Économies africaines : une croissance du PIB réel de 3,8 % enregistrée en 2022
Le président de la Banque Africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina a indiqué ce mercredi 8 novembre 2023 à Marrakech au Maroc que les économies africaines ont enregistré une croissance du PIB réel de 3,8 % en 2022, supérieure à la moyenne mondiale de 3,5 %. Il s’exprimait dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Forum pour l’investissement en Afrique « Africa Investment Forum ».
Pour le patron de la Bad, les économies africaines offrent certaines des meilleures opportunités d’investissement au monde. « Je suis optimiste pour l’Afrique. Ne vous contentez pas de faire confiance à mon optimisme, fiez-vous aux données », a-t-il insisté. Avant de révéler que cinq des six pays africains les plus performants avant la pandémie devraient revenir dans le classement des dix économies à la croissance la plus rapide au monde en 2023-2024.
M. Adesina a expliqué que la population africaine atteindra 2,5 milliards d’habitants d’ici à 2050, lorsque le continent représentera 25 % de la population mondiale. « Avec 477 millions de jeunes âgés de 15 à 25 ans, l’Afrique sera la clé de l’approvisionnement en main-d’œuvre mondiale », a-t-il indiqué.
Parlant de la taille du marché de l’alimentation et de l’agriculture en Afrique, il a fait savoir qu’elle atteindra 1 000 milliards de dollars d’ici à 2030.
« La Zone de libre-échange continentale africaine représente un marché consolidé de 3 400 milliards de dollars », a souligné le président de la BAD.
Pour lui, l’avenir des véhicules électriques dans le monde dépend de l’Afrique. Il en veut pour preuve la grande disponibilité en Afrique des sources de métaux verts pour le développement de cette catégorie de véhicules.
« On estime que la taille de la chaîne de valeur des véhicules électriques passera de 7 000 milliards de dollars actuellement à 57 000 milliards de dollars d’ici à 2050. Cet avenir dépend de l’Afrique. Cela s’explique par le fait que l’Afrique représente la plus grande source de métaux verts pour le développement des véhicules électriques, notamment le platine (70 %), le cobalt (52 %), le manganèse (46 %), la bauxite (25 %) et le graphite (21 %) », fait-il savoir.
Selon M. Adesina, une évaluation réalisée par Bloomberg NEF montre que le coût de fabrication des précurseurs de batteries lithium-ion en Afrique est trois fois moins élevé qu’aux États-Unis, en Chine et en Pologne.
Envoyé Spécial à Marrakech au Maroc
M. Adesina a expliqué que la population africaine atteindra 2,5 milliards d’habitants d’ici à 2050, lorsque le continent représentera 25 % de la population mondiale. « Avec 477 millions de jeunes âgés de 15 à 25 ans, l’Afrique sera la clé de l’approvisionnement en main-d’œuvre mondiale », a-t-il indiqué.
Parlant de la taille du marché de l’alimentation et de l’agriculture en Afrique, il a fait savoir qu’elle atteindra 1 000 milliards de dollars d’ici à 2030.
« La Zone de libre-échange continentale africaine représente un marché consolidé de 3 400 milliards de dollars », a souligné le président de la BAD.
Pour lui, l’avenir des véhicules électriques dans le monde dépend de l’Afrique. Il en veut pour preuve la grande disponibilité en Afrique des sources de métaux verts pour le développement de cette catégorie de véhicules.
« On estime que la taille de la chaîne de valeur des véhicules électriques passera de 7 000 milliards de dollars actuellement à 57 000 milliards de dollars d’ici à 2050. Cet avenir dépend de l’Afrique. Cela s’explique par le fait que l’Afrique représente la plus grande source de métaux verts pour le développement des véhicules électriques, notamment le platine (70 %), le cobalt (52 %), le manganèse (46 %), la bauxite (25 %) et le graphite (21 %) », fait-il savoir.
Selon M. Adesina, une évaluation réalisée par Bloomberg NEF montre que le coût de fabrication des précurseurs de batteries lithium-ion en Afrique est trois fois moins élevé qu’aux États-Unis, en Chine et en Pologne.
Envoyé Spécial à Marrakech au Maroc