Transports maritimes : La France apporte son appui pour la fouille des navires en Afrique de l’Ouest et centrale
Un accord a ete signé pour le faire à l'Institut de sécurité maritime interrégional sis dans les locaux de de l'Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (Arstm), à Yopougon.
L’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm) et l’agence Expertise France, vont désormais, mutualiser leurs efforts, en matière de formation portant sur la fouille des navires, des conteneurs et du renseignement. Un mémorandum d’entente a été signé à cet effet dans ce sens par les deux partis, le lundi 23 octobre 2023. L’entente a été paraphé par le Dg de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly et le coordonnateur régional du projet Seacop, pour l’Afrique de l’Ouest, Laurent Rinjonneau, représentant Expertise France.Selon Colonel Karim Coulibaly, l’objet de cette coopération est de mutualiser les ressources humaines et logistiques des deux parties, en vue de mettre à la disposition des Etats du golfe de Guinée, un cadre de renforcement des capacités plus efficace, notamment en matière de fouille des navires, de contrôle des conteneurs et de renseignements. Il a souligné que les ports sont le principal point d’entrée et de sortie des flux de marchandises, et à moindre échelle des personnes. Leur importance est donc stratégique pour l’économie africaine.
C’est pourquoi, il s’est réjoui de cette coopération entre les deux entités, qui va permettre de renforcer les capacités des acteurs disposant de prérogatives dans le domaine de la surveillance des activités maritimes ou exerçant des missions de police en mer ou dans les emprises portuaires des pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale. « L’efficacité d’une stratégie globale de sécurisation repose bien évidemment, sur les moyens opérationnels et l’adoption d’un cadre juridique adéquat, mais également sur la capacité des différents acteurs à collecter, analyser et diffuser l’information. Ce, afin de cibler les risques, définir des stratégies de lutte et orienter les interventions », a-t-il soutenu.
Une école en vue
Pour sa part, Laurent Rinjonneau, a souligné que ce mémorandum d’entente est le premier partenariat signé entre Expertise France et une école de formation professionnelle maritime dans le cadre du développement de ce projet. « Ce mémorandum d’entente n’est pas un document anodin. Il pose le cadre d’un processus de mutualisation des compétences et des énergies, d’une volonté de partager nos réseaux respectifs dans l’intérêt de chacun », a-t-il déclaré. A l’en croire, ce partenariat offrira aux deux parties, la possibilité de proposer des formations adaptées aux besoins des auditeurs et de sélectionner ceux qui seront les plus, en capacité de répercuter dans leur pays, les enseignements reçus.
Notons que cette cérémonie s’est tenue à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire de formation à l’intention d’une vingtaine de fonctionnaires, militaires et acteurs des administrations maritimes d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est sur la fouille des navires.
Initiée par l’Institut de Sécurité maritime interrégional, il s’inscrit dans le cadre du projet dans le Cadre du projet ‘’Safe Port’’, financé par le gouvernement allemand et dont le but d’améliorer la pertinence et l’efficacité des contrôles des conteneurs dans les ports. Le thème de la formation est : « Ciblage et contrôle des vecteurs de transport maritime à risque (fouille navires et conteneurs) ».