-il.

Le pari

de la mobilisation

Dans les gradins et couloirs du stade, on avait retrouvé la Côte d’Ivoire. Ce pays, avec un peuple si chaleureux et serviable. « Je viens pour me plaindre de la très grande disponibilité des confrères ivoiriens. Tu as un problème d’accréditation, il y a cinq qui viennent à ton secours, la navette est incertaine, il y a trois qui te proposent une solution, tu ne peux pas accéder au stade, il y a un bon samaritain qui te gère ça, le wifi te joue des tours, il y a déjà un qui a trouvé la solution pour toi. On peut être gentil comme ça ?... », écrivait sur les réseaux sociaux, Aboubakri Ba, journaliste sénégalais, ancien présentateur chez Canal+ et patron de Cis Media. Il fait partie des observateurs assidus du comité d’organisation de la Can en Côte d’Ivoire.

Hervé Penot, également journaliste au quotidien l’Équipe, en France, ne dit pas le contraire. « J’ai trouvé des membres du Cocan 2023 d’une grande efficacité, très professionnels et toujours prêts à t’aider dans toutes les circonstances. Ce qui m’a marqué en plus, c’est cette idée géniale de mettre en relation des journalistes avec les équipes. Cela permet d’aller vite quand il y a des interrogations ou des soucis. Franchement, je n’en avais jamais vu depuis 2000 que je couvre la Can», a confié le représentant du média français, qui «attend de voir le système qui sera utilisé, par exemple, au niveau du transport, pour les journalistes d’Abidjan à Bouaké, à Yamoussoukro, s’il y a un match à 17h ou à 20h ; s’il y aura la possibilité de partir le matin et de revenir dans la nuit ou le lendemain matin. On attend de voir », a-t-il poursuivi.

Un premier pari gagné par le président François Albert Amichia. Il a promis, au moment venu, de mettre à la disposition de la Caf, des équipes d’hommes et de femmes aguerris. « Les différents tests réalisés au travers des matches amicaux nous permettent d’être optimistes», confiait le président Amichia qui continue de recevoir des experts et autres consultants de la Caf en vue de parfaire l’organisation.

Les visiteurs du Cocan 2023 sont retournés chez eux avec, en tête, l’idée que les Ivoiriens n’ont pas perdu leur savoir-faire. Les préparatifs avancent à grands pas, avec des détails à polir pour que la fête soit belle.



Le 29/10/23 à 07:51
modifié 29/10/23 à 07:53