Attinguié : Un berger laisse échapper les bœufs de son patron et se retrouve devant la justice

Des boeufs se baladent. (DR)
Des boeufs se baladent. (DR)
Des boeufs se baladent. (DR)

Attinguié : Un berger laisse échapper les bœufs de son patron et se retrouve devant la justice

Le 31/10/23 à 12:02
modifié 31/10/23 à 12:02

Venu d’un pays frontalier à la Côte d’Ivoire, Moussa un jeune berger d’une vingtaine d’années s’est retrouvé devant la justice ivoirienne, le 30 octobre 2023. Il est accusé d’avoir laissé échapper expressément les cinq (5) bœufs de son patron.

Employé comme berger par K.G, Moussa avait pour mission de veiller sur les animaux. Ces herbivores broutaient et se déplaçaient sous la vigilance du berger. En échange, Moussa recevait par mois la somme de trente mille (30.000) francs Cfa comme paye. En plus, il avait l’autorisation d’extraire le lait des bœufs et devrait les utiliser, comme il le voulait. Chaque matin après extraction du lait, le berger les vendait. Il gagnait bien de l’argent avec ce commerce. Il ne manquait pas un jour sans que Moussa ne s’adonne à cette pratique.

Non satisfait du travail de son employé, le propriétaire des bœufs fait savoir à Moussa qu’il ne devrait plus extraire le lait, mais devrait désormais se contenter sur le bien-être des animaux. C’est-à-dire les nourrir et balader dans de verts pâturages.

Cette nouvelle donne ne semble pas arranger le berger. Mécontent que son patron ait revu son contrat, Moussa décide de mettre un terme à son emploi. Il jette son bâton qui sert à guider les bœufs et rentre chez lui. Quelques minutes, plus tard, le patron l’interpelle. Il lui demande de ramener ces animaux.

« Madame le Juge, avant de partir, j’ai dit à mon patron que j’arrêtais le contrat. Je lui ai laissé les 5 bœufs et je suis rentré chez moi. Je ne me reconnais pas dans ce qu’il avance, je ne suis pas un voleur... Mon ex-patron sait où il a mis ses bœufs, mais il veut seulement me faire mal parce que j’ai démissionné.», a laissé entendre l’accusé avec un Français décousu. Livrant le verdict, le Jury des fragrants délits l’a jugé coupable. Moussa a été condamné à deux (2) mois de prison ferme et une amende de 100.000 francs CFA à payer.

Le 31/10/23 à 12:02
modifié 31/10/23 à 12:02