Bouaké : Les formations sanitaires de Koko et Belleville dotées d’unités de soins mère kangourou
Les unités de soins mère kangourou des formations sanitaires de Koko et Belleville de la commune de Bouaké ont été inaugurées le 27 octobre 2023, en présence des autorités municipales et sanitaires de la capitale de la région de Gbêkê. Ces unités représentent à ce jour les 14e et 15e du genre en Côte d’Ivoire.
Dr Virginie Kouakou, représentant Jean-François Basse, Représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, a fait l’amer constat que bien qu’en Côte d’Ivoire la mortalité des enfants en général ait connu une nette réduction, celle des nouveau-nés de 0 à 28 jours n’a atteint qu’une faible diminution chutant de 33 décès pour 1000 naissances vivantes à 30 décès pour 1000 naissances vivantes.
« Cette mortalité néonatale demeure élevée et la prématurité représente la première cause de décès de ces nouveau-nés », a-t-elle déploré.
C’est alors que l’Unicef, après avoir financé la participation de cliniciens ivoiriens pour une formation en santé de soins mère kangourou, s’est engagé à apporter un appui au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle pour créer des unités de soins mère kangourou dans les hôpitaux de référence de la Côte d’Ivoire.
« Les unités de Koko et Belleville qui seront inaugurées ce jour sont équipées entièrement par l’Unicef, grâce au fonds français Muskoka », a-t-elle révélé.
Il faut savoir que la méthode kangourou est une alternative au manque de couveuses appropriées pour des nourrissons nés avant terme et qui sont stables.
Les soins mère kangourou sont une des très rares interventions efficaces et très peu coûteuses pratiquées tant dans les pays à faibles revenus que dans les pays à revenus élevés.
« Cette méthode constitue donc une opportunité pour sauver la vie de plusieurs bébés prématurés ou de faible poids de naissance », a révélé Dr Virginie Kouakou. Qui a précisé qu’en 2022, en Côte d’Ivoire, ce sont au total 930 prématurés sur 1015 qui ont été sauvés, soit 91,62% de survie grâce aux huit premières unités de soins mère kangourou qui ont été ouvertes.
Correspondant régional
« Cette mortalité néonatale demeure élevée et la prématurité représente la première cause de décès de ces nouveau-nés », a-t-elle déploré.
C’est alors que l’Unicef, après avoir financé la participation de cliniciens ivoiriens pour une formation en santé de soins mère kangourou, s’est engagé à apporter un appui au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle pour créer des unités de soins mère kangourou dans les hôpitaux de référence de la Côte d’Ivoire.
« Les unités de Koko et Belleville qui seront inaugurées ce jour sont équipées entièrement par l’Unicef, grâce au fonds français Muskoka », a-t-elle révélé.
Il faut savoir que la méthode kangourou est une alternative au manque de couveuses appropriées pour des nourrissons nés avant terme et qui sont stables.
Les soins mère kangourou sont une des très rares interventions efficaces et très peu coûteuses pratiquées tant dans les pays à faibles revenus que dans les pays à revenus élevés.
« Cette méthode constitue donc une opportunité pour sauver la vie de plusieurs bébés prématurés ou de faible poids de naissance », a révélé Dr Virginie Kouakou. Qui a précisé qu’en 2022, en Côte d’Ivoire, ce sont au total 930 prématurés sur 1015 qui ont été sauvés, soit 91,62% de survie grâce aux huit premières unités de soins mère kangourou qui ont été ouvertes.
Correspondant régional